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Marché pétrolier : Un premier trimestre 2019 record grâce aux efforts de l’Opep

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  • Marché pétrolier : Un premier trimestre 2019 record grâce aux efforts de l’Opep

    REPORTERS.DZ

    Par Feriel Nourine - 30 mars 2019
    Le premier trimestre 2019 a été très positif pour le marché pétrolier. Il a même vu se réaliser la meilleure progression des prix depuis 2005, confortant largement l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dans sa décision de réduire sa production à partir du 1er janvier dernier pour permettre à l’or noir de rebondir après la chute des dernières semaines de 2018 qui l’avait fait plonger sous les 50 dollars le baril.

    La révision de l’offre de l’Opep et ses partenaires, dont la Russie, a ainsi permis au marché de respirer la relance durant les trois premiers mois de l’année en cours, et les prix ont (re) gagné plusieurs dollars pour tourner en cette fin de mars autour des 68 dollars, signe d’une résistance assez solide à la très forte production américaine.
    Hier, jour de clôture hebdomadaire, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a même atteint les 68,55 dollars à la mi-journée, en hausse de 26,16% depuis le début de l’année.
    Sur le New York Mercantile Exchange, le West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois gagnait 74 cents à 60,04 dollars, s’envolant de 29,13% sur les trois premiers mois de l’année. « Les prix se sont rétablis après le plongeon de la fin de l’année dernière, ils ont profité des baisses de production de l’Opep et de ses partenaires », a expliqué à l’AFP Giovanni Staunovo, analyste chez UBS. Réunie à Vienne début décembre dernier, l’Opep et ses partenaires avaient décidé de durcir leur accord de limitation de la production pour faire remonter les cours. La réduction de l’Opep est de 800 000 barils jours, contre
    400 000 barils par jour pour ses partenaires.
    Les investisseurs n’ont pas apprécié d’emblée cette annonce, et les prix ont continué de fondre en décembre, poussant l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial, a multiplié ses efforts, ce qui a permis aux cours de fortement rebondir en ce début d’année. Mais le royaume «fera attention à éviter que les prix ne grimpent trop pour ne pas mettre sous pression les Etats-Unis et les autres grands consommateurs », a estimé Dan Smith, analyste chez Oxford Economics.
    Le président américain Donald Trump n’hésite d’ailleurs pas à critiquer l’Opep et ses baisses de production, accusant l’Organisation d’être responsable du niveau élevé des prix du pétrole, et donc du carburant. Il a d’ailleurs réagi de nouveau, jeudi, pour demander à l’Opep d’augmenter sa production. Une demande qui n’a pas eu l’effet escompté par ce dernier, puisqu’après une baisse momentanée « les cours se sont ressaisis quand il est apparu que les destinataires du message allaient faire la sourde oreille », a commenté hier Stephen Brennock, analyste chez PVM. A la mi-2018, l’Opep et ses partenaires avaient adopté une tactique opposée face à la colère du président américain quand ils avaient accepté d’assouplir leur accord avant que les Etats-Unis n’appliquent des sanctions sur les exportations de pétrole de l’Iran. Mais les Etats-Unis, à la dernière minute, avaient accordé des exemptions à certains importateurs, et les prix de l’or noir avaient lourdement chuté au quatrième trimestre. Depuis, l’Opep a durci les termes de son accord, et Washington a pris pour cible l’industrie pétrolière d’un autre de ses membres, le Venezuela.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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