Saïd Bouteflika et le pouvoir anti-constitutionnel (vidéo)

[shadok]

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Il parait même que les employés du bureau de la présidence ont protesté contre la confiscation des cachets du président par Saïd Bouteflika (2eme partie de la vidéo)

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Waw, c'est du lourd...

Si je comprends bien, on a le choix entre le bouc émissaire Said, et Ouyahia. Ouyahia accuse Said de diriger le pays, les forces anti-constitutionnelles, et Saadani, qui soutient son chef militaire, lui accuse Ouyahia d'écrire les lettres du président, avoir le tampon de la présidence, et diriger le pays...

La proximité de Haddad avec Said et Ouyahia est de notoriété publique. Ouyahia l'a même déclaré publiquement comme son ami, et Said a volé à son secours sur l'épisode Tebboun. Cependant, sur la vente des actions espagnoles à Fertial, qui devait faire empocher à Haddad une coquette somme, la première instruction est venue du premier ministre, à laquelle s'est opposé le patron de Sonatrach...

Le deuxième nom cité sont les Kouninef, qui sont de vieux amis des Bouteflika. S'ils ont bénéficié de largesses, elles sont certainement dues aux Bouteflika.

Le troisième nom cité est celui des Benhemmadi, avec l'explosion de la marque Condor. Il s'est notamment lancé dans un projet avec Peugeot, sous la houlette de banques françaises. Les prises de position de l'ancien ministre et porte-parole du FLN vis-à-vis des conflits du FLN, et des anciens secrétaires généraux, Ould Abbass et Saadani sont assez éloquentes.

Le quatrième nom cite est Oulmi, qui a démarré dans Sovac à l'époque où la représentation de Volkswagen avait été arraché avec l'aide d'un ancien chef de gouvernement, Benflis, et de son rejeton devenu actionnaire. Depuis, il s'en est passé des choses autours du fleuron Allemand, puisqu'on dit que l'appartement de Sarkozi a Neuilly fut racheté par Oulmi, les fameux secrets bien gardés, et aurait même été vendu ensuite à un autre homme d'affaire... on parle de Haddad. Entre-temps, Volkswagen fonde une usine et a comme actionnaire d'autres noms tout aussi surprenants...

Le cinquième nom est celui de Takhout, dont la proximité avec Ouyahia est de notoriété publique, depuis qu'il a arraché en 1997 le monopole du transport universitaire.

D'autre noms sont cités sans vouloir trop les égratigner, tout simplement, car ça pourrait egratiner les commanditaires de ces campagnes assimilés à une opération manu-pulite, qui avait été initié par Tebboun, lui-même inquiété par la suite sur des histoires distillées ici et là dans le BTP, et qui nous annonçait qu'il allait nettoyer la maison Algerie. C'est d'ailleurs le même procédé que semble entreprendre tonton Gaid pour sauver sa tête, puisqu'il nous annonce une grosse opération manu-pulite, opération de "sauvegarde nationale". Ca appelle aux déclarations de Hamel, qui avant de sauter affirmait qu'il fallait être propre pour mener des campagnes anti-cortuption. On parle de sauvegarde de l'économie nationale, ce qui s'assimile aussi à une mise à sac de quelques entreprises qui ont bénéficié de crédits bancaires publiques et privés qui sont à bien mettre en perspective avec le chiffre d'affaire et la rentabilité de ces entreprises. On parle moins des immenses dépenses gérés par l'institution militaire dans des projets tout aussi industriels, dans un format assez proche de ce qui est pratiqué dans le privé, un CKD avec une intégration à marche forcée de la hiérarchie militaire et qui consomme non des crédits, mais du budget directement de la caisse de l'état, et bien évidemment des ressource externes, autant que pour les investissements privés...

Un mise à plat de la viabilité de ces projets industriels méritent en effet le detour, au sens économique et stratégique du terme, mais enfin, le procédé à la Teboune en cette période politique si particulière ressemble à s'y méprendre à quelques fusibles qu'on ferait sauter pour sauvegarder d'autres intérêts qu'on n'a pas voulu étaler encore... ça ressemble au démarrage d'une vaste campagne ciblée qui n'a pas finis de produire de rebondissements nationaux et internationaux, tant leurs auteurs, semblent jouer leur va tout dans une tentative de sauver leur tête du vent de changement qui se produit pour le pays...

Les 3B devront définitivement laisser la place aux générations montantes sans saccager le pays et son économie...