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Le retournement de l’armée « ne trompe personne dans l’immédiat », estime Le Monde

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  • Le retournement de l’armée « ne trompe personne dans l’immédiat », estime Le Monde

    Le journal Le Monde a consacré, ce mercredi 3 avril, son éditorial à la démission du président Bouteflika, se montrant prudent sur les intentions de l’armée.

    « La fin d’un règne est acquise. L’avenir reste à inventer, et il est des plus énigmatiques », écrit le grand journal français. « Réprimés, dispersés ou achetés, les mouvements d’opposition ne paraissent pas en mesure de poser les bases d’un processus démocratique et transparent », ajoute-t-il.

    Pour Le Monde, « le retournement de l’armée et son appui aux revendications populaires ne trompent personne dans l’immédiat : elle entend maintenir un système dont elle est le pilier central, soit en assurant la stabilité du processus de transition, soit en le pilotant elle-même ».

    « Il reste au peuple algérien à s’organiser pour poursuivre la refondation qu’il a engagée. Et à continuer de démontrer, dans les mois à venir, l’intelligence collective dont il fait preuve », conclut-il.

    TSA, 03 Avril 2019

  • #2
    Algérie : après la démission de Bouteflika, un avenir reste à inventer

    Editorial. La démission du président mardi soir ne cache pas les ambitions de l’armée algérienne qui entend garder le contrôle du régime. Le peuple doit maintenant s’organiser pour poursuivre la refondation qu’il a engagée.

    Editorial du « Monde ». De Gaulle l’avait dit de Pétain. Le peuple algérien vient de le signifier à Abdelaziz Bouteflika : la vieillesse est un naufrage. Cloué sur une chaise roulante depuis un accident vasculaire cérébral en 2013, muet depuis des années, réélu pour un quatrième mandat en 2014 sans prononcer un mot, ne s’exprimant plus que par le truchement de communiqués laconiques, pathétique marionnette entre les mains d’un entourage opaque, le président algérien a donc fini par démissionner – ou par être démissionné –, mardi 2 avril, trois semaines avant le terme officiel de son mandat.


    Cet épilogue met fin à vingt ans de règne sans partage. Il met un terme à l’existence publique d’un homme qui incarnait, depuis six décennies, l’histoire tourmentée de la nation algérienne. Insurgé de la guerre d’indépendance dès la fin des années 1950, ministre des affaires étrangères entre en 1963 et 1978 sous le règne de Boumediene, rappelé au pouvoir en 1999 à la fin de la terrible guerre civile qui mit aux prises l’armée et les islamistes, Bouteflika avait permis le retour à la paix, mais au prix d’un régime de plus en plus autoritaire, clanique et prévaricateur, adossé aux aléas de la seule rente pétrolière et gazière. Sans offrir aux Algériens, et notamment à la jeunesse, l’avenir auquel ils aspiraient.

    Depuis le 22 février, c’est pourtant ce peuple muselé et méprisé, ce peuple privé de toute représentation politique digne de ce nom qui est en train d’écrire un nouveau chapitre de l’histoire de l’Algérie. Beaucoup le pensaient tétanisé par les drames nationaux et incapable de se réveiller sans plonger le pays dans la répression brutale, voire le chaos. Au-delà de ses fortes spécificités locales, il s’est mobilisé massivement et pacifiquement. En six semaines, faisant mentir toutes les prédictions, il a acculé le président Bouteflika à l’abdication et déjoué toutes les manœuvres dilatoires engagées par le pouvoir qui l’entourait et agissait en son nom.
    Fin d’un règne

    Le 10 février, le président annonçait sa volonté de briguer un cinquième mandat. Dès le 11 mars, il y renonçait et l’élection présidentielle était reportée sine die. Mais, le 18 mars, Bouteflika faisait savoir qu’il entendait prolonger son mandat et promettait une conférence nationale pour réformer les institutions. Le 26 mars, le général Gaïd Salah, chef d’état-major d’une armée qui est depuis l’indépendance la colonne vertébrale du régime, réclamait la mise en œuvre de la procédure établissant l’incapacité du président à exercer ses fonctions. Le 31 mars, un gouvernement de transition était esquissé. Poussé dans ses retranchements, le clan au pouvoir annonçait, le 1er avril, la démission rapide de Bouteflika. Depuis le 2 avril, c’est donc chose faite, après une nouvelle mise en demeure de l’armée.

