Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le RCD propose d’élire trois personnalités pour la constitution de la Haute instance de transition

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le RCD propose d’élire trois personnalités pour la constitution de la Haute instance de transition

    Le rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) appelle à tirer les conclusions de la grande mobilisation d’hier 22 février. Dans un communiqué rendu public, aujourd’hui, le parti que préside Mohcine Belabbas appelle indirectement au report de l’élection des élections et l’ouverture d’un dialogue en vue d’aller vers une période de transition.

    Dans le cadre de l’installation d’une haute instance de transition, le RCD a émis, ce lundi 08 avril, une proposition relative à l’élection des personnalités habilités à diriger cet organisme qui saura garantir une période de transition harmonieuse.

    « Dans la feuille de route que nous soumettons au débat, nous proposons d’élire trois personnalités qui vont constituer ce qu’on a appelé la Haute instance de transition », indique le RCD dans un communiqué rendu public aujourdhui.

    Le RCD a estimé que la composante de la haute instance de transition pour laquelle il avait plaidé quelques jours auparavant, devrait être choisie dans « les corporations importantes qui sont mobilisées dans ce mouvement ». « Pour les élire, nous avons pensé aux corporations importantes qui sont mobilisées dans ce mouvement: celle des magistrats, celle des enseignants universitaires et les syndicats autonomes qui représentent différents secteurs acteurs de la contestation de l’ordre établi », lit-on dans le communiqué.

    Pour le parti « il est important d’avoir un magistrat dans cette Haute instance pour la réhabilitation de la justice. Qui mieux que les magistrats pourraient agir dans le sens d’une justice indépendante de façon effective », prône-t-il.

    du côté des universitaires, le RCD estime que les enseignants universitaires seront une partie indispensable dans cette instance pour « réhabiliter l’élite, le savoir, la science, l’université ».

    « S’agissant des syndicats autonomes, c’est une manière aussi de réhabiliter la représentation du monde du travail qui a porté le combat pour la dignité malgré une chape de plomb et une répression de tous les jours », souligne le parti.

    POUR LA LÉGITIMITÉ DE L’INSTANCE

    faisant valoir le rôle des magistrats dans la mouvement de protestation populaire, le RCD rappelle que l’Algérie est le seul pays au monde « où à l’occasion d’une révolution, des magistrats sont sortis dans la rue. Ils ont même provoqué l’annulation des élections. À la veille de l’annulation des élections, ces magistrats avaient décidé de refuser d’encadrer le scrutin ».

    allant plus loin dans son argumentaire, le RCD indique que « les enseignants universitaires se sont, eux aussi, impliqués en organisant des débats et en prenant part aux manifestations de rue ». « C’est pareil pour les syndicats autonomes qui ont été jusqu’à refuser de rencontrer Noureddine Bedoui quand il a essayé de les impliquer dans la formation du nouveau gouvernement », explique le parti

    « Ces catégories sociales représentent l’essentiel des Algériens. Un enseignant universitaire par exemple peut être un jeune ou un moins jeune. Il peut être issu d’une famille pauvre ou d’une famille riche. C’est la même chose pour le syndicaliste », souligne le RCD.

    Pour le RCD, cette élection « une manière de donner un minimum de légitimité à l’instance qui va gérer la transition. Nous pensons que cette légitimité issue de la mobilisation est la seule garante de l’encadrement d’une feuille de route sérieuse pour amorcer un changement de système », argue-t-il

    Interlignes

  • #2
    Pourquoi 3 et pas 600 comme proposé par d'autres?
    Et pourquoi ne pas élire un président pour se charger d'organiser ces changements dans un cadre légal? Elire 1 c'est plus simple qu'elire 3 d'autant plus que la constitution énonce clairement comment s'y prendre.

    Commentaire


    • #3
      Un gros paradoxe.
      Comment honnir Bouteflika et accepter de fonctionner selon la constitution de Bouteflika.

      Commentaire


      • #4
        à ce train on va élire même pas un chadi !

        Commentaire


        • #5
          Comment honnir Bouteflika et accepter de fonctionner selon la constitution de Bouteflika.
          Arretons de fonctionner par la haine, la revanche et l'exclusion.

          Bouteflika est parti et nous devons avancer ...

          Les optimistes trouvent des chemins pour avancer, les pessimistes trouvent des raisons pour ne pas avancer

          Commentaire


          • #6
            ce n'est pas de la haine, tu n'as rien compris.
            Je parlais de paradoxe.
            Chasser Bouteflika mais fonctionner sous la constitution de Bouteflika.

            Commentaire


            • #7
              Pourquoi 3 et pas 600 comme proposé par d'autres?
              Pas suffisamment de mobilier. Il y a juste trois chaises à la salle de réunion

              Commentaire


              • #8
                @Bachi

                La Constitution est celle de la République Algérienne, pas de Bouteflika qui, d'ailleurs, ne l'a pas inventé de toutes pièces. Si il y a lieu de la changer, son sucesseur n'aura qu'à soumettre une nouvelle mouture à Réferendum.
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                Commentaire


                • #9
                  harrachi

                  Je ne suis pas d'accord.
                  C'est une constitution bâtie et imposée par Bouteflika.
                  ca n'a jamais été une constitution algérienne puisque ceux qu'elle est censée encadrer n'ont jamais été réellement consultés à son sujet.

                  Commentaire


                  • #10
                    @Bachi

                    Techniquement, c'est la même Constituion d'avant 1999 BACHI. Les seuls points qui ont fait l'objet d'amendements sous l'ère Bouteflika ont trait à la limitation du nombre de mandats et quelques éléments formels relatifs à l'équilibre des pouvoirs.

                    La Constitution algérienne en elle même est bonne et ce n'est donc pas le problème. La problématique est d'ordre politique dans le sens ou Bouteflika impsait sa volonté à des institutions qui étaient peuplės de couillons, de lâches et de gens dénués de tout respect envers leur statut et le rôle que leur accordait cette Constitution. C'est donc un problème de personnel politique et de culture institutionelle et non pas de texte constitutionnel.
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                    Commentaire


                    • #11
                      C'est une constitution bâtie et imposée par Bouteflika.
                      constitution je trouve que c'est le cahier de brouillon de BOUTESRIKA
                      "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

                      Commentaire


                      • #12
                        En attendant l'objectif qui doit unir le peuple, c'est comment éviter le chaos à l'Algérie... avec ou sans constitution ce ci est secondaire ! ...

                        Commentaire


                        • #13
                          Pouvoirs incommensurables à une seule personne.
                          Centralisme à l'exces
                          Aucune indépendances des institutions
                          Aucun pouvoir de controle
                          Aucun contre pouvoir
                          libertés excessivement controlées
                          etc..
                          La constitution du parti unique FLN complétée par Bouteflika pour mourir monarche absolu au koursi est responsable de ce qui est arrivé à l'Algérie et de ce qu'elle vit comme impasse actuellement.

                          Commentaire


                          • #14
                            @Bachi

                            Le modèle centralisateur en question est caractéristique de l'Etat algérien depuis l'indépendance et il était consacré comme tel dans toutes les Constitutions algériennes depuis 1962. C'est pour cela que je te disais que Bouteflika n'a rien inventé en la matière et que ce n'est donc pas "sa Constitution" mais celle de la République Algérienne. Si il faille adopter un nouveau modèle il suffira de modifier ladite Constitution et, pour cela, il existe des procédures constitutionnelles qu'il faut respecter. C'est tout.
                            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                            Commentaire


                            • #15
                              La constitution du parti unique FLN complétée par Bouteflika pour mourir monarche absolu au koursi est responsable de ce qui est arrivé à l'Algérie et de ce qu'elle vit comme impasse actuellement.
                              Je ne suis pas d'accoprd avec toi. Les reformateurs du FLN Mehri-Hamrouche et leur rapprochement avec le FFS Ait Ahmed a donné naissance à la premiere election algerienne libre qui infligea au régime une defaite cuisante en decembre 1991.

                              Malheureusement il arriva ce que tout le monde sait, une decennie noire, une dictature militaire et la venue de Bouteflika ...

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X