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Khalid Cheikh Mohammed est passé aux aveux sur ces attaques et sur plusieurs autres actes terroristes lors d'un interrogatoire au centre de détention de Guantanamo, à Cuba.
Le document qui retranscrit cet interrogatoire établit un lien direct entre Mohammed et des dizaines de complots terroristes avortés ou menés à bien parmi les pires ces 15 dernières années - et d'autres encore qui ne se sont pas concrétisés. En tout, des milliers de personnes sont mortes dans des opérations dirigées par le présumé terroriste.
Dans sa déposition, Mohammed confirme le lien entre Al-Qaïda et des complots du début des années 1990 avec lesquels l'organisation terroriste avait été auparavant connectée, dont un premier attentat à la voiture piégée au World Trade Center en 1993. Six personnes liées à des réseaux terroristes internationaux avaient alors été traduites en justice et condamnées à la prison à vie.
Khalid Cheikh Mohammed a également reconnu son implication dans la planification de l'attaque d'une station balnéaire fréquentée par des Israéliens au Kenya en 2002, et l'attaque au missile ratée d'un avion de ligne israélien après le décollage de Mombasa au Kenya. Il a aussi endossé la responsabilité de l'explosion d'une boîte de nuit à Bali, en Indonésie, dans laquelle 202 personnes avaient perdu la vie en 2002.
Il a déclaré avoir planifié des tentatives d'assassinat contre les anciens présidents américains Jimmy Carter et Bill Clinton, des attaques contres des centrales nucléaires américaines et des ponts suspendus à New York, la destruction d'ambassades américaines et israéliennes en Asie et en Australie, des attaques contre des navires de l'armée américaine et des pétroliers à travers le monde, et une tentative de destruction d'une compagnie pétrolière qui, selon lui, appartenait à l'ancien Secrétaire d'Etat Henry Kissinger à Sumatra, en Indonésie.
Au total, Mohammed, qui est soupçonné d'avoir été le numéro 3 d'Al-Qaïda, s'est déclaré responsable de la préparation de 28 attaques individuelles, dont bon nombre n'ont jamais été exécutées.
D'après ce document, il est par ailleurs clair qu'Al-Qaïda voulait abattre un second avion transatlantique lors de l'opération de Richard Reid. Le 22 décembre 2001, ce Britannique avait été maîtrisé par des passagers et membres de l'équipage à bord d'un vol Paris-Miami de la compagnie American Airlines alors qu'il tentait d'allumer des explosifs dissimulés dans ses chaussures. Condamné à perpétuité, il purge sa peine dans une prison américaine.
La transcription rendue publique mercredi par le Pentagone mentionne également une plainte de Mohammed selon laquelle il aurait été torturé par la CIA. Interrogé sur ces tortures, le terroriste présumé n'a pas répondu clairement. S'il s'est plaint de tortures dans un premier temps, il a ensuite affirmé que sa confession fleuve lors de l'interrogatoire à Guantanamo s'est déroulée sans aucune pression, menaces ou contraintes. Le colonel qui l'interrogeait a cependant déclaré que les allégations de torture seraient «consignées pour d'éventuelles investigations» et seraient également prises en compte au regard du statut d'ennemi combattant de Mohammed.
Khalid Cheikh Mohammed est passé aux aveux sur ces attaques et sur plusieurs autres actes terroristes lors d'un interrogatoire au centre de détention de Guantanamo, à Cuba.
Le document qui retranscrit cet interrogatoire établit un lien direct entre Mohammed et des dizaines de complots terroristes avortés ou menés à bien parmi les pires ces 15 dernières années - et d'autres encore qui ne se sont pas concrétisés. En tout, des milliers de personnes sont mortes dans des opérations dirigées par le présumé terroriste.
Dans sa déposition, Mohammed confirme le lien entre Al-Qaïda et des complots du début des années 1990 avec lesquels l'organisation terroriste avait été auparavant connectée, dont un premier attentat à la voiture piégée au World Trade Center en 1993. Six personnes liées à des réseaux terroristes internationaux avaient alors été traduites en justice et condamnées à la prison à vie.
Khalid Cheikh Mohammed a également reconnu son implication dans la planification de l'attaque d'une station balnéaire fréquentée par des Israéliens au Kenya en 2002, et l'attaque au missile ratée d'un avion de ligne israélien après le décollage de Mombasa au Kenya. Il a aussi endossé la responsabilité de l'explosion d'une boîte de nuit à Bali, en Indonésie, dans laquelle 202 personnes avaient perdu la vie en 2002.
Il a déclaré avoir planifié des tentatives d'assassinat contre les anciens présidents américains Jimmy Carter et Bill Clinton, des attaques contres des centrales nucléaires américaines et des ponts suspendus à New York, la destruction d'ambassades américaines et israéliennes en Asie et en Australie, des attaques contre des navires de l'armée américaine et des pétroliers à travers le monde, et une tentative de destruction d'une compagnie pétrolière qui, selon lui, appartenait à l'ancien Secrétaire d'Etat Henry Kissinger à Sumatra, en Indonésie.
Au total, Mohammed, qui est soupçonné d'avoir été le numéro 3 d'Al-Qaïda, s'est déclaré responsable de la préparation de 28 attaques individuelles, dont bon nombre n'ont jamais été exécutées.
D'après ce document, il est par ailleurs clair qu'Al-Qaïda voulait abattre un second avion transatlantique lors de l'opération de Richard Reid. Le 22 décembre 2001, ce Britannique avait été maîtrisé par des passagers et membres de l'équipage à bord d'un vol Paris-Miami de la compagnie American Airlines alors qu'il tentait d'allumer des explosifs dissimulés dans ses chaussures. Condamné à perpétuité, il purge sa peine dans une prison américaine.
La transcription rendue publique mercredi par le Pentagone mentionne également une plainte de Mohammed selon laquelle il aurait été torturé par la CIA. Interrogé sur ces tortures, le terroriste présumé n'a pas répondu clairement. S'il s'est plaint de tortures dans un premier temps, il a ensuite affirmé que sa confession fleuve lors de l'interrogatoire à Guantanamo s'est déroulée sans aucune pression, menaces ou contraintes. Le colonel qui l'interrogeait a cependant déclaré que les allégations de torture seraient «consignées pour d'éventuelles investigations» et seraient également prises en compte au regard du statut d'ennemi combattant de Mohammed.
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