    La fin d’un règne est acquise. L’avenir reste à inventer, et il est des plus énigmatiques. Réprimés, dispersés ou achetés, les mouvements d’opposition ne paraissent pas en mesure de poser les bases d’un processus démocratique et transparent. Le retournement de l’armée et son appui aux revendications populaires ne trompent personne dans l’immédiat : elle entend maintenir un système dont elle est le pilier central, soit en assurant la stabilité du processus de transition, soit en le pilotant elle-même. Il reste au peuple algérien à s’organiser pour poursuivre la refondation qu’il a engagée. Et à continuer de démontrer, dans les mois à venir, l’intelligence collective dont il fait preuve.

    Editorial, Le Monde, 3/04/2019

    Commentaire


    • #3
      Algérie : après la démission de Bouteflika, un avenir reste à inventer
      il falait écrire Algérie : après la démission de Bouteflika, un avenir reste à se réaproprier''

      normalement le Monde doit exploité l'algerie comme miroire pour se voir. car ce qui se passe actuelemnt en algerie n'est qu'une suite de la periode coloniale.
      le messianisme et l'autocratie basé sur la race et le secret est typiquement judeo chretienne. c'est la ou souffre le peuple français italiens espagnole russe polonais yougoslave.
      le pape c'est retiré et l'ENA l'avait remplacé. avec le meme principe de la gouvernance basé sur l'élite sans preuve du terrain. il se dit fils de Dieu d'accord mais pose les preuves, au moins montre nous un sac d'or et de diamant qui descendent du ciel au lieu d'aller faire des emprunt pour sauver un gouvernement
      ..comment on ne comprend pas il se dit fils de Dieu est un pauvre?? normalement un fils de Dieu est hyper riche...
      voila pourquoi les italiens les espagnole et le français restent toujours a la traine et s'accrochent sur la queue des allemand pour etre tiré...

      le Monde ne fait pas une autocritique, un president que l'opposistion dit qu'il fait des cours d'économie de sociologie etc..Peut etre ce jeune president veut reelement bousculer les choses comme l'avait voulu faire Bouteflika ou Boumedienne ou Degaull mais les reflexes
      sont la, tu ne peux pas controler une main deja eu le reflexe.
      elle travaille independament et des fois tu lui dit
      ''mais tu as prie une chose qui ne t'appartient pas??''
      tu l'as regarde un moment par un processus de reflexion, que cette main a un cerveau a part puisque tu n'as pas reussi a la controler par ton cerveau central..


      les français ont raté la periode de la colonisation pour apprendre, ils entrent avec des savoir prérequits non basé sur la reflexion, mais sur une histoire pleine de chose qui font plaisir et que fouette l'ego, le pauvre aime se dire etre riche pour évaquer son état misérable car sinon il sera mit devant le fait accomplie d'aller apprendre, chose qu'il ne pourra faire..ou qu'il croit ne pas l'atteindre alors que c'est faux.


      le messianisme c'est compter sur un autre pour regler le moindre probléme du quotidient, meme pour balayer devant chez soit.
      il faut un messie pour contruire un petit appartement dit sociale alors que chez les autres peuple et je pense que la france et l'anglettre en allant chez les autres devrait au moins constater que construire ue maison n'est pas si difficile qu'on l'imaginait. ils découvrent leur propre ignorance au lieu de se remettre en cause en revenant chez eux ils ne peuvent se débarrasser de l'égo acquis par des écrits
      rédigés par des misérables voila des centaine d'années..


