L'actualité dynamique nationale enregistre dans le sud de notre pays des évènements significatifs de dimension transnationale. tout récemment, l'Algérie a accompagné la signature d'un accord de paix entre le gouvernement malien et la rébellion malienne qui y sévit au Nord.
Il y a tout juste (2 ans) le Niger-le Tchad ont négocié avec l'algérie un accord pour extrader des ressortissants algériens en rebelle dans le sud, qui y étaient partis s'y réfugier. La précarité du régime soudanais au Soudan a flamblé la rébellion du Darfour après d'autres rebelles soudanais (le sud notamment)... Notre voisin libyen-la Libye a été contraint d'y proposer et d'encadrer des services d'intermédiation pour la région du Darfour afin d'impulser sa stabilisation et celles de ses populations. Nos voisins directs le Maroc et la Tunisie ont (récemment et depuis quelques années respectivement) fait porter le chapeau à l'Algérie qu'on a accusé d'avoir été le fief et l'origine des rébellions dirigées contre eux à partir de notre territoire. Pour le Maroc en 1995, c'est allé jusqu'à la suspension du passage des frontière aux ressortissants algériens, pour la Tunisie ce devait être le même scénario au travers l'institution de la formalité obligatoire du visa d'entrée en Tunisie.
Le récit de ces contextes des voisinages algériens laissent penser à une centralité ou une espèce de gravitation des évènements autour ou à partir de l'Algérie. Des évènements stratégiques convenons-en , qui soulèvent directement la question de l'avenir de la sécurité nationale, jusqu'à maintenant et pour l'heure, depuis ces évènements frontaliers, il s'agit encore d'un glissement en mauvais de ce concept de sécurité nationale vers ce qu'on pourrait soupçonner d'être effectif et réel... Si ce soupçon est perpétué il pourrait s'ancrer dans les esprits des médias, des peuples, des insitutions politiques internationales (ONU, CE, Ligue arabe, UA etc...)
Les services de sécurité algériens (armée, gendarmerie nationale, police, douane, garde côtes, protection civile) sont responsables de l'observation permanente des facteurs qui codifient et qui fixent la sécurité nationale. Pour l'heure ils ont géré ces évènements transnationaux cas par cas en raport avec les rapports de nos voisinages. Ce mode de gestion est inadapté et est loin d'une stratégie nationale satisfaisante pour ces circonstances.
Probablement sans doute et entre autres, l'observation de ces évènements ont amené l'OTAN à organiser à Dakar Sénégal une conférence internationale pour discuter de la mise en oeuvre d'une force tampon et militaire d'interprosition dans la zone sub-saharienne dite sahélienne. Une mise en oeuvre de forces par le biais d'un état-major militaire suprême aux confins des frontières algériennes pour une bonne part en raison de l'étendue des distances de nos frontières directes dans la région (Mauritanie, Mali, Niger... pour le sud algérien)
Notre armée nationale (ANP) a paradoxalement pris part, très modestement au déroulement des travaux de la conférence. Une faible participation qui n'anticipe pas sur la production et l'arrêté certain et irréversible des objectifs de la conférence. La conférence a été décidée pour produire et exécuter des préconisations sécuritaires préventives conçues par l'OTAN, souhaitées par les staffs des états de la région, qui seront exécutées avec les techonologies des temps et des armées modernes...
Notre pays est majoritairement directement indirectement impliqué dans cette démarche sub-continentale et régionale. A degré moindre le Maroc et la Tunisie ont l'avantage d'avoir été au fil de l'histoire pro consentant vis-à-vis des objectifs de la conférence, par rapport à notre pays historiquement distant des préconisations sécuritaires de l'OTAN. Ainsi pour la Tunisie et le Maroc, l'évènement consistera tôt ou tard à rejoindre le projet d'adhésion à cette démarche sécuritaire de l'OTAN. Du reste la présence ancienne des forces US-Otan au Maroc rentre dans ce même cadre d'intégration marocaine aux projets de l'OTAN.
Notre voisin libyen est lui spécifiquement, pour des raisons frontalières qui lui sont en partie propres, sera plus enclin à verser dans la dynamique sécuritaire de la corne de l'Afrique (Soudan Darfour, Tchad, Centre Afrique, Somalie...), quelque soit l'issue ou l'opportunité réelle et pratique qui se présenterait pour lui. Dernièrement la Libye reconnaît et admet que l'occident a satisfait, même si c'est en partie, ses ambitions nucléaires civiles.
L'Algérie apparaît globalement isolée dans cette conceptualisation stratégico-militaire qui se pré-dessine et menée tambour battant par le projet OTAN-Afrique conçu et avancé pour la sécurité des régions du Sahel saharien où notre pays est physiquement prépondérant (milliers de kilomètres).
Alors se pose la question... comment éviter cet isolement? néfaste et imprudent pour l'algérie. La première réponse réside dans la modernisation des services de sécurité algériens, à leur tête l'armée nationale populaire (ANP) qui doit se mouvoir en armée moderne et abandonner à tout point de vue ses structurations constitutives d'armées classiques.
