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l'egypte antique et le dollar

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  • l'egypte antique et le dollar

    j'ai fait par hazard une rotation dans le billet de dollars
    je crois devoir observer un Djinn avec sa barbe du pharaon et la tete qui des pyramide qui lance sa lumière..
    le visage du Djinn n'est pas bien claire le billet etait de faible resolution.. il ressemble a un homme avec une tete de betail
    c'est pourquoi dans les conte sur le roi salomon,
    les rapprochés ont prevenue Salomon que la reine d'egypte pouvait etre une Djinya et il fallait une astuce pour le savoir, lever sa robe pour voir si ces pieds ne sont pas celle d'une chevre..
    un monde fou

    je crois que les etats unis n'est que l'egypte antique..fibali rebelotte
    Moise et la fuite


  • #2
    Ibn Arabi, la nature subtile des Jinns.

    Ibn Arabi, la nature subtile des Jinns.

    de Charles-André Gilis

    Première étude :
    Aperçus sur la doctrine akbarienne des Jinns
    L’auteur explique que ces êtres ont mauvaise réputation mais que cependant, « l’intérêt qu'ils présent pour les sciences ésotériques est considérable. Ils constituent un des degrés fondamentaux de la manifestation universelle , entre les anges et les hommes.
    L’auteur donne ensuite la signification du terme « Jinn ».
    Ce terme vient d’une racine qui signifie « caché aux regards » (ex: Junna=Bouclier).
    En effet, tans une conception traditionnelle corps/ âme/esprit, les hommes se manifestent en tant que corps, et les Jinns se manifestent en tant qu’âme, dans un état subtil qui est invisible pour le commun des mortels : « Ils circulent à l’intérieur des Fils d’Adam de manière insensible, comme le sang« . Dans le Coran, le terme « jinn » désigne aussi l’intériorité de l’homme, au contraire de l’extérieur désigné par « ins ». « Allâh le Très-Haut a créé les esprits du feu et de la lumière, c’est-à-dire les jinns
    et les anges, et les a associés dans le fait d’être cachés aux yeux des hommes, bien qu’ils soient présents parmi eux. Où qu’ils se trouvent, Allâh a placé entre eux et les regards des hommes un « voile caché » de nous : les « jinns » sont les êtres
    cachés de nous par ce voile; nous ne pouvons les voir, sauf quand ils veulent se manifester à nous.
    C’est pour cela qu’Allâh a nommé ces deux catégories d’esprits : « jinns », c’est-à-dire « cachés de nous » et invisibles pour nous. » (Cor., 37, 158)

    « Jinn » signifie donc ce qui n’est pas manifesté, ce qui concerne le monde de l’âme, et donc également les êtres qui occupent ce monde « parmi nous », composé de matière subtile invisible.
    L’auteur explique qu’ensuite, comme les Jinns ne sont cependant pas entièrement spirituels, on les associe aux hommes dans la catégorie des « êtres lourds » (ath-thaqalân). C’est-à-dire que les Jinns vivent aussi dans un monde composé des quatre éléments , cependant ils sont plus "légers" que les hommes.
    Les jinns sont essentiellement « air et feu » tandis que les hommes « terre et eau ».
    Il s’agit d’un degré de réalité différent, d’un point de vue cosmologique.

    Âme/corps, l'auteur explique que l’âme correspond au feu.

