Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Activation des capacités de cyberguerre dans une situation de conflit réel

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Activation des capacités de cyberguerre dans une situation de conflit réel

    L’Armée Nationale Populaire (ANP), appellation officielle de l’Armée algérienne vient d’activer ses capacités de cyberguerre dans un contexte de conflit réel aux contours forts flous après avoir constaté l’entrée en jeu de nouveaux acteurs dans la crise politique secouant l’Algérie depuis un mois.

    La riposte est pour l’instant timide mais ordonnée et graduée. Fait nouveau, l’état-major militaire fait face à deux fronts : le premier, interne, est constitué par les anciens réseaux de l’ex-DRS (Direction du Renseignement et de la Sécurité), l’ancien nom de la police politique qui a manipulé la rue algérienne avant que le mouvement ne lui échappe partiellement. Ces derniers ne sont pas seuls et seraient soutenus par les services spéciaux US. Le second front, plus difficile à identifier commence à prendre forme et il annonce une sorte de guerre hybride d’une nature totalement nouvelle.

    Des avions de combat F-16C/D block 72 Viper viennent d’être débloqués par le Congrès US à destination du Maroc et ce feu vert inclut la mise à niveau des F-16 Block 52 de l’Armée de l’Air marocaine au standard block 72 afin de parer au danger éventuel résultant de la prise de contrôle des Sukhoï Su-30 Algériens par des éléments non-étatiques. Un scénario farfelu établi par la Rand Corporation mais qui en dit assez sur les motivations de certains cercles du Congrès US.

    Jusqu’ici, le mouvement populaire de contestation populaire en Algérie demeure pacifique et se poursuit souvent dans une ambiance bon enfant. Très peu d’Algériens semblent vraiment conscients du formidable piège qui va se refermer sur leur pays. Dans certains endroits du pays, les gens voient les manifestations comme une sorte de kermesse populaire ou de fête foraine où l’aspect commercial n’est guère absent et où les femmes et des enfants se pavanent.

    Premier signe de risque : l’acceptation rapide du terme étranger « Hirak » d’origine américaine et importé pour la première fois au Maroc lors de la contestation sociale de la région du Rif. Ce terme est complètement étranger à l’arabe algérien et n’a jamais été utilisé jusqu’au 22 fevrier 2019.

    Deuxième signe de risque : le sort du président Bouteflika n’est plus un enjeu, même secondaire et les factions au sein de l’État profond algérien sont parasités par des hommes d’affaires aux allégeances fort diverses mais disposant d’assez de puissance pour se doter rapidement de véritables armées ou milices privées.

    Troisième signe de risque : la manipulation des populations par de tierces parties demeure aisée et très efficace, notamment par le biais des réseaux sociaux où les dérapages sont fort nombreux. Une armée électronique algérienne a été mise en place pour contenir les attaques émanant de Libye et de Chypre mais son action demeure jusqu’ici fort limitée.

    Sur le plan politique, les clans se déchirent à la lame et certaines lignes rouges ont été franchies.

    L’évaluation du risque par l’armée algérienne a été jugée extrêmement grave pour mobiliser pour la première fois ses bataillons de guerre cybernétique.

    Objectif immédiat : éviter un scénario catastrophe à la syrienne qu’une faction du pouvoir veut provoquer par tous les moyens possibles.

    Strategika 51

  • #2
    Article farfelu ou réelles menaces ?

    Commentaire

    Chargement...
    X