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Purée ! Il a tout raté !
Même sa sortie !
Je ne veux pas gâcher la fête ! Maudit soit… moi si je joue volontairement aux oiseaux de mauvais augure, mais comme il n’y a aucune barrière solide entre le peu de neurones qui se heurtent dans ma caboche et ma bouche et ma plume, je vous livre tout cru mon sentiment : j’ai l’impression que le « Hirak » est en train d’évoluer de manière souvent imperceptible du… jean-tee-shirt au costume deux-pièces. Voire au costume demi-manche vu que le printemps est déjà là. Comme un envahissement de terrain sous les yeux d’un arbitre qui ne dit rien, ou qui va jusqu’à inciter les gardiens du stade à faciliter l’accès au gazon aux « Nouveaux Supporters ». Peut-être suis-je un brin délirant, peut-être mon esprit divague-t-il, mais des signes que je perçois me confirment l’invasion normalisante. La Derja, les parlés de ma Principauté qui se bousculaient jusque-là aux micros-trottoirs sont aujourd’hui pris de vitesse par des orateurs parfaits arabisants, et dont les résonances vachement ampoulées n’auraient pas dépareillé les CC du FLN les plus blindés ! Les pin’s gros comme le poing s’arborent sur les revers des vestes de costumes comme les lourdes médailles des anciens du Politburo dans les rues de Moscou, lors des défilés commémoratifs. L’essence jeune du mouvement du 22 vire au vieux gazole polluant ! Je préfère le dire maintenant, même au risque d’être traité de parano professionnel : un hold-up a lieu depuis quelques jours et vendredis. Nous avons tous les yeux rivés sur une poignée de « Rapetou » arrêtés et que l’on nous présente comme le mal absolu. Pendant ce temps-là, les cerveaux du « Ocean’s Eleven » vident le seul vrai coffre qui a de la valeur : LA RUE ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
Même sa sortie !
Je ne veux pas gâcher la fête ! Maudit soit… moi si je joue volontairement aux oiseaux de mauvais augure, mais comme il n’y a aucune barrière solide entre le peu de neurones qui se heurtent dans ma caboche et ma bouche et ma plume, je vous livre tout cru mon sentiment : j’ai l’impression que le « Hirak » est en train d’évoluer de manière souvent imperceptible du… jean-tee-shirt au costume deux-pièces. Voire au costume demi-manche vu que le printemps est déjà là. Comme un envahissement de terrain sous les yeux d’un arbitre qui ne dit rien, ou qui va jusqu’à inciter les gardiens du stade à faciliter l’accès au gazon aux « Nouveaux Supporters ». Peut-être suis-je un brin délirant, peut-être mon esprit divague-t-il, mais des signes que je perçois me confirment l’invasion normalisante. La Derja, les parlés de ma Principauté qui se bousculaient jusque-là aux micros-trottoirs sont aujourd’hui pris de vitesse par des orateurs parfaits arabisants, et dont les résonances vachement ampoulées n’auraient pas dépareillé les CC du FLN les plus blindés ! Les pin’s gros comme le poing s’arborent sur les revers des vestes de costumes comme les lourdes médailles des anciens du Politburo dans les rues de Moscou, lors des défilés commémoratifs. L’essence jeune du mouvement du 22 vire au vieux gazole polluant ! Je préfère le dire maintenant, même au risque d’être traité de parano professionnel : un hold-up a lieu depuis quelques jours et vendredis. Nous avons tous les yeux rivés sur une poignée de « Rapetou » arrêtés et que l’on nous présente comme le mal absolu. Pendant ce temps-là, les cerveaux du « Ocean’s Eleven » vident le seul vrai coffre qui a de la valeur : LA RUE ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
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