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Transition : Les Propositions du FFS

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  • Transition : Les Propositions du FFS



    Le parti du Front des forces socialistes (FFS) a appelé les acteurs politiques et sociaux à entamer des contacts et des rencontres en vue de la tenue d'une "conférence nationale souveraine de dialogue" pour parvenir à un "changement radical du système", a indiqué dimanche à Alger Ali Laskri, membre de l'instance présidentielle du parti.

    Intervenant au cours d'une conférence de presse pour présenter l'initiative politique du parti pour "l'avènement de la deuxième République", M. Laskri a appelé à "l'amorce d'un dialogue à travers une conférence nationale souveraine avec la participation de tous les acteurs politiques et sociaux autonomes, les syndicats autonomes, les personnalités indépendantes, les universitaires et les représentants du mouvement citoyen dans toutes ses composantes".

    Selon M. Laskri, le FFS considère que "l'urgence est d'engager le pays sur la voie d'une véritable construction démocratique de l'Etat et de la société", précisant qu'"aucun parti n'a été contacté pour le moment" en vue d'engager des pourparlers de sortie de crise.

    Une "Convention nationale de suivie et de contrôle de la transition"

    Pour ce faire, le FFS propose la mise en place d'institutions de transition qui seront chargées de gérer "une période de transition qui soit la plus courte possible", avec la tenue d'une "convention nationale de suivie et de contrôle de la transition (CNSCT) dont la composite sera définie par les participants à la conférence souveraine de dialogue", précisant que la CNSCT sera chargée notamment de "veiller à l'application effective des mesures prises d'un commun accord et de strict respect des engagements contenus dans le pacte politique".

    Une "Instance de suppléance chargée de légiférer par ordonnance"

    Le plus vieux parti de l'opposition en Algérie suggère aussi la mise en place d'une "instance de suppléance, chargée de représenter l'Etat, de légiférer par ordonnance, d'orienter et de surveiller le gouvernement de transition avec l'approbation de la CNSCT".

    Un "Gouvernement de transition, investi par la convention nationale"

    Le FFS propose également la formation d'un "gouvernement de transition, investi par la convention nationale devant laquelle il est responsable et chargé de mettre en œuvre les délibération et recommandations de celle-ci pour gérer les affaires courantes", estimant que le Parlement "doit être dissous au terme de la mandature présidentielle, car les institutions de transition auront pour mission essentielle de réunir toutes les conditions nécessaires à l'organisation d'une double consultation électorale".



    APS

  • #2
    Le Texte :

    Le FFS considère que la poursuite du combat pacifiquement pour instaurer un état de droit démocratique et social selon la Déclaration de 1er Novembre et de la Plateforme de la Soummam est une exigence historique et politique. Aujourd’hui le FFS interpelle et met en garde les responsables à tous les niveaux pour placer l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de toutes considérations.

    Le FFS considère que l’urgence est d’engager le pays sur la voie d’une véritable construction démocratique de l’état et de la société.

    Le FFS considère que le départ du système et de ses représentants est une condition sine qua non pour créer un climat de confiance dans la société en vue de l’amorce d’un processus politique pour une transition démocratique et l’ouverture d’un véritable dialogue.


    I. Le dialogue


    Le FFS propose à ce que ce dialogue se fasse à travers une conférence souveraine avec la participation de tous les acteurs politiques et sociaux autonomes, les syndicats autonomes, les personnalités indépendantes, les universitaires et les représentants du mouvement citoyen dans toutes ses composantes autour de:

    1. l’arrêt immédiat des harcèlements judiciaires et des menaces contre les militants des partis politiques, du mouvement associatif, des syndicalistes, des militants des droits de l’Homme, des journalistes et autres ;
    2. la libération de tous les détenus d’opinion ;
    3. l’arrêt immédiat du bradage des richesses nationales.

    Les différents acteurs doivent s’engager publiquement et sans ambiguïté autour d’un pacte politique comprenant :

    1- La concrétisation des idéaux de Novembre et des résolutions du Congrès de la Soummam, qui définissent la construction démocratique de la Nation Algérienne ;

    2- L’instauration de la paix, de la démocratie, de la justice sociale et l’Etat de droit ;

    3- L’autodétermination individuelle et collective des algériennes et des algériens ;

    4- Le respect des droits de l’Homme tels qu’ils sont énoncés par la déclaration universelle et les conventions internationales ;

    5- La non utilisation de la religion à des fins politiques ;

    6- Le rejet de la violence comme moyens d’expression ou comme moyen de gestion, de règlement des conflits et d’accession au pouvoir ;

    7- Le droit d’association et de constitution de partis politiques ;

    8- La séparation des pouvoirs ;

    9- L’organisation d’élections libres, honnête et le respect de la volonté populaire.


