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reporters.dz
Par NAZIM BRAHIMI - 26 mars 2019
Le mouvement populaire peut d’ores et déjà compter des acquis. Le plus visible renvoie à la liberté de la parole et d’action que tout un chacun semble avoir retrouvé. Il suffit de recenser les propos et autres déclarations publiques d’acteurs politiques et économiques pour se rendre compte combien ce mouvement a pu délivrer des voix et des énergies refoulées pendant longtemps. Le constat est valable même au niveau des structures et entités où l’inertie faisait pourtant office de mode de fonctionnement. Sur ce registre, l’irruption du mouvement populaire constitue incontestablement un véritable déclic qui aura libéré les différentes représentations sociales de la société. Ce qui a donné lieu à une expression multiple et surtout à une activité politique très animée.
Il est loisible cependant de constater un décalage entre ce que proposent les différents segments de la société sur le terrain des luttes démocratiques et l’incapacité du personnel politique à faire avancer le choses en donnant un cap aux aspirations citoyennes formulées. La conjoncture appelle en effet des acteurs politiques à mettre sur l’espace public leurs idées et projets pour l’appréciation et la critique objective. Ce dont s’acquittent agréablement des partis et autres personnalité dont les interventions contribuent à tirer vers le haut le niveau du débat politique.
Il est à espérer cependant que le contexte que vit le pays présentement ne se transforme en une foire d’intrigues qui, au nom d’intérêts occultes, risque de mettre l’Algérie sur une voie périlleuse. A l’heure où initiatives et propositions fusent de toute part, il y a nécessité de ne pas sortir des règles démocratiques du jeu politique. Les divergences visibles entre les acteurs politiques sur les voix à prendre pour une éventuelle sortie de crise ne font que donner du sens à la vie politique du pays.
L’option d’une résolution de la crise par l’élection d’une Assemblée constituante fait en effet débat entre partisans et opposants. L’implication ou pas de l’institution militaire dans la quête de solution fait également des thèmes qui clivent la classe politique. Idem pour les personnalités nationales qui seraient appelées à diriger d’éventuelles instances de transition. En plus de la nécessité de rester dans le respect des règles du jeu démocratique, le pays a besoin de se définir un cap qui lui permettra de surmonter la crise. Une exigence que seule la voie du dialogue et de la transparence peut garantir.
Par NAZIM BRAHIMI - 26 mars 2019
Le mouvement populaire peut d’ores et déjà compter des acquis. Le plus visible renvoie à la liberté de la parole et d’action que tout un chacun semble avoir retrouvé. Il suffit de recenser les propos et autres déclarations publiques d’acteurs politiques et économiques pour se rendre compte combien ce mouvement a pu délivrer des voix et des énergies refoulées pendant longtemps. Le constat est valable même au niveau des structures et entités où l’inertie faisait pourtant office de mode de fonctionnement. Sur ce registre, l’irruption du mouvement populaire constitue incontestablement un véritable déclic qui aura libéré les différentes représentations sociales de la société. Ce qui a donné lieu à une expression multiple et surtout à une activité politique très animée.
Il est loisible cependant de constater un décalage entre ce que proposent les différents segments de la société sur le terrain des luttes démocratiques et l’incapacité du personnel politique à faire avancer le choses en donnant un cap aux aspirations citoyennes formulées. La conjoncture appelle en effet des acteurs politiques à mettre sur l’espace public leurs idées et projets pour l’appréciation et la critique objective. Ce dont s’acquittent agréablement des partis et autres personnalité dont les interventions contribuent à tirer vers le haut le niveau du débat politique.
Il est à espérer cependant que le contexte que vit le pays présentement ne se transforme en une foire d’intrigues qui, au nom d’intérêts occultes, risque de mettre l’Algérie sur une voie périlleuse. A l’heure où initiatives et propositions fusent de toute part, il y a nécessité de ne pas sortir des règles démocratiques du jeu politique. Les divergences visibles entre les acteurs politiques sur les voix à prendre pour une éventuelle sortie de crise ne font que donner du sens à la vie politique du pays.
L’option d’une résolution de la crise par l’élection d’une Assemblée constituante fait en effet débat entre partisans et opposants. L’implication ou pas de l’institution militaire dans la quête de solution fait également des thèmes qui clivent la classe politique. Idem pour les personnalités nationales qui seraient appelées à diriger d’éventuelles instances de transition. En plus de la nécessité de rester dans le respect des règles du jeu démocratique, le pays a besoin de se définir un cap qui lui permettra de surmonter la crise. Une exigence que seule la voie du dialogue et de la transparence peut garantir.