La classe politique n’a pas manqué de réagir à l’appel du chef des armées à l’application de l’article 102 de la Constitution pour destituer le président de la république Abdelaziz Bouteflika.
Rachid Nekkaz dénonce
Rachid Nekkaz dénonce l’application de l’article 102 et appelle au retour à des élections le 18 avril. Pour lui, l’application de l’article 102 en cette période est une atteinte à la Constitution. Il appelle les citoyens à refuser cette solution qui permettrait la continuité du système. Rachid Nekkaz déclare que cette solution n’est qu’un subterfuge pour casser la révolte populaire et permettre au régime de perdurer. Il accuse le système de refaire l’expérience du 26 décembre 1991 lors que le processus électoral a été interrompu. Il qualifie la décision de Gaid Salah de coup d’État constitutionnel.
Abdallah Djaballah refuse la solution de l’armée
Pour le leader islamiste Abdallah Djaballah, l’application textuelle de l’article 102 ne répond pas aux revendications populaires. Il assure que « cette solution sera refusé parce que le peuple refuse le système en entier. Le président du Sénat est une partie intégrante du système, c’est connu par les citoyens ». Il ajoute que « le peuple va répondre avec des marches sur tout le territoire national ».
Pour Djaballah, la priorité est à l’application de l’article 7 de la Constitution qui stipule que la souveraineté nationale appartient exclusivement au peuple. Il ajoute que « le peuple a décidé de prendre son destin en main, il refuse tout paternalisme ». Djaballah préconise de faire appel aux sages de la nation qui ont de la crédibilité auprès des populations afin de proposer une solution réelle à la crise.
Mustapha Bouchachi parle de manigances du pouvoir
Maitre Mustapha Bouchachi, avocat et opposant politique, déclare que « la révolte populaire a dépassé l’article 102. Il aurait fallu appliquer cet article depuis des années quand le président ne d’adressait plus à son peuple. Quand on savait pas qui écrivait les lettres qu’il nous adressait ».
Mustapha Bouchachi affirme qu’il est inutile de recourir à cet article, en cette période où il ne reste qu’un mois au mandat du Président Abdelaziz Bouteflika. L’avocat parle de rafistolage constitutionnel et avertit que « l’application de cet article représente des dangers réels et une volonté de détournement de la volonté populaire. Le peuple est sorti dans les rues ils sont 20 millions à dire qu’ils ne veulent pas que ceux qui ont contribué à la faillite du système gèrent cette période de transition ».
Maitre Bouchachi explique que « l’application de cet article équivaut à ce que le même gouvernement prend en charge les élections prochaines avec le même ministre de l’intérieur et un premier ministre qui n’est même pas arrivé à constituer un gouvernement ». il conclu que les décideurs « ne veulent pas de changement, ils veulent perpétuer les mêmes pratiques. Les algériens ne vont pas accepter cette solution, ils ne lâcheront rien jusqu’au départ de ce système. »
observ algérie
Rachid Nekkaz dénonce
Rachid Nekkaz dénonce l’application de l’article 102 et appelle au retour à des élections le 18 avril. Pour lui, l’application de l’article 102 en cette période est une atteinte à la Constitution. Il appelle les citoyens à refuser cette solution qui permettrait la continuité du système. Rachid Nekkaz déclare que cette solution n’est qu’un subterfuge pour casser la révolte populaire et permettre au régime de perdurer. Il accuse le système de refaire l’expérience du 26 décembre 1991 lors que le processus électoral a été interrompu. Il qualifie la décision de Gaid Salah de coup d’État constitutionnel.
Abdallah Djaballah refuse la solution de l’armée
Pour le leader islamiste Abdallah Djaballah, l’application textuelle de l’article 102 ne répond pas aux revendications populaires. Il assure que « cette solution sera refusé parce que le peuple refuse le système en entier. Le président du Sénat est une partie intégrante du système, c’est connu par les citoyens ». Il ajoute que « le peuple va répondre avec des marches sur tout le territoire national ».
Pour Djaballah, la priorité est à l’application de l’article 7 de la Constitution qui stipule que la souveraineté nationale appartient exclusivement au peuple. Il ajoute que « le peuple a décidé de prendre son destin en main, il refuse tout paternalisme ». Djaballah préconise de faire appel aux sages de la nation qui ont de la crédibilité auprès des populations afin de proposer une solution réelle à la crise.
Mustapha Bouchachi parle de manigances du pouvoir
Maitre Mustapha Bouchachi, avocat et opposant politique, déclare que « la révolte populaire a dépassé l’article 102. Il aurait fallu appliquer cet article depuis des années quand le président ne d’adressait plus à son peuple. Quand on savait pas qui écrivait les lettres qu’il nous adressait ».
Mustapha Bouchachi affirme qu’il est inutile de recourir à cet article, en cette période où il ne reste qu’un mois au mandat du Président Abdelaziz Bouteflika. L’avocat parle de rafistolage constitutionnel et avertit que « l’application de cet article représente des dangers réels et une volonté de détournement de la volonté populaire. Le peuple est sorti dans les rues ils sont 20 millions à dire qu’ils ne veulent pas que ceux qui ont contribué à la faillite du système gèrent cette période de transition ».
Maitre Bouchachi explique que « l’application de cet article équivaut à ce que le même gouvernement prend en charge les élections prochaines avec le même ministre de l’intérieur et un premier ministre qui n’est même pas arrivé à constituer un gouvernement ». il conclu que les décideurs « ne veulent pas de changement, ils veulent perpétuer les mêmes pratiques. Les algériens ne vont pas accepter cette solution, ils ne lâcheront rien jusqu’au départ de ce système. »
observ algérie
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