    II. Les institutions de transition


    Elles seront chargées de gérer une période de transition qui soit la plus courte possible :

    1. La Convention Nationale de Suivi et de Contrôle de la Transition (CNSCT)

    C’est l’instance souveraine durant la période de transition, sa composition sera définie par les participants à la conférence souveraine de dialogue.
    Elle sera chargée notamment :

    a) De veiller à l’application effective des mesures priseuse commun accord et au strict respect des engagements contenus dans le pacte politique ;

    b) D’agréer les personnalités devant siéger au gouvernement de transition ;

    c) Élaborer l’ensemble du dispositif électoral (assainissement du fichier électoral, du découpage électoral, de la loi électorale ainsi que les modalités de surveillance nationale et internationale du processus électoral) ;

    d) De fixer le calendrier électoral dans sa globalité avec l’élection d’une assemblée constituante comme première étape ;

    e) De mettre en place une instance de suppléance de l’institution présidentielle au terme de la mandature actuelle.

    2. L’Instance de suppléance

    L’Instance de suppléance est chargée de représenter l’Etat et de légiférer par ordonnance sur les questions d'intérêt national, d’orienter et du surveiller le gouvernement de transition avec l’approbation de CNSCT (convention nationale de suivi et contrôle de la transition)

    3. Un gouvernement de transition

    Un gouvernement de transition investi par la convention nationale devant laquelle il est responsable, il est chargé de mettre en œuvre les délibérations et les recommandations de celle-ci et expédier les affaires courantes.

    L’Assemblée Populaire Nationale et le Conseil de la Nation qui sont les deux béquilles du système seront dissoutes au terme de la mandature présidentielle actuelle. Les institutions de transition auront pour mission essentielle de réunir toutes les conditions nécessaires à l’organisation d’une double consultation électorale: d’abord l’élection d’une Assemblée Nationale Constituante suivie de l’élection présidentielle.

    L’Assemblée Constituante élue avant la fin de l’année 2019 est une condition sine qua non pour restituer au peuple algérien son droit à l’autodétermination.

    L’institution militaire détentrice du pouvoir réel dans notre pays, est plus que jamais interpellée à assumer son rôle et ses missions à savoir l’unité du peuple, la sécurité nationale et l’intégrité territoriale ; elle ne peut être que la garante du respect de ce processus de transition.

    Comme énoncé dans la résolution du Congrès de la Soummam qui spécifie la primauté du politique sur le militaire, son retrait du champ politique doit être effectif et définitif.

    La communauté internationale doit être également présente par le biais d’une représentation officielle du Secrétaire général des Nations Unies.
    Elle sera chargée de l’observation de ce processus historique mené par les Algériens et pour les Algériens en Algérie sans aucune ingérence étrangère.

    De l’Assemblée Nationale Constituante a la deuxième République

    La raison d’être du FFS est de réaliser pacifiquement, les aspirations politiques économiques et sociales du peuple algérien en ayant toujours à cœur la préservation en toutes circonstances de l’unité, de la cohésion nationale et de la souveraineté du peuple.

    Le FFS été de tout temps une force de proposition pour une issue pacifique et négociée à la crise.

    Pour le FFS, c’est le pouvoir constituant qui définit le pouvoir constitué et non l’inverse, le pouvoir constituant revient au peuple.

    L’élection au suffrage universel d’une Assemblée Constituante est l’unique source de légitimité.Il appartient à cette Assemblée Constituante de doter le pays d’une Constitution qui garantisse l’avènement de la deuxième République, pour rompre avec la récurrence des révisions constitutionnelles qui vise à maintenir les rapports de force au sein du système et perpétuer le statu quo politique et l’instabilité des institutions.

    La crise morale, politique, économique et sociale trouve leurs sources dans l’absence d’un consensus national dans le pays. Les Algériennes et les Algériens sont conscients que le statut quo politique est intenable, les Algériennes et les Algériens rejettent dans leur majorité les extrémismes et sont attachés à la paix civile et à la cohésion nationale.