Il y a tout juste (2 ans) le Niger-le Tchad ont négocié avec l'algérie un accord pour extrader des ressortissants algériens en rebelle dans le sud, qui y étaient partis s'y réfugier. La précarité du régime soudanais au Soudan a flamblé la rébellion du Darfour après d'autres rebelles soudanais (le sud notamment)... Notre voisin libyen-la Libye a été contraint d'y proposer et d'encadrer des services d'intermédiation pour la région du Darfour afin d'impulser sa stabilisation et celles de ses populations. Nos voisins directs le Maroc et la Tunisie ont (récemment et depuis quelques années respectivement) fait porter le chapeau à l'Algérie qu'on a accusé d'avoir été le fief et l'origine des rébellions dirigées contre eux à partir de notre territoire. Pour le Maroc en 1995, c'est allé jusqu'à la suspension du passage des frontière aux ressortissants algériens, pour la Tunisie ce devait être le même scénario au travers l'institution de la formalité obligatoire du visa d'entrée en Tunisie.
Le récit de ces contextes des voisinages algériens laissent penser à une centralité ou une espèce de gravitation des évènements autour ou à partir de l'Algérie. Des évènements stratégiques convenons-en , qui soulèvent directement la question de l'avenir de la sécurité nationale, jusqu'à maintenant et pour l'heure, depuis ces évènements frontaliers, il s'agit encore d'un glissement en mauvais de ce concept de sécurité nationale vers ce qu'on pourrait soupçonner d'être effectif et réel... Si ce soupçon est perpétué il pourrait s'ancrer dans les esprits des médias, des peuples, des insitutions politiques internationales (ONU, CE, Ligue arabe, UA etc...)
Les services de sécurité algériens (armée, gendarmerie nationale, police, douane, garde côtes, protection civile) sont responsables de l'observation permanente des facteurs qui codifient et qui fixent la sécurité nationale. Pour l'heure ils ont géré ces évènements transnationaux cas par cas en raport avec les rapports de nos voisinages. Ce mode de gestion est inadapté et est loin d'une stratégie nationale satisfaisante pour ces circonstances.
Probablement sans doute et entre autres, l'observation de ces évènements ont amené l'OTAN à organiser à Dakar Sénégal une conférence internationale pour discuter de la mise en oeuvre d'une force tampon et militaire d'interprosition dans la zone sub-saharienne dite sahélienne. Une mise en oeuvre de forces par le biais d'un état-major militaire suprême aux confins des frontières algériennes pour une bonne part en raison de l'étendue des distances de nos frontières directes dans la région (Mauritanie, Mali, Niger... pour le sud algérien)
Notre armée nationale (ANP) a paradoxalement pris part, très modestement au déroulement des travaux de la conférence. Une faible participation qui n'anticipe pas sur la production et l'arrêté certain et irréversible des objectifs de la conférence. La conférence a été décidée pour produire et exécuter des préconisations sécuritaires préventives conçues par l'OTAN, souhaitées par les staffs des états de la région, qui seront exécutées avec les techonologies des temps et des armées modernes...
Notre pays est majoritairement directement indirectement impliqué dans cette démarche sub-continentale et régionale. A degré moindre le Maroc et la Tunisie ont l'avantage d'avoir été au fil de l'histoire pro consentant vis-à-vis des objectifs de la conférence, par rapport à notre pays historiquement distant des préconisations sécuritaires de l'OTAN. Ainsi pour la Tunisie et le Maroc, l'évènement consistera tôt ou tard à rejoindre le projet d'adhésion à cette démarche sécuritaire de l'OTAN. Du reste la présence ancienne des forces US-Otan au Maroc rentre dans ce même cadre d'intégration marocaine aux projets de l'OTAN.
Notre voisin libyen est lui spécifiquement, pour des raisons frontalières qui lui sont en partie propres, sera plus enclin à verser dans la dynamique sécuritaire de la corne de l'Afrique (Soudan Darfour, Tchad, Centre Afrique, Somalie...), quelque soit l'issue ou l'opportunité réelle et pratique qui se présenterait pour lui. Dernièrement la Libye reconnaît et admet que l'occident a satisfait, même si c'est en partie, ses ambitions nucléaires civiles.
L'Algérie apparaît globalement isolée dans cette conceptualisation stratégico-militaire qui se pré-dessine et menée tambour battant par le projet OTAN-Afrique conçu et avancé pour la sécurité des régions du Sahel saharien où notre pays est physiquement prépondérant (milliers de kilomètres).
Alors se pose la question... comment éviter cet isolement? néfaste et imprudent pour l'algérie. La première réponse réside dans la modernisation des services de sécurité algériens, à leur tête l'armée nationale populaire (ANP) qui doit se mouvoir en armée moderne et abandonner à tout point de vue ses structurations constitutives d'armées classiques.
Commentaire