Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Karim Tabbou critique les dernières annonces de Gaïd Salah

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Karim Tabbou critique les dernières annonces de Gaïd Salah

    Pour Karim Tabbou, coordinateur de l’Union démocratique et sociale – un parti non agréé-, ce qui se passe actuellement au sommet de l’État n’est que manœuvres et jeu politique.

    « Il y a une tentative de transformation d’un mouvement populaire avec des revendications claires, dont le départ de tout le système, en mouvement qui soutient un clan. Le peuple ne préfère pas un clan à un autre. Il veut un état de droit. L’immunité du hirak c’est cette conscience, cette présence de la jeunesse qui ne veut pas voir avorter sa révolution », a expliqué M. Tabbou, invité ce dimanche

    « Peut-être que cette lutte des clans existe, mais d’expérience, on sait que tous ces appareils vont se mettre d’accord quand ils sentiront le danger », ajoute-t-il.

    Évoquant la teneur du dernier communiqué du ministère de la Défense, le responsable de l’UDS s’est montré sceptique, y voyant d’abord une fausse lecture de la situation. « Le chef d’état-major a parlé d’une réunion. Pour sa crédibilité, il devait dévoiler les noms des personnes présentes, saisir la justice et le diplomate étranger dont on parle devait être expulsé si sa présence était confirmée. Mais ce qu’il a fait est un acte politique, car l’acte juridique c’était de déposer plainte et prendre des mesures », estime-t-il.

    Tabbou exprime également son désaccord quant à l’application de l’article 102, tel que suggéré par le chef de l’armée.

    « Je me demande pourquoi cette insistance pour l’application de l’article 102. Il y a d’abord une volonté de gagner du temps car la transition dans ce cas-là durera plus de quatre mois. On veut aussi confier la transition au président du Sénat, ce que le peuple refuse. La rue a demandé le départ de tout le monde. Gaïd-Salah croit encore à la possibilité de gérer la transition par les institutions actuelles », dit Karim Tabou.

    « Avant qu’elles soient juridiques, les dispositions doivent être politiques. Ce pouvoir, avec tous ses appareils, doit comprendre que le peuple veut recouvrer sa souveraineté. Il fallait chercher des solutions politiques et non juridiques, car ce sont eux en premier qui ont violé la constitution. Quand il y a la volonté politique, on ne peut pas être prisonnier d’une loi », ajoute-t-il.

    Sans proposer de mécanismes clairs ni d’échéancier, Karim Tabbou croit que la solution émanera de la rue. « Il faut dire d’abord aux Algériens, par le biais d’un communiqué officiel, que le président Bouteflika est fini. Il faudra annoncer soit sa démission ou sa destitution », suggère-t-il comme début au dénouement de la crise. Pour la suite, M. Tabbou fait confiance au génie du peuple.

    « Le peuple pourra gérer la transition. Dans le peuple, il y a des élites et des compétences. On peut élire une instance présidentielle, on peut désigner dix, vingt ou même mille représentants. Ces élites jeunes et cultivées peuvent réfléchir et élire 3 ou 4 éléments qui constitueront l’instance présidentielle. Cette instance sera surveillée par le peuple. Après son installation, elle aura les prérogatives du président, c’est elle qui prendra les dispositions pour le départ du système. Ensuite il y aura la mise en place d’une instance électorale. Le système nous a habitués à la fraude, l’opération électorale est compliquée. On peut aller même vers un vote électronique, ce n’est pas impossible », propose-t-il, ajoutant que « le peuple a déjà écrit sa constitution à travers les pancartes brandies lors des manifestations ».

    Interrogé sur les informations faisant état de l’arrestation de certaines figures du système, comme Ali Haddad, Karim Tabbou répond que les comptes ne peuvent être demandés que dans le cadre d’un État de droit.

    « Dans un État de droit, tout sera dévoilé. On a parlé de généraux arrêtés pour des faits de corruption, mais ils ont été libérés aussitôt. Le pouvoir veut redorer sa façade sans un aller vers un véritable État de droit. Ni X ni Y ne doivent faire des règlements de compte. Nous ne voulons pas que ce mouvement soit un moyen de régler des comptes à l’intérieur de la coupole », conclut-il.

    TSA

  • #2
    « Il y a une tentative de transformation d’un mouvement populaire avec des revendications claires, dont le départ de tout le système, en mouvement qui soutient un clan. Le peuple ne préfère pas un clan à un autre. Il veut un état de droit. L’immunité du hirak c’est cette conscience, cette présence de la jeunesse qui ne veut pas voir avorter sa révolution », a expliqué M. Tabbou, invité ce dimanche
    Il a tout compris Tabou... le peuple n'a pas à prendre position pour un clan ou un autre ....

    Ya tnahaw ga3

    Commentaire


    • #3
      l y a une tentative de transformation d’un mouvement populaire avec des revendications claires, dont le départ de tout le système, en mouvement qui soutient un clan.
      Exactement
      hay ennas li te3ref tahdar

      c'est ce que je dis depuis ce matin !

      Commentaire


      • #4
        Il va falloir l'ecrire dans toutes les langues :

        Bagages & Degager

        Commentaire


        • #5
          On ne construit pas un état de droit en se recueillant aux chevet de Larbi Zitout et Amirdz !!


          hada ganit n'jibouh

          Commentaire


          • #6
            oui c'est tiede sans réelle impact et c'est surtout trop tard



            ana markedch gaa et je ne suis pas politicien ni rien et j'ai appelé mon ami car j'ai eu peur vers 2h du matin !!!



            le peule est sorti hier et je le vois partout là maintenant la peur c'est installée

            Commentaire


            • #7
              Exactement
              hay ennas li te3ref tahdar

              c'est ce que je dis depuis ce matin !
              donc ta3ref tahder héhéhé

              Il a raison, Tabou. yatn7aw ga3, ya3ni ga3...Gaid inclus

              Commentaire


              • #8
                Ya dj'ma3a il faut se remettre sur Facebook pour éveiller les consciences ...

                faut pas céder au chantage de Gaid Salah ...

                Bachi ...mdrrr

                Commentaire


                • #9
                  le peule est sorti hier et je le vois partout là maintenant la peur c'est installée
                  pourquoi peur ?

                  Commentaire


                  • #10
                    Il y a une tentative de transformation d’un mouvement populaire avec des revendications claires
                    un nouveau gouvernement est lancer dans quelque instants
                    dz(0000/1111)dz

                    Commentaire


                    • #11
                      Je ne sais pas quel age il a ce Tabou , mais il me semble plein de fougue ? Il faut arreter tout et faire confiance au genie du peuple ,dit-il ? C'etait valable en 1954 ou on n'avait pas une economie susceptible de s'arreter , pas de fonctionnaires ni de retraités à payer chaque fin de mois ?! Donc le pays n'a pas besoin de revolution mais juste d'un changement vers plus de transparence assurée par des mecanismes qui existent partout ailleurs chez les pays avançés .
                      une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X