    Les femmes et les hommes de ce pays sont conscients de la gravité du moment, ils savent que la poursuite des options actuelles est de nature à compromettre l’avenir, ils savent qu’il faut changer le système, ils veulent que ça change.

    L’enjeu principal, aujourd’hui pour trouver une issue à la crise nationale et de préserver l’avenir pour toutes les Algériennes et de tous les Algériens est la construction du consensus national et populaire sur les questions fondamentales, qui s’organisera autour d’un pacte politique qui garantira la démocratie politique, la citoyenneté et le progrès.

    Concrètement, il s’agit du respect du pluralisme politique, syndical, culturel et de la garantie des libertés fondamentales.

    Afin de parvenir à un changement radical du système et ouvrir la voie d’une Deuxième République, tels qu’exprimés par le peuple Algérien lors de sa révolte pacifique en marche, le FFS appelle les acteurs politiques et sociaux autonomes à entamer des contacts et des rencontres en vue de la tenue d’une conférence souveraine de dialogue.

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    • #3
      La Convention Nationale..

      J'aime bien le concept..
      Il rappelle celui de la révolution française.. lol

      La convention nationale est l'assemblée qui dirige la République française du 21 septembre 1792 au 26 octobre 1795. Elle succède à l'Assemblée législative et précède le Directoire.

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      • #4
        Pauvre FFS !!
        Ça n’intéresse personne !
        Pas même un marocain du forum..
        Pas même un algerien ayant à cœur le pays

        Dommage.. je le trouve bien Ali Laskri !
        Il habite ma ville.. dans une cité parmi le peuple !
        Un politicien simple sans le moindre signe extravagant..
        Sa maison familiale est en chantier depuis des lustres... et à ce jour, il n'a toujours pas le carrelage meskine..
        Son programme politique subira le même sort.. et restera incomplet je présume

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        • #5
          pour que ça fonctionne,il faut une fusion des énergies entre le FFS et les autres courants issus de la société civile ,l’opposition politique est trop divisée et l'initiative se trouve du coté du clan présidentiel qui donne toujours le la .
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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          • #6
            Nous voilà deux à porter la dépouille de la Convention Nationale !
            Je commençais à m'effondrer sous le poids.. lol

            Ok.. merci.. j'ai compris !!
            L'initiative arrive trop tôt..
            Je transmettrais

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            • #7
              Qu'est ce qu'il raconte ce Laskri?

              Quelle ironie, de tous les noms possibles, nous avons un Laskri qui propose la transition.

              Tessemma l'armée fiha fiha walaw ramziyan

              Moi je pense que l'auto-réformation de l'armée est un prérequis a une transition réussie. Sinon, ce sera une perte de temps, et potentiellement une regression supplementaire.

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              • #8
                l'essai doit être transformé ,une initiative ou un ensemble d’initiatives doivent déboucher sur une plate forme politique ayant l'assentiment de tous les acteurs de la société civile ,elle fera office du programme officiel du peuple pour les mois à venir,sinon,on sera tous encore la à décoder les discours d'un gaid ou d'un bédoui.
                ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                • #9
                  Sa maison familiale est en chantier depuis des lustres... et à ce jour, il n'a toujours pas le carrelage meskine..
                  Ça mérite un grand respect et point une moquerie, un homme qui n'a pas vendu son âme.

                  Commentaire


                  • #10
                    L'idée est bonne mais le support laisse a desirer quand on parle de projet collectif on commence par le proposer aux autres et non en faire une vitrine partisane et cela m'etonne du FFS qui a en son sein la fine fleur de la politique et les reseaux pour etre actif

                    Commentaire


                    • #11
                      Ça mérite un grand respect et point une moquerie, un homme qui n'a pas vendu son âme.
                      Tu adore la fitna !!!
                      Commentaire dégueulasse !
                      Mon commentaire se voulait respectueux.. yal fahem

                      Commentaire


                      • #12
                        Il est temps qu'on écoute un peu le parti d'Ait Ahmed qui s'est battu pour une Algérie démocratique depuis 62 pendant que les autres applaudissaient à chaud coeur les dictatures successives de Ben Bella à Bouteflika et bientôt Gaid.

                        Commentaire


                        • #13
                          Tu adore la fitna !!!
                          Commentaire dégueulasse !
                          Mon commentaire se voulait respectueux.. yal fahem
                          L'éloge de 9faza dans cette logique il ne l'est pas mais coté politique c'est un wissam
                          une question de valeurs.

