L’Algérie possède un vrai potentiel viticole
Isabelle Ferrando
Isabelle Ferrando est une vigneronne française ayant un parcours à contre-emploi. Elle a creusé son sillon au sein du club très fermé des meilleurs vignerons dans le monde. Et elle était récemment à Alger.
Isabelle Ferrando a ramené dans ses bagages une recette. Pas celle de la salade provençale, mais celle du goût de son terroir natal, La Provence, dont elle est fière. Son petit coin de «Florence» à elle. Elle a été invitée par l’Institut français d’Alger dans le cadre de la Semaine culturelle et gastronomique intitulée «Goût (good) France», qui s’est déroulée du 16 au 24 mars 2019 à travers les différents instituts français en Algérie. Quand elle parle de sa Provence, elle l’évoque avec passion, avec pédagogie, et surtout vulgarisation : «Je suis née en Provence. Je suis une Provençale. J’ai un rapport affectif avec la culture de la table.
Ce sont les saveurs de mes Noël, de mon enfance. J’ai appris la technique et la technicité.» Contrairement à ce qu’on croit, Isabelle Ferrando a changé complètement de vie, pour devenir…vigneronne. Cela ne s’invente pas. Cadre supérieure dans une grande banque française, Isabelle Ferrando a tout laissé choir pour changer de vie, de métier. Elle a délaissé sa fonction de col blanc, délaissé les chiffres et les lettres pour une profession de foi : une nouvelle vocation viticole. Et elle y a cru grandement. Le monde des grands et réputés crus. Et ce, après avoir suivi une formation de deux ans, en alternant pratique et technicité.
En 20 ans de métier, Isabelle Ferrando deviendra une vigneronne de renommée mondiale. L’une des six meilleures vigneronnes de France et propriétaire de l’un des premiers domaines (vignoble) du monde. Elle est devenue un label.Vulgarisant avec passion sa dextérité viticole, Isabelle Ferrando expliquera : «Le Mistral, le galet roulé, le site exercent une influence sur le vin. Sur sa personnalité, son caractère. La caractéristique de la vigne du Châteauneuf du Pape ? C’est qu’elle en taille en gobelets. Donc, tournoyant. Donc, gorgé de soleil… Le vin français est subtil. Tout est dans la nuance. Par rapport, par exemple, à celui californien, qui est exacerbé. On parle ici de minéralité. L’expression d’un vin, ce sont les sels minéraux. Je viens de goûter des vins algériens aux saveurs sublimes, on y trouve du Carignan… ».
«Fleur d’Aboukir, un label»
Ayant goûté des vins algériens, Isabelle Ferrando vantera et fera même l’article du Fleur d’Aboukir, un rosé : «Le Fleur d’Aboukir est un label. En Algérie, il existe un vrai potentiel viticole. Et puis, il y a un terroir. Dans celui de l’Oranais avec des grands vins. Vous avez une culture et un savoir agraire. Vous savez travailler la terre. Tout est réuni pour faire de grands vins…Nous essayons de monter une université du vin à Châteauneuf du Pape. Et proposer une coopération avec le vignoble algérien s’il est intéressé.
En matière d’échange d’expériences. Recevoir les vignerons algériens en France. Leur apprendre nos techniques. Et en échange, venir voir comment on travaille en Algérie pour conduire les vignes. Dans un climat qui est semblable au notre (Provence), qui est très méditerranéen. Sur quoi, on peut avoir des réflexions communes. Avec le réchauffement de la planète, je crois que vous avez des conditions climatiques très arides, cela peut nous inspirer et réfléchir avec vous sur la façon de travailler, bien sûr. J’ai eu au téléphone les vignerons d’Aboukir. Mais je dois revenir et passer du temps dans le vignoble oranais. Je suis intéressée…». C’est sûr, Isabelle Ferrando a la cote… du Rhône.
Isabelle Ferrando
Isabelle Ferrando est une vigneronne française ayant un parcours à contre-emploi. Elle a creusé son sillon au sein du club très fermé des meilleurs vignerons dans le monde. Et elle était récemment à Alger.
Isabelle Ferrando a ramené dans ses bagages une recette. Pas celle de la salade provençale, mais celle du goût de son terroir natal, La Provence, dont elle est fière. Son petit coin de «Florence» à elle. Elle a été invitée par l’Institut français d’Alger dans le cadre de la Semaine culturelle et gastronomique intitulée «Goût (good) France», qui s’est déroulée du 16 au 24 mars 2019 à travers les différents instituts français en Algérie. Quand elle parle de sa Provence, elle l’évoque avec passion, avec pédagogie, et surtout vulgarisation : «Je suis née en Provence. Je suis une Provençale. J’ai un rapport affectif avec la culture de la table.
Ce sont les saveurs de mes Noël, de mon enfance. J’ai appris la technique et la technicité.» Contrairement à ce qu’on croit, Isabelle Ferrando a changé complètement de vie, pour devenir…vigneronne. Cela ne s’invente pas. Cadre supérieure dans une grande banque française, Isabelle Ferrando a tout laissé choir pour changer de vie, de métier. Elle a délaissé sa fonction de col blanc, délaissé les chiffres et les lettres pour une profession de foi : une nouvelle vocation viticole. Et elle y a cru grandement. Le monde des grands et réputés crus. Et ce, après avoir suivi une formation de deux ans, en alternant pratique et technicité.
En 20 ans de métier, Isabelle Ferrando deviendra une vigneronne de renommée mondiale. L’une des six meilleures vigneronnes de France et propriétaire de l’un des premiers domaines (vignoble) du monde. Elle est devenue un label.Vulgarisant avec passion sa dextérité viticole, Isabelle Ferrando expliquera : «Le Mistral, le galet roulé, le site exercent une influence sur le vin. Sur sa personnalité, son caractère. La caractéristique de la vigne du Châteauneuf du Pape ? C’est qu’elle en taille en gobelets. Donc, tournoyant. Donc, gorgé de soleil… Le vin français est subtil. Tout est dans la nuance. Par rapport, par exemple, à celui californien, qui est exacerbé. On parle ici de minéralité. L’expression d’un vin, ce sont les sels minéraux. Je viens de goûter des vins algériens aux saveurs sublimes, on y trouve du Carignan… ».
«Fleur d’Aboukir, un label»
Ayant goûté des vins algériens, Isabelle Ferrando vantera et fera même l’article du Fleur d’Aboukir, un rosé : «Le Fleur d’Aboukir est un label. En Algérie, il existe un vrai potentiel viticole. Et puis, il y a un terroir. Dans celui de l’Oranais avec des grands vins. Vous avez une culture et un savoir agraire. Vous savez travailler la terre. Tout est réuni pour faire de grands vins…Nous essayons de monter une université du vin à Châteauneuf du Pape. Et proposer une coopération avec le vignoble algérien s’il est intéressé.
En matière d’échange d’expériences. Recevoir les vignerons algériens en France. Leur apprendre nos techniques. Et en échange, venir voir comment on travaille en Algérie pour conduire les vignes. Dans un climat qui est semblable au notre (Provence), qui est très méditerranéen. Sur quoi, on peut avoir des réflexions communes. Avec le réchauffement de la planète, je crois que vous avez des conditions climatiques très arides, cela peut nous inspirer et réfléchir avec vous sur la façon de travailler, bien sûr. J’ai eu au téléphone les vignerons d’Aboukir. Mais je dois revenir et passer du temps dans le vignoble oranais. Je suis intéressée…». C’est sûr, Isabelle Ferrando a la cote… du Rhône.
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