      leur president comme le notre zsont impregné de messianisme ils doivent etre déchu pour leur faire savoir qu'ils ne peuvent rien faire.
      parceque dans la tete de chacun, il se croit le messi le sauveur
      c'est pourquoi tu entend chez nous comme en france le mot le mot ''sauveur'' je suis venu pour sauver le pays..d'accords mais montre nous ce que tu as entre les mains et on va voir''
      tu te dit sauveur et tu vas taper les portes chez les banquiers chinois, et s'ils exigent des garanties et demande un bisness plan claire , on te ferme les porte et il ne te restera que la finance toxique
      tu vas surement chez un proxenete qui fait travailler une baterrie de femmes pour t'ouvrir une ligne de credit..


      chaque homme pour des raison d'etat peut le faire, mais il faut se débarrasser avant de ce messianisme car tu as 70 millions de français correcte bon travailleur qui peuvent faire le miracle..



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      • #4
        j'espère que nous pourrons les dribbler et leur montrez que l'Algérie nouvelle est déjà naît
        le peuple leur a donné une leçon -- et les meilleurs du monde entier accompagneront notre volonté de vivre libres c'est le meilleur cadeau à offrir à ceux qui sont morts pour que nous puissions un jour vivre cela
        tout dépend de comment va réagir l'armée -- nous avons déjà plusieurs acquis qu'il faut préserver et décoller
        seule richesse du pays sont ses enfants même ceux qui étaient tenté et ont été délinquants un jour ...

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        • #5
          il faut des labos, un redéploiement et la participation de l'armée a la libération du pays
          mais il faut surtout le courage et l'envie de vivre réellement et non faire semblant
          si c'est le cas les meilleurs du monde aideront le pays ... un peu comme au début lorsque ce peuple est arrivé à se liberer physiquement de l'occupation
          savez vous que les plus grands mathématiciens les plus belle matières grises avaient envie d'aider ce pays qui n'a pas accepté eddel
          les personnes sont partis que lorsque en 65 66 le pays n'a pas su faire cela
          oui l'Algérie pourrait décoller inchallah avec la confiance retrouvée entre ses enfants
          mais bon j'attends de voir ... comment cela va évoluer car beaucoup on envie d'autres choses ... car ils ne peuvent exister que dans les eaux troubles et l’opacité

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          • #6
            Macron a lâché ses chiens

            haw , haw , haw, haw...

            Jamais rien n'est positif chez les médias français.. JAMAIS !


            Mdrr..

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            • #7
              La France nous facilite la tache aux Algériens pour comprendre et quoi penser.
              Il faut juste aller dans le sens opposé. Pas besoin de trop se casser la tete.

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              • #8
                lakhdari l'algérie ne se définie pas par négation de la France



                il faut se libérer la tête et avancer et sans complexe mon cher

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                • #9
                  @ FaFa et ses chiens en algerie. !
                  vous vous êtes bien accommodés avec la momie et ses sbires.
                  alors, comme le dit souvent et tres bien tonton Dieudo
                  allez tous vous faire ......
                  ce problème et le notre, et on le resoudra entre nous, on vous a pas attendu pour sortir dans les rues, et reclamer nos droits.
                  Gaid Bermil et tous les autres corrompus , civils et militaires, on les enverra à la poubelle de l’histoire , comme ce fut pour la momie, mais on le fera selon notre agenda et pas la votre.

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                  • #10
                    @Aloha
                    Tout a fait d'accord.
                    Mais ce n'est pas ce que je voulais dire. Les Francais chez eux font ce que bon leur semble. Mais chez nous c'est bien clair qu'ils cherchent a perpétuer leur tutelle sur l'Algerie ou toute la francafrique. Donc on ne peut s'attendre du bien venir de leur cote. Il faut rompre cette relation inéquitable et recommencer a nouveau.

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