Le mouvement de protestation populaire a marqué vendredi sa sixième halte sur la voie de mise à mort du système, alors que l’horizon politique immédiat apparaît totalement bouché, devant l’impossible consensus sur une sortie de crise.
En effet, l’initiative du chef d’Etat-major d’activer l’article 102 de la constituions n’a pas eu l’effet escompté, étant rejetée à la fois par la rue au nom de « Ils partiront tous », mais aussi de la classe politique , y voyant dans la mesure, jugée « tardive » un putsch qui ne dit pas son nom.
La mise en application de l’article 102 rejetée, au motif que Bensalah, outre sa nationalité qui pose problème, est considérée comme l’autre face du système, donc non habilité à conduire la phase de transition.
Des experts en droit, qui persistent à voir dans l’article 102 une possible solution, proposent de contourner l’hypothèque Ben Salah par sa démission immédiate de la présidence du Conseil de la nation et la désignation, par le président de la République, dans le cadre du tiers présidentiel, d’une nouvelle personnalité. Cette dernière, parés son élection la tête du Sénat prendra l’intérim à la fin du mandat de Bouteflika.
Du « bidouillage » de dernière minute estiment les adversaires de cette option qui préconisent la mise en place d’une instance présidentielle provisoire. Des noms de l’ancien président Zeroual, qu’on dit être arrivé discrètement hier soir à Alger, Ahmed Taleb Ibrahim, Rachid Benyellés, Ahmed Benbitour sont balancés pour être dans cette institution. Qui les désignera ? Pourquoi eux et pas d’autres ? Les animateurs dés réseaux sociaux ont-ils vocation à désigner ? Autant de questions, somme toute légitimes posées par les adversaire de cette piste.
Louisa, visiblement en retard d’un train (pour ne pas plusieurs) préconise le retour à l’autogestion politique, un schéma stalinien, avec la mise en place des « Comités populaires. Elle n’explique pas le modus opérandi de la formule. Comment ces comités vont travailler ? Qui va les désigner ? Combien de temps leu faudrat-il pour inventer un schéma transitionnel ?Autant de questions qui attestent que
la proposions n’est ni réaliste, ni pragmatique. Le Dr Said , Sadi, qui ne semble plus avoir une once de confiance dans les « politiques » est d’accord pour une instance présidentielle, mais à condition qu’elle soit animé par des figures syndicales. Route impraticable, comme l’est d’ailleurs la suggestion de Mokrane Ait Larbi qui répété : « place aux jeunes » Qui ? Comment ? Quand, maitre !
Seuls les ex "parties", adeptes repentis du cinquième mandat et en plein quête de repositionnement politique, adoubent la proposition du chef d'Etat-major, , misant à fond perdu su sa personne en espérant qu'il sera le sauveur du système.
Et pendant ce temps, le Conseil constitutionnel continue d’ignorer royalement la requête de Gaid Salah, son président, Tayeb Bélaiz, ayant manifestement pris le parti de rester fidéle jusqu’au bout au président Bouteflika à qui il avait juré loyauté. Force, en tous cas , est de constater que l’instituions ne s’est pas encore réunie plusieurs jours après le requête du Chef d’Etat-major.
Le président Bouteflika, ou « les forces extraconstitutionnelles », sont dans la scotomisation et le déni de réalité, en faisant comme si de rien n’était. En témoigne la désignation de Bensalah pour représenter « Fakhatouhou », à a réunion de la Ligue. Comme pour signifier au monde que ce qui se passe en Algérien relève de la tambouille politique interne.
Cet embrouillamini politico-institutionnel rend toute visibilité politique immédiate impossible. Malheureusement , l’Algérie ne compte pas des hommes de la trompe de Winston Churchill Charles de Gaule qui , au plus fort des crises vécues par leurs pays , au lendemain de la seconde guerre mondiale, ont surgi, pour montrer à leurs peuples le sens de l’Histoire.
A1
30 Mars 2019
En effet, l’initiative du chef d’Etat-major d’activer l’article 102 de la constituions n’a pas eu l’effet escompté, étant rejetée à la fois par la rue au nom de « Ils partiront tous », mais aussi de la classe politique , y voyant dans la mesure, jugée « tardive » un putsch qui ne dit pas son nom.
La mise en application de l’article 102 rejetée, au motif que Bensalah, outre sa nationalité qui pose problème, est considérée comme l’autre face du système, donc non habilité à conduire la phase de transition.
Des experts en droit, qui persistent à voir dans l’article 102 une possible solution, proposent de contourner l’hypothèque Ben Salah par sa démission immédiate de la présidence du Conseil de la nation et la désignation, par le président de la République, dans le cadre du tiers présidentiel, d’une nouvelle personnalité. Cette dernière, parés son élection la tête du Sénat prendra l’intérim à la fin du mandat de Bouteflika.
Du « bidouillage » de dernière minute estiment les adversaires de cette option qui préconisent la mise en place d’une instance présidentielle provisoire. Des noms de l’ancien président Zeroual, qu’on dit être arrivé discrètement hier soir à Alger, Ahmed Taleb Ibrahim, Rachid Benyellés, Ahmed Benbitour sont balancés pour être dans cette institution. Qui les désignera ? Pourquoi eux et pas d’autres ? Les animateurs dés réseaux sociaux ont-ils vocation à désigner ? Autant de questions, somme toute légitimes posées par les adversaire de cette piste.
Louisa, visiblement en retard d’un train (pour ne pas plusieurs) préconise le retour à l’autogestion politique, un schéma stalinien, avec la mise en place des « Comités populaires. Elle n’explique pas le modus opérandi de la formule. Comment ces comités vont travailler ? Qui va les désigner ? Combien de temps leu faudrat-il pour inventer un schéma transitionnel ?Autant de questions qui attestent que
la proposions n’est ni réaliste, ni pragmatique. Le Dr Said , Sadi, qui ne semble plus avoir une once de confiance dans les « politiques » est d’accord pour une instance présidentielle, mais à condition qu’elle soit animé par des figures syndicales. Route impraticable, comme l’est d’ailleurs la suggestion de Mokrane Ait Larbi qui répété : « place aux jeunes » Qui ? Comment ? Quand, maitre !
Seuls les ex "parties", adeptes repentis du cinquième mandat et en plein quête de repositionnement politique, adoubent la proposition du chef d'Etat-major, , misant à fond perdu su sa personne en espérant qu'il sera le sauveur du système.
Et pendant ce temps, le Conseil constitutionnel continue d’ignorer royalement la requête de Gaid Salah, son président, Tayeb Bélaiz, ayant manifestement pris le parti de rester fidéle jusqu’au bout au président Bouteflika à qui il avait juré loyauté. Force, en tous cas , est de constater que l’instituions ne s’est pas encore réunie plusieurs jours après le requête du Chef d’Etat-major.
Le président Bouteflika, ou « les forces extraconstitutionnelles », sont dans la scotomisation et le déni de réalité, en faisant comme si de rien n’était. En témoigne la désignation de Bensalah pour représenter « Fakhatouhou », à a réunion de la Ligue. Comme pour signifier au monde que ce qui se passe en Algérien relève de la tambouille politique interne.
Cet embrouillamini politico-institutionnel rend toute visibilité politique immédiate impossible. Malheureusement , l’Algérie ne compte pas des hommes de la trompe de Winston Churchill Charles de Gaule qui , au plus fort des crises vécues par leurs pays , au lendemain de la seconde guerre mondiale, ont surgi, pour montrer à leurs peuples le sens de l’Histoire.
A1
30 Mars 2019
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