    Les jinns constitués de « feu » sont donc dans ce
    monde intermédiaire entre l’esprit et la matière. Ils
    sont à la fois proches des anges et des humains. «
    Ils sont invisibles et peuvent prendre de multiples
    formes. » (p.34) Certains Jinns seraient alors plus
    matériels tandis que d’autres plus spirituels.
    Les premiers sont « ceux qui ont commerce avec les
    hommes : leurs lieux de résidence sont connus et ils
    sont habituellement considérés comme « dangereux
    »; ils peuvent se marier avec les êtres humains,
    négocier et conclure des alliances avec eux; ils ont
    le pouvoir de les servir ou de leur nuire; ils peuvent
    être guidés par eux dans la voie de l’islâm et
    rechercher la compagnie des saints; enfin, ils
    peuvent former des armées et combattre pour les
    hommes; cela est avéré dans l’histoire des peuples
    négroafricains et confirmé dans le Coran à propos
    de Sulaymân :
    « On rassembla pour Sulaymân ses armées
    composées de jinns, d’êtres humains et d’oiseaux »
    (p.35) L’auteur note en bas de page que les «
    armées du roi forgeron Soumaworo Kanté étaient
    des armées de jinns« .
    Dans le chapitre suivant, Charles-André Gilis montre
    en quoi le fait que les Jinns soient composés de feu
    pose problème : « c’est le feu qui engendre la
    recherche du pouvoir contraignant, de la domination
    et de la puissance, car c’est l’élément qui occupe la
    place la plus élevée » (p.38)
    C’est pourquoi Iblis ne s’est pas soumis, il disait que
    comme il était créé de feu, il était nettement meilleur
    que l’homme créé d’argile.
    Cependant, l’eau d’Adam a allégoriquement la
    capacité d’éteindre le feu des Jinns, et la terre est
    plus stable. L’auteur reviendra longuement dans les
    chapitres suivants (p.54 sqq) sur la prééminence de
    l’eau : « le secret présent dans la force de l’eau
    était caché [à Iblis] » (p.54)
    L’eau, passif et associé à la féminité, serait plus fort
    que le feu. (p.58)
    Bien sûr, tous les éléments doivent être réunis pour
    former ce qu’en alchimie on appelle « eau de vie »,
    « eau de feu », « feu liquide », etc (p.61).
    Ibn Arabî conseille donc à quiconque de ne pas
    chercher la compagnie des Jinns.
    L’homme avisé doit fuir les jinns. Ils se mêlent
    constamment de tout et ils sont « les plus ignorants
    au sujet d’Allâh ». Si l’on transpose le discours d’Ibn
    Arabî à notre époque, on pourrait penser qu’il
    s’adresse à ceux qui cherchent à « contacter les
    esprits » ou faire du « channeling » sans précaution
    :
    « Celui qui les fréquente imagine qu’ils peuvent le
    renseigner sur les êtres qui sont dans le cosmos et
    sur le devenir du monde, alors qu’ils ne font que
    reproduire ce qu’ils ont pu entendre et dérober au
    Plérôme supérieur; il imagine qu’il s’agit d’un don
    qu’Allâh leur a conféré, alors qu’il n’en est rien ! On
    n’a jamais vu personne fréquenter les jinns et
    obtenir d’eux une science quelconque au sujet
    d’Allâh. Il n’y a à cela aucune exception. La plus
    haut préoccupation de esprits d’entre les jinns, et le
    meilleur qu’ils puissent donner, c’est la science
    relative aux propriétés des plantes, des arbres, des
    noms et des lettres, qui relèvent de la magie (sîmîa).
    » (p.41)
    Ibn Arabi indique ensuite que ceux qui communiquent
    avec les jinns deviennent orgueilleux et méprisants.
    Comment donc se manifestent les jinns ? « Ils
    peuvent revêtir toutes les formes sensibles qu’ils
    désirent. » Leur nature est instable, « comparable à
    celle des formes engendrées par l’imagination. »
    (p.45)
    On évoque parfois des « tourbillons de vapeurs et
    de fumées » (à ce propos, des petites tornades sont
    rapportées par certains abductés lors de rencontres
    rapprochées, et Castaneda décrit la venue des êtres
    inorganiques par le vent, un courant d’air, un
    tourbillon). La nature « aérienne » des jinns les
    rapproche à nouveau de ce monde intermédiaire,
    l’air dans les doctrines hindoues étant le domaine
    psychique ou la manifestation subtile.

    Charles-André Gilis revient à nouveau, vers le milieu
    du livre, sur l’importance de l’eau et de la femme.
    Selon Ibn Arabi en effet, « Il n’y a, dans tout le
    monde créé, aucune force plus intense que celle qui
    procède de la femme; et cela à cause d’un secret
    que connaissent uniquement ceux qui savent en
    quoi le monde a été existencié et par quel «
    mouvement » Dieu l’a existencié. Il est le produit
    d’un couple de prémisses.
    Ce qui recherche l’union est demandeur et le
    demandeur est dépendant; ce qui est recherché
    pour l’union est demandé, et ce qui est demandé
    détient la force à l’égard de ce qui a besoin de lui.
    Le désir ardent (de celui qui demande) est
    irrésistible. Telle st la situation de la femme au sein
    de l’existence; telle est la Dignité divine qui la
    concerne en propre; telle est la cause de la force
    qu’elle détient. » (p.66)
    Puis l’auteur note que bien que cette fin de cycle
    corresponde à un « obscurcissement », « les
    démons ne peuvent rien contre cette « force intense
    qui procède de la femme » (sakîna) qui est une
    présence victorieuse et pacificatrice dans le coeur
    des vrais croyants. »


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