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APRÈS LA DERNIÈRE SORTIE DU CHEF D’ÉTAT-MAJOR Le général Toufik répond à Gaïd Salah
L’ancien patron des services de renseignement, le général de corps d’armée, Mohamed Médiene dit Toufik, a réagi, hier lundi, à travers une déclaration écrite, aux graves accusations dont il a fait l’objet, à la suite de l’intervention du chef de l’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, de samedi dernier. L’ancien chef du DRS dément catégoriquement ce qu’ont affirmé des médias à son propos.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Devant la gravité de ces informations, le mettant au centre d’un énorme complot qui viserait la stabilité du pays et de l’institution militaire, et d’intelligence avec des services étrangers, le général Toufik rompt donc avec sa discrétion légendaire pour affirmer que « dans la soirée du 30 mars 2019, la chaîne de télévision Echourouk s’est prêtée volontairement à une manipulation grossière en donnant une information invraisemblable qui ne correspond ni à mon éthique ni à mes principes ». Accusé d’avoir « fomenté ce complot » avec l’ancien Président Liamine Zeroual, Saïd Bouteflika, son successeur à la tête des services, le général-major Bachir Tertag ainsi que des « agents des services français », le général Mohamed Médiene précisera, ensuite : « Je n’ai jamais rencontré, ne serait-ce qu’une seule fois, le personnage des services de sécurité qui est cité comme ayant assisté à cette pseudo-réunion, depuis que j’ai quitté mes fonctions .» Ici, il fait allusion au général Bachir Tertag qui lui a succédé à la tête des services depuis septembre 2015. L’ancien patron du DRS poursuivra, dans sa déclaration, qui s’adresse plus à l’opinion publique qu’au média en question que : « m’accusant d’avoir rencontré des agents étrangers pour évoquer des sujets relevant de la souveraineté nationale est une tentative délibérée de me porter préjudice .»
Connaissant également la nature des relations exécrables entre lui et l’actuel chef de l’état-major de l’ANP, il va également de soi que les propos de Toufik sont destinés aussi bien à ce dernier qu’aux autres membres du Haut Commandement de l’armée. Il écrira, en effet : « Je suis connu à l’intérieur du pays et en dehors pour avoir combattu toutes les ingérences extérieures qu’elles soient politiques, culturelles ou économiques .» Il est clair que ce passage est destiné aux seuls initiés.
Le général de corps d’armée Mohamed Médiene conclura sa déclaration en affirmant que « quelle que soit la gravité des problèmes politiques qui traversent le pays, je ne peux dévier en aucun cas le principe de la défense de la souveraineté nationale. C’est une règle immuable que j’ai toujours respectée dans mon comportement et mes actes ».
A signaler également qu’outre certains médias qui, depuis quelques jours, s’érigent ouvertement comme les porte-parole de l’état-major de l’ANP, le général Toufik avait également été attaqué par l’ancien secrétaire général du FLN, Ammar Saâdani, très proche lui aussi de Gaïd Salah.
K. A.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Devant la gravité de ces informations, le mettant au centre d’un énorme complot qui viserait la stabilité du pays et de l’institution militaire, et d’intelligence avec des services étrangers, le général Toufik rompt donc avec sa discrétion légendaire pour affirmer que « dans la soirée du 30 mars 2019, la chaîne de télévision Echourouk s’est prêtée volontairement à une manipulation grossière en donnant une information invraisemblable qui ne correspond ni à mon éthique ni à mes principes ». Accusé d’avoir « fomenté ce complot » avec l’ancien Président Liamine Zeroual, Saïd Bouteflika, son successeur à la tête des services, le général-major Bachir Tertag ainsi que des « agents des services français », le général Mohamed Médiene précisera, ensuite : « Je n’ai jamais rencontré, ne serait-ce qu’une seule fois, le personnage des services de sécurité qui est cité comme ayant assisté à cette pseudo-réunion, depuis que j’ai quitté mes fonctions .» Ici, il fait allusion au général Bachir Tertag qui lui a succédé à la tête des services depuis septembre 2015. L’ancien patron du DRS poursuivra, dans sa déclaration, qui s’adresse plus à l’opinion publique qu’au média en question que : « m’accusant d’avoir rencontré des agents étrangers pour évoquer des sujets relevant de la souveraineté nationale est une tentative délibérée de me porter préjudice .»
Connaissant également la nature des relations exécrables entre lui et l’actuel chef de l’état-major de l’ANP, il va également de soi que les propos de Toufik sont destinés aussi bien à ce dernier qu’aux autres membres du Haut Commandement de l’armée. Il écrira, en effet : « Je suis connu à l’intérieur du pays et en dehors pour avoir combattu toutes les ingérences extérieures qu’elles soient politiques, culturelles ou économiques .» Il est clair que ce passage est destiné aux seuls initiés.
Le général de corps d’armée Mohamed Médiene conclura sa déclaration en affirmant que « quelle que soit la gravité des problèmes politiques qui traversent le pays, je ne peux dévier en aucun cas le principe de la défense de la souveraineté nationale. C’est une règle immuable que j’ai toujours respectée dans mon comportement et mes actes ».
A signaler également qu’outre certains médias qui, depuis quelques jours, s’érigent ouvertement comme les porte-parole de l’état-major de l’ANP, le général Toufik avait également été attaqué par l’ancien secrétaire général du FLN, Ammar Saâdani, très proche lui aussi de Gaïd Salah.
K. A.