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Jésus, une grande figure biblique du coran

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  • Jésus, une grande figure biblique du coran

    « Le but principal de ce livre est de faire connaître, en ces temps agités où subsistent de nombreuses incompréhensions entre l’islam et le monde occidental, la place qu’occupent Jésus et sa mère dans le Coran et la vénération partagée par les chrétiens et les musulmans pour un homme exceptionnel qu’est Jésus, fils de Marie. »

    Ces mots de l’auteur, Rachid Lazrak, peuvent à eux seuls résumer sa conviction profonde dans la création de ponts entre les religions chrétienne et musulmane. Des ponts qui ne sont ni récents ni fragiles mais, bien au contraire, ancrés dans l’Histoire et dans la transmission du message religieux. Rachid Lazrak souligne d’ailleurs que le nom de Jésus est cité 35 fois, 27 fois par son nom (en arabe Issa) et 8 fois comme le Messie (Al Massih).

    Quant à Marie, elle est plus souvent citée dans le Coran que dans l’ensemble du Nouveau Testament, soit 34 fois contre seulement 19 fois dans les Évangiles et les Actes des Apôtres. Bien d’autres faits sont à découvrir dans cet ouvrage aussi riche que réflexif

    À propos du livre :

    La personne de Jésus fascine et intrigue. Rien concernant Jésus ne semble relever de l’ordinaire : les conditions de sa naissance, de sa vie et de sa mort. Son identité reste un mystère pour de nombreux historiens. Ceci, au moment où le Coran, livre sacré de l’Islam, en fait un être exceptionnel. Jésus est qualifié par le Coran de Souffle de Dieu, d’Esprit de Dieu, de Sa Parole. Il le cite au nombre des plus proches et des intimes de Dieu. Par ailleurs, à part sa crucifixion et la question de sa divinité, le Coran conforte les chrétiens dans la plupart de leurs croyances concernant Jésus, affirmant que c’est un prophète, un messager de Dieu et c’est le Messie attendu par le peuple d’Israël. Il confirme sa naissance miraculeuse, les miracles qu’il a accomplis et son ascension. Ce sont ces réflexions que l’on trouve dans ce livre qui traite

    de l’histoire et du statut exceptionnels de Jésus et de la place de choix qui lui est réservée dans le Coran, en tant que grande figure biblique.

    Ali Benmakhlouf, professeur de philosophie à l’université Paris-Est Créteil Val-de-Marne, à Sciences Po Paris et à l’université libre de Bruxelles, qui a préfacé l’ouvrage, en souligne l’importance : « Le livre de Rachid Lazrak a de nombreux mérites. D’abord, on a là une langue claire et précise comme savent la pratiquer les juristes dont l’auteur est un éminent représentant : chaque mot est utilisé selon son poids et sa mesure, parfois aussi selon l’atmosphère qu’il charrie. Ensuite, je dirai que ce livre ne se contente pas de faire connaître la place de Jésus dans le Coran; il vise aussi à examiner les énigmes de la figure de Jésus, qui n’est pas une simple personne, qu’on dit être un homme devenu Dieu,

    dans la tradition chrétienne. Parmi ces énigmes : celle d’être la référence ultime d’une religion qui se réclame de lui mais qu’il n’a pas fondée … Ce que M. Lazrak fait très sérieusement, c’est ouvrir les textes des historiens, des évangélistes, des doxographes, appartenant aux trois monothéismes, mais aussi des historiens qui n’affichent pas leur foi mais leur savoir des faits religieux, pour éclairer ces questions à défaut d’y répondre, ouvrir des perspectives différentes sur Jésus qui n’a rien écrit. »

    Les principales conclusions que tire Rachid Lazrak :

    « A titre de conclusions, il nous semble qu’il y a deux idées essentielles à retenir :

    − La première est que, depuis Abraham jusqu’à Mohammed, nous nous trouvons devant une seule religion, celle qui est fondée sur l’unicité de Dieu et la soumission à Lui. C’est cette religion, confiée par Dieu à Abraham, que ce dernier a transmise à sa descendance, sachant que chaque fois qu’il y a eu des déviations, Dieu envoie un prophète, parfois avec un Livre, pour ramener ceux qui dévient sur le droit chemin. Tout ceci est expliqué dans le Coran.

    − La seconde idée est la conséquence de la première et concerne tout particulièrement Jésus.

    Celui-ci est parmi les messagers de Dieu au peuple d’Israël pour les ramener au respect de la Loi de Moïse, qu’il a dit ne pas vouloir abolir mais réformer. Sauf que des évènements historiques ont fait qu’il a été élevé par Paul au rang d’un « être céleste », et que l’Évangéliste Jean est allé jusqu’à le diviniser. Le concile de Nicée a fait le reste. D’où la question du monothéisme qui, paradoxalement, unit et sépare les chrétiens, d’une part, les juifs et les musulmans, d’autre part. »

    À propos de l’auteur :

    Rachid Lazrak est docteur d’État en droit public et diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris.

    C’est un grand passionné de l’histoire des religions. Il est Professeur universitaire et a écrit de nombreux ouvrages et articles en droit et en fiscalité.

    l,ecoactu

  • #2
    Est ce qu'il y'a un rapport avec la communauté ESSÉNIENNE et leurs maître ESSA ?

    Commentaire

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