SALIMA TLEMCANI - EL WATAN
Les événements s’accélèrent depuis mardi dernier. Dès la remise de la démission forcée du président Bouteflika, ses deux frères ont été assignés à résidence. En attendant la passation des consignes entre le Président sortant et son intérimaire, ils ne doivent plus quitter leur domicile surveillé par des éléments de la Garde républicaine.
Aucune information officielle n’a filtré sur le sort qui leur sera réservé, mais certains n’hésitent pas à évoquer de probables poursuites contre Saïd Bouteflika pour avoir «utilisé» le sceau de la Présidence.
Durant la même nuit, l’ex-chef du FCE (Forum des chefs d’entreprise) et patron du groupe ETRHB, Ali Haddad, a été placé sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur du tribunal de Bir Mourad Raïs et incarcéré à El Harrach, pour une histoire «de trois permis de conduire et deux passeports (algériens)» qu’il avait en sa possession lors de son arrestation au poste frontalier algéro-tunisien, d’Oum Teboul, très tard dans la nuit de samedi à dimanche, à quelques heures seulement de sa mise sous ISTN (interdiction de sortie du territoire national).
Selon des sources bien informées, cette affaire n’a aucune relation avec l’enquête préliminaire ouverte par le parquet d’Alger et confiée à la Gendarmerie nationale sur les «faits de corruption et de fuite de capitaux» dont sont soupçonnées les personnalités concernées par les ISTN. Pour nos interlocuteurs, Ali Haddad pourrait être entendu sur ces faits dans les jours à venir, même s’il est toujours en prison.
Hier, trois de ses employés, son chauffeur et deux magasiniers, qui devaient récupérer des équipements de sa chaîne TV des bureaux de ce qui devait être la télévision de la continuité, dédiée au 5e mandat, ont été interpellés et entendus durant des heures, avant qu’ils ne soient relâchés en fin de journée. Au même moment, le richissime homme d’affaires, Réda Kouninef, proche du cercle présidentiel, s’est vu renvoyé de l’aéroport d’Alger, alors qu’il s’apprêtait à quitter le pays, et son passeport a été confisqué.
Lui-même et deux de ses frères, Noah Tarek et Abdelkader Karim, font l’objet, depuis le 31 mars dernier, d’une ISTN, et devaient remettre leurs passeports au greffe du tribunal de Sidi M’hamed, près la cour d’Alger.
Dans la même matinée, les bureaux de l’homme que l’on présentait comme «l’ombre» de Saïd Bouteflika, situés à Hydra, sur les hauteurs d’Alger, ont été visités par des éléments de la Gendarmerie nationale, alors que trois des membres de la famille Kouninef, Elya Ali, Nael Noa et Yonalin, avaient quitté le pays à destination de Nice, dimanche dernier.
Les événements s’accélèrent depuis mardi dernier. Dès la remise de la démission forcée du président Bouteflika, ses deux frères ont été assignés à résidence. En attendant la passation des consignes entre le Président sortant et son intérimaire, ils ne doivent plus quitter leur domicile surveillé par des éléments de la Garde républicaine.
Aucune information officielle n’a filtré sur le sort qui leur sera réservé, mais certains n’hésitent pas à évoquer de probables poursuites contre Saïd Bouteflika pour avoir «utilisé» le sceau de la Présidence.
Durant la même nuit, l’ex-chef du FCE (Forum des chefs d’entreprise) et patron du groupe ETRHB, Ali Haddad, a été placé sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur du tribunal de Bir Mourad Raïs et incarcéré à El Harrach, pour une histoire «de trois permis de conduire et deux passeports (algériens)» qu’il avait en sa possession lors de son arrestation au poste frontalier algéro-tunisien, d’Oum Teboul, très tard dans la nuit de samedi à dimanche, à quelques heures seulement de sa mise sous ISTN (interdiction de sortie du territoire national).
Selon des sources bien informées, cette affaire n’a aucune relation avec l’enquête préliminaire ouverte par le parquet d’Alger et confiée à la Gendarmerie nationale sur les «faits de corruption et de fuite de capitaux» dont sont soupçonnées les personnalités concernées par les ISTN. Pour nos interlocuteurs, Ali Haddad pourrait être entendu sur ces faits dans les jours à venir, même s’il est toujours en prison.
Hier, trois de ses employés, son chauffeur et deux magasiniers, qui devaient récupérer des équipements de sa chaîne TV des bureaux de ce qui devait être la télévision de la continuité, dédiée au 5e mandat, ont été interpellés et entendus durant des heures, avant qu’ils ne soient relâchés en fin de journée. Au même moment, le richissime homme d’affaires, Réda Kouninef, proche du cercle présidentiel, s’est vu renvoyé de l’aéroport d’Alger, alors qu’il s’apprêtait à quitter le pays, et son passeport a été confisqué.
Lui-même et deux de ses frères, Noah Tarek et Abdelkader Karim, font l’objet, depuis le 31 mars dernier, d’une ISTN, et devaient remettre leurs passeports au greffe du tribunal de Sidi M’hamed, près la cour d’Alger.
Dans la même matinée, les bureaux de l’homme que l’on présentait comme «l’ombre» de Saïd Bouteflika, situés à Hydra, sur les hauteurs d’Alger, ont été visités par des éléments de la Gendarmerie nationale, alors que trois des membres de la famille Kouninef, Elya Ali, Nael Noa et Yonalin, avaient quitté le pays à destination de Nice, dimanche dernier.
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