                          Commentaire


                          • #14
                            Voilà ce que j'aime dans le FFS.. le cran !..
                            Il appelle au dialogue en abordant (en premier) les questions qui fâchent..
                            Des observateurs de l'ONU aux élections et le maintien de l'ANP dans les casernes !

                            Qui dit mieux ?..

                            IL PRÉCONISE UNE CONFÉRENCE NATIONALE SOUS OBSERVATION DE L’ONU

                            Le FFS présente sa “feuille de route”

                            Le parti propose l’ouverture d’un dialogue à travers une conférence nationale avec la participation de tous les acteurs politiques et sociaux autonomes, les représentants du mouvement citoyen dans toutes ses composantes.

                            Alors que les convulsions au sein du régime continuent de rythmer la vie politique nationale, le Front des forces socialistes (FFS) a, de nouveau, présenté hier une initiative politique, une espèce de “feuille de route”, pensée comme une alternative à l’impasse politique actuelle, sous supervision de l’ONU. “Le FFS propose l’ouverture d’un dialogue à travers une conférence nationale avec la participation de tous les acteurs politiques et sociaux autonomes, les syndicats autonomes, les personnalités indépendantes, les universitaires et les représentants du mouvement citoyen dans toutes ses composantes”, a annoncé, hier, Ali Laskri, membre de l’instance présidentielle lors d’une conférence organisée au siège du parti à Alger. Outre une convergence sur “l’arrêt immédiat des harcèlements judiciaires et des menaces contre des militants politiques, défenseurs des droits de l’Homme, des acteurs de la société civile et des journalistes”, “la libération des détenus d’opinion” et “l’arrêt immédiat du bradage des richesses nationales”, les participants à la conférence devraient s’engager, selon le FFS, autour d’un “pacte politique”. Ce pacte comprend notamment : la concrétisation des idéaux de Novembre et du Congrès de la Soummam, l’instauration de la paix, de la démocratie, de la justice sociale et de l’État de droit, l’autodétermination individuelle et collective, le respect des droits de l’Homme, la non-utilisation de la religion à des fins politiques, le rejet de la violence comme moyen d’expression, de règlements des conflits ou d’accès au pouvoir, le droit d’association et de constitution de partis, la séparation des pouvoirs et l’organisation d’élections libres.
                            Aussi, la conférence se chargera de mettre en place des “institutions de transition” chargées de gérer une période de transition qui sera la plus courte possible : il s’agit de la convention nationale de suivi et de contrôle de la transition dont la mission, une fois sa composante définie par la conférence, sera“de veiller à l’application des mesures prises et des engagements pris”, “d’agréer les personnalités devant siéger au gouvernement de transition”, “d’élaborer l’ensemble du dispositif électoral”, “de fixer le calendrier électoral dans sa globalité avec l’élection d’une assemblée constituante comme première étape”, laquelle devrait intervenir avant la fin de l’année en cours, et “de mettre en place une instance de suppléance de l’institution présidentielle au terme de la mandature actuelle”. L’instance de suppléance, selon Laskri, est chargée de représenter l’État, de légiférer par ordonnance, d’orienter et de surveiller le gouvernement de transition avec l’approbation de la CNSCT.

                            Le FFS estime également que les deux Chambres parlementaires doivent être dissoutes au terme de la mandature actuelle. Quant à l’armée, “détentrice du pouvoir réel dans le pays” — qui doit se confiner à ses missions institutionnelles et dont le retrait du champ politique doit être effectif et définitif — “elle ne peut être que la garante du respect” de ce processus de transition, préconise le FFS. Le parti va entamer les contacts à compter d’aujourd’hui.

                            Gaïd Salah veut pérenniser le système

                            Comme nombre de partis de l’opposition, le FFS n’a pas manqué de s’interroger sur la sortie du général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, lequel a plaidé en faveur du recours à l’application des articles 102, 7 et 8 de la Constitution, présentés comme “l’unique solution à la crise”. “Il intervient à quel titre ?”, s’est demandé Ali Laskri. Selon lui, Gaïd Salah, par ses références à la Constitution de Bouteflika, rejetée par le parti, “tente de mettre les balises pour pérenniser un système que le peuple rejette”. “Il y a des solutions qui peuvent dépasser l’article 102”, précise-t-il encore.


                            Liberté

                            01 Avril 2019

                            Commentaire


                            • #15
                              De toute facon toi Capo a chaque fois que tu vois le mot "Confence Nationale" tu fonds

                              Commentaire

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