Une militante du RND estime que le hirak est une "fitna" dirigée par "un système juif"
(A partir de 2'12)
Le parti du Rassemblement national démocratique (RND) a beau répéter son soutien au hirak, ses militants, eux, semblent plutôt mépriser les Algériens sortis manifester depuis le 22 février dernier. Après son porte-parole, Seddik Chihab, qui a affirmé à ses partisans que ce mouvement va s’essouffler, c’est au tour d’une militante de déclarer que “les juifs sont derrière” ces millions d’Algériens sortis exiger le départ du pouvoir en place.
Dans une vidéo partagée par la chaîne de télévision privée Djazaïria One, une militante ayant pris la parole lors de la réunion du bureau de coordination du RND dans la wilaya d’Alger, a déclaré que “nos enfants qui sont sortis ne l’ont pas fait car ils veulent le changement mais parce qu’ils ont été poussés à le faire”.
Elle a rajouté que “nos enfants sont branchés à Internet où des gens les manipulent tandis que nous les regardons faire sans réagir”.
La militante ne s’est pas arrêté “en si bon chemin”, sous-entendant même que ce hirak est une “fitna” dirigé par “un système sioniste”. “Celui qui a fait sortir tous ces gens-là, n’est pas Algérien. C’est un juif. La Fitna ne peut être semée que par un juif. Un Algérien ne peut semer la fitna. Impossible”, a-t-elle rajouté.
Elle a ensuite affirmé, cette fois-ci sur un ton hystérique, que ce “système juif” veut “nuire à l’Algérie”, appelant ses camarades à “ouvrir les yeux”. Ces derniers, après avoir hué la militante, ont fini par ... l’applaudir.
Il ne s’agit pas de la première sortie d’un membre du RND contre le hirak. Mardi, Seddik Chihab, porte-parole du parti, souhaitant rassurer ses partisans, leur affirmait que ce mouvement “finira par se mettre à genoux”.
“Combien de temps ce Hirak pourra-t-il durer ? Un mois, deux, trois, quatre cinq mois ? Il finira par se mettre à genoux et les choses reprendront leur cours normal”, a-t-il déclaré.
Il a rajouté que les partis politiques prennent toujours le dessus, estimant que les citoyens n’ont qu’à se plier aux règles du jeu en choisissant entre les différents programmes politiques.
huffpostmaghreb
(A partir de 2'12)
Le parti du Rassemblement national démocratique (RND) a beau répéter son soutien au hirak, ses militants, eux, semblent plutôt mépriser les Algériens sortis manifester depuis le 22 février dernier. Après son porte-parole, Seddik Chihab, qui a affirmé à ses partisans que ce mouvement va s’essouffler, c’est au tour d’une militante de déclarer que “les juifs sont derrière” ces millions d’Algériens sortis exiger le départ du pouvoir en place.
Dans une vidéo partagée par la chaîne de télévision privée Djazaïria One, une militante ayant pris la parole lors de la réunion du bureau de coordination du RND dans la wilaya d’Alger, a déclaré que “nos enfants qui sont sortis ne l’ont pas fait car ils veulent le changement mais parce qu’ils ont été poussés à le faire”.
Elle a rajouté que “nos enfants sont branchés à Internet où des gens les manipulent tandis que nous les regardons faire sans réagir”.
La militante ne s’est pas arrêté “en si bon chemin”, sous-entendant même que ce hirak est une “fitna” dirigé par “un système sioniste”. “Celui qui a fait sortir tous ces gens-là, n’est pas Algérien. C’est un juif. La Fitna ne peut être semée que par un juif. Un Algérien ne peut semer la fitna. Impossible”, a-t-elle rajouté.
Elle a ensuite affirmé, cette fois-ci sur un ton hystérique, que ce “système juif” veut “nuire à l’Algérie”, appelant ses camarades à “ouvrir les yeux”. Ces derniers, après avoir hué la militante, ont fini par ... l’applaudir.
Il ne s’agit pas de la première sortie d’un membre du RND contre le hirak. Mardi, Seddik Chihab, porte-parole du parti, souhaitant rassurer ses partisans, leur affirmait que ce mouvement “finira par se mettre à genoux”.
“Combien de temps ce Hirak pourra-t-il durer ? Un mois, deux, trois, quatre cinq mois ? Il finira par se mettre à genoux et les choses reprendront leur cours normal”, a-t-il déclaré.
Il a rajouté que les partis politiques prennent toujours le dessus, estimant que les citoyens n’ont qu’à se plier aux règles du jeu en choisissant entre les différents programmes politiques.
huffpostmaghreb
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