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EL MOUDJAHID-Evolution majeure

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  • EL MOUDJAHID-Evolution majeure

    Des partis et des personnalités de l’opposition se donnant la dénomination des «forces du changement en faveur du choix du peuple», à l’issue de leur réunion d’hier, la septième du genre, ont exprimé leur pleine adhésion à l’application des articles 7, 8 et 102 de la Constitution, et ont appelé à «considérer le slogan du mouvement populaire «Djeich chaâb, khawa khawa» (Armée et Peuple sont frères) comme un message de solidarité avec l’Armée nationale populaire et une affirmation de son adhésion à sa feuille de route pour une sortie de crise». Une telle évolution souhaitable et souhaitée, qui demande à être plus efficiente, s’inscrit dans une logique patriotique et démocratique, dans la mesure où elle refuse «toute initiative octroyant le droit de gérer la période de transition à des forces illégitimes», et dénonce «l’appel de certaines parties à l’ingérence étrangère».
    L’institution militaire, qui s’est clairement rangée du côté du peuple et du mouvement citoyen, en l’accompagnant dans une rupture raisonnée, c’est-à-dire sans heurt et sans violence, avec les acteurs du système, dont la légitimité a été remise en cause, a certainement besoin de plus de soutien et d’appui, de façon organisée et de manière efficace. D’autant plus que cette dernière fait l’objet d’attaques sournoises, prenant diverses formes, avec des résistances actives à sa feuille de route de la part de forces occultes (ou informelles) constituées de figures anciennes et actuelles du système qui tentent de conclure des alliances, chevaucher et encadrer le mouvement citoyen, et lui donner l’orientation qu’ils veulent, c’est-à-dire permettre aux uns de revenir aux affaires et aux autres de maintenir leurs privilèges. La formule que ces derniers tentent de vendre sur les réseaux sociaux, relayés par des titres connus pour leur lien étroit avec le milieu des affaires, consiste, entre autres, à revenir à une instance collégiale non élue, avec tous les attributs et les prérogatives d’un président élu. Une telle formule foncièrement anti-démocratique a conduit le pays, au début des années 1990, dans une impasse dont nous connaissons les conséquences tragiques. Certains peuvent nous dire que le contexte n’est plus le même. Peut-être bien, mais les acteurs n’ont pas tellement changé, même si certains ont été bousculés au profit d’autres parvenus. Or la feuille de route déployée par l’institution militaire veille à la fois à la pérennité de l’État national et à la mise en place d’institutions républicaines légitimes, à travers le retour à la légalité constitutionnelle, la seule qui puisse nous fédérer et nous permettre de travailler ensemble, précisément en ce moment sensible où les tensions (et les passions) sont exacerbées et ont atteint une très grande densité. Il appartient au nouveau président de la République, élu avec le soutien et l’assentiment du peuple, de mener les réformes nécessaires, institutionnelles, économiques et sociales, et de rompre définitivement avec l’ancien système rentier et prévaricateur, et de jeter les bases d’une nouvelle république démocratique et plus forte dans le respect des principes de la Révolution de Novembre.
    Jusqu’à présent, force est de relever que les avancées enregistrées, en si peu de temps, sont certes considérables, mais la situation connaît une sorte de blocage par des entités anticonstitutionnelles soucieuses de la préservation de leurs intérêts particuliers au détriment des intérêts du pays. Aussi, les choses peuvent et doivent aller plus vite et plus loin, afin d’aboutir à une transition courte et réussie qui restitue au peuple sa souveraineté chèrement acquise et confisquée par des prédateurs insatiables. C’est l’esprit et la lettre de l’appel franc lancé hier par le chef d’état-major de l’ANP, un appel d’une grande sincérité qui traduit à la fois la gravité du moment et le grand sens de la responsabilité. La notification hier, dans la soirée, du Président Bouteflika de mettre fin à son mandat, constitue une victoire et une avancée majeure. C’est le début de la fin de tout un système. C’est au peuple de continuer de peser de tout son poids, de manière pacifique et sereine, d’être accompagné par l’Armée nationale populaire, afin que ses aspirations ne soient pas usurpées et que nous sortions le plus vite possible de la crise à laquelle nous sommes confrontés. Une seule revendication nous unit : ouvrir toutes grandes les portes de l’avenir et réunir les conditions d’une élection présidentielle, plurielle, libre et transparente, sans aucune forme de fraude ou de malversation. Osons rêver : ce sera peut-être l’unique slogan de la marche de ce vendredi.
    EL MOUDJAHID
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Ils auraient dû se casser avec leur big boss, ces ploucs du Moujahid.

    On les voit du jour au lendemain retourner leur veste, hier, ils étaient plein côté fakhamatouhou, aujourd'hui, c'est el jeich et patati patata

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    • #3
      Et demain
      l armee dans les casernes
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        bachi est dégoutté

        c'est la realpolitik dont je parlé
        Droite des Valeurs
        Gauche du Travail
        Centre "Intérêt de Mon Pays"

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        • #5
          Ce paier Q.. ne merite pas un topic

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          • #6
            Une seule revendication nous unit : ouvrir toutes grandes les portes de l’avenir et réunir les conditions d’une élection présidentielle, plurielle, libre et transparente, sans aucune forme de fraude ou de malversation. Osons rêver : ce sera peut-être l’unique slogan de la marche de ce vendredi.
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              Une chose est sûre, un peuple uni, peut choisir son destin et il vient de le prouver. Mais le combat n'est pas terminé.

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