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Plan d’accélération industriel : Plus de 400 000 emplois créés au Maroc !

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  • Plan d’accélération industriel : Plus de 400 000 emplois créés au Maroc !

    Plan d’accélération industriel : Plus de 400 000 emplois créés au Maroc !

    5 avril 2019

    Quelque 405 496 postes d’emploi ont été créés depuis le lancement du Plan d’accélération industrielle (PAI), soit 81% de l’objectif fixé pour l’année 2020, a annoncé, jeudi à Rabat, le ministre de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy.

    Dans une présentation sur les résultats d’une étude portant sur l’emploi dans le secteur industriel, réalisée en collaboration avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), les services de la Direction générale des impôts (DGI) et l’Office des changes, Elalamy a précisé que 49% des postes créés sont occupés par des femmes, a indiqué le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, dans un communiqué lu lors d’un point de presse à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil du gouvernement.

    Quelque 21% de ces emplois sont créés par 10% des entreprises mises en place suite au lancement du Plan d’accélération industrielle (2014-2020), a relevé le ministre.

    Il a, en outre, mis en avant le progrès notable en matière d’exportations industrielles du Royaume, passées de 161 milliards de dirhams (MMDH) en 2013 à 240 MMDH en 2018, soit une hausse de 79 MMDH en cinq ans, notant que ce développement s’explique par les bonnes performances enregistrées par certains secteurs, dont l’industrie automobile.

    Les exportations de ce secteur se sont élevées à 65,1 MMDH à fin 2018, contre 31,7 MMDH en 2013, avec l’intégration d’une valeur ajoutée industrielle pouvant atteindre 60% chez certaines sociétés, a fait observer Elalamy.

    De même, les exportations du phosphate se sont situées à 51 MMDH l’année dernière (32 MMDH en 2013), tandis que celles du textile ont augmenté à 38 MDDH (32 en 2013). S’agissant des exportations des industries agroalimentaires, elles sont passées de 21,5 MMDH en 2013 à 32,3 MDH l’an dernier.

    Après un débat approfondi autour de cette présentation, le conseil a salué les résultats en matière de promotion de l’emploi et des exportations, notant que si ce rythme de création de nouveaux emplois dans le secteur industriel est maintenu, il permettrait d’atteindre l’objectif initial (500.000 emplois) en 2019, soit un an avant la date prévue dans le cadre du PAI.

    Au cours de la réunion du conseil, l’accent a été également mis sur la corrélation entre politique de formation et investissements industriels, ainsi que sur l’importance des réalisations accomplies dans les domaines des infrastructures et de la logistique visant l’incitation de ces investissements, et sur la promotion de la communication concernant ce bilan.

  • #2
    Le HCP a publié les principales caractéristiques du marché du travail en 2018. Dans la partie réservée à la population au chômage, la situation des jeunes retient l’attention.

    En 2018, le Maroc comptait 1,17 million de chômeurs sur une population active de 11,98 millions de personnes, soit un taux de chômage de 9,8%.

    Sur le 1,17 million de chômeurs, 65,7% sont des jeunes âgés de 15 à 29 ans, soit une population de près de 767.400 personnes.

    Ces jeunes, en situation de recherche de travail, s’ajoutent à ceux qui ne sont ni en emploi, ni en éducation, ni en formation. Le HCP ne donne pas de chiffres sur cette catégorie mais dans ses précédentes publications, il indique qu’elle représente 28% des jeunes.

    Une situation inquiétante, surtout en milieu urbain. Le 1,17 million de chômeurs sont en effet surtout citadins avec une part de 85%, soit 990.000 personnes. Le HCP n’indique pas non plus la part des jeunes chômeurs citadins dans le total du chômage des jeunes mais ils en représentent naturellement la grande majorité.

    Notons que le taux de chômage des diplômés est globalement élevé : 19,1%. Le chômage des jeunes citadins diplômés, non précisé, est forcément beaucoup plus élevé.

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    • #3
      Les résultats donnés par le gouvernement sont bons mais sont insuffisants pour résorber le chômage des jeunes dont plus de 300 000 arrivent sur le marché du travail chaque année.

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      • #4
        La bataille du chômage est loin d'être gagnée !

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        • #5
          Il faut encore des investissements pour réduire le chômage, mais la tendance est bien enclenchée surtout avec le lancement de PSA

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          • #6
            Bonjour Haddou,

            PSA c'est entre 2500 et 3000 directs sur Kenitra et un peu plus de 1000 personnes sur Casablanca.
            En tout et pour tout peut être 20000 indirects qui sont pour quelques milliers déjà comptabilisés dans les 400 000. Ce n'est pas suffisant.

            Les zones franches et le PAI c'est bien mais Il faut aussi et surtout encourager la création d'emploi par des marocains. Il faut inculquer des le plus jeune âge la culture industrielle et détruire la mentalité de distribution ou speculation immobilière et imposer l'appui des banques...

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            • #7
              imposer l'appui des banques...
              les banques font dans le facile, l'immobilier et les crédits consos.

              le management du risque, ils ne connaissent pas, accompagner des start-ups, rien...d'ailleurs l'état et ses fonds, la fond hassan2 remboursent 20% de l'investissement pour toute ces boites installés en zone franche, et pour les bâtiments construits et pour le matériel acheté...


              et un jeune va les voir, ils vont l'envoyer balader....


              des milliers d'informaticiens quittent le pays sans que quelqu'un ne branche...


              et dire que facebook a payé plus de 20 milliards de $ pour whatsup...

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              • #8
                le management du risque, ils ne connaissent pas, accompagner des start-ups, rien...d'ailleurs l'état et ses fonds, la fond hassan2 remboursent 20% de l'investissement pour toute ces boites installés en zone franche, et pour les bâtiments construits et pour le matériel acheté...


                et un jeune va les voir, ils vont l'envoyer balader....
                Over on ne peux pas comparer les facilités de financement qui s'offre à un grand groupe mondial ou régional avec celui d'un jeune avec des bonnes idées mais avec peu ou pas d'expérience.

                Les investisseurs vont naturellement se diriger vers les secteurs très rentables à courte échéance comme le commerce, l'immobilier, les services, la spéculation financière, la speculation commerciale (intermédiaires), la spéculation immobilière, "l'import-import", le transport de biens ou de passagers clandestins , etc... L'industrie comme l'agriculteur c'est lent et risqué tu mobilises souvent le capital de toute une vie que tu peux perdre assez facilement donc il n'est pas étonnant que les investisseurs soient rares et hésitants dans ce secteur.

                Ensuite la tu as les contraintes culturelles qui font que l'esprit maghrébin et arabe en général ne te prépare pas au leadership et donc la grande majorité des gens sont des suiveurs et non des leaders et automatiquement on le ressent économiquement !
                Dernière modification par LockDown, 10 avril 2019, 08h26.

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