Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Crise politique : Mokrane Ait Larbi dévoile ses propositions

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Crise politique : Mokrane Ait Larbi dévoile ses propositions

    Les Constitutions adoptées en Algérie depuis 1963 avaient pour but de soumettre le peuple à la volonté des gouvernants sous couvert de « la souveraineté nationale appartient exclusivement au peuple » et « le peuple exerce sa souveraineté par voie de référendum et par l’intermédiaire de ses représentants élus », a estimé, ce lundi 8 avril, Mokrane Ait Larbi dans une longue contribution publiée sur sa page Facebook.

    « C’est ce qu’on appelle aujourd’hui les articles 7 et 8 de la Constitution. La souveraineté populaire est un principe présent dans toutes les constitutions. Mais est-ce que le peuple algérien a exercé sa souveraineté à travers ses représentants ou à travers le référendum ? », s’est-il s’interrogé.

    Mokrane Ait Larbi explique que le principe de la souveraineté exige des élections locales, législatives, présidentielle et un référendum honnêtes et transparents, exprimant réellement « la volonté du peuple souverain ».

    Un référendum contre le pouvoir

    « La Constitution est-elle respectée par le pouvoir ? Les élections sont-elles libres et honnêtes d’après les normes adaptées par les systèmes démocratiques ? », s’est-il demandé.

    Mokrane Ait Larbi rappelle qu’en 2013 les institutions concernées (Conseil Constitutionnel) étaient incapables d’activer l’article 88 de la Constitution (article 102 actuellement) pour déclarer l’état d’incapacité et de vacance du poste du président de la République après l’admission de Bouteflika à un hôpital parisien suite à un AVC.

    Mokrane Ait Larbi évoque aussi la deuxième nomination de Tayeb Belaïz à la tête du Conseil constitutionnel alors que la loi l’interdit, le dépôt de dossier de candidature de Bouteflika à la présidentielle avec un « faux certificat médical », l’annulation de la présidentielle, la tentative de prolonger le quatrième mandat sans élections et « l’accaparement des prérogatives du président de la République par un groupe non constitutionnel, selon le chef d’état-major de l’armée ».

    La sortie, par millions, des Algériens chaque vendredi (depuis le 22 février) est, selon lui, un référendum contre le pouvoir «en toute transparence et sans fraude ». « C’est la Constitution non écrite du peuple. Pour rappel, la Constitution britannique n’est pas écrite et est respectée par toutes les institutions parce qu’il exprime la volonté effective de la volonté populaire. S’il existe réellement une volonté politique d’appliquer les articles 7 et 8 de la Constitution, cela va inévitablement aboutir à des solutions politiques à la crise des institutions », a précisé Mokrane Ait Larbi.

    Une présidence collégiale et un gouvernement de compétences

    Mokrane Ait Larbi propose une série de solutions politiques à commencer par la désignation en dehors du pouvoir d’une Présidence collégiale.

    Cette présidence aura à former un gouvernement de compétences « acceptée par la population et chargée de missions précises » et à préparer des élections présidentielles dans un délai maximal d’une année après révision de la loi électorale et réactualisation et publication des listes électorales.

    Une commission constituée de personnalités indépendantes se chargera de l’organisation des élections présidentielles. La Présidence collégiale doit garantir les libertés et les droits « et ce qu’a été réalisé par la Révolution pacifique » et annuler le régime d’autorisation imposé à l’organisation des rassemblements et des marches pacifiques.

    La Présidence collégiale doit également garantir l’indépendance de la justice et la poursuite « des têtes de la corruption » avec toutes les garanties légales nécessaires comme le respect de la présomption d’innocence et le droit de la défense.

    Durant cette période, l’armée doit protéger le peuple de la contre-révolution « dont le plan commence à apparaître à travers des déclarations idéologique, particulièrement contre les femmes et la tentative de porter atteinte à certains symboles de la Révolution ».

    « Après son élection, selon les normes des États démocratiques, le nouveau président doit mettre en application son programme pour mettre en place des institutions émanant de la volonté populaire au moyen de la Constitution. Le projet de cette Constitution doit être soumis à un large débat et à un référendum populaire. Le peuple garde le contrôle. Il est le garant de la construction d’une nouvelle Algérie. Ce contrôle s’exerce à travers des élections périodiques, transparentes et honnêtes, permettant au peuple d’exercer sa souveraineté d’une manière totale. Il peut faire chuter par les moyens pacifiques un pouvoir coupable de corruption dans le sens le plus large », détaille Mokrane Ait Larbi.

    Les feuilles de routes proposées par le pouvoir actuellement ne dépassent pas, selon lui, le sacrifice de certaines personnes dans le but de « maintenir le régime corrompu contre le peuple ». « Le premier et le dernier mot doit revenir au peuple souverain », a-t-il conclu.

    TSA
    Dernière modification par sako, 08 avril 2019, 23h07.

  • #2
    Le script writer est la même personne
    New3ou chwiya !

    Commentaire


    • #3
      Un vrai cirque
      Chaque parti présente sa feuille de route, mais sont incapables de se réunir et de s’entendre sur une position commune..

      Commentaire


      • #4
        présidence collégiale
        ils faut plutôt qu'ils aillent dans des collèges pour réapprendre l'essentiel de la vie dans les yeux des collégiens
        c'est un peu comme ce que font les islamistes avec les livres dorés et passent leur temps à se demander s'il faut montrer son oreille droit avec le bras gauche ou droit
        c'est bon khlass ennas aayet men la médiocrité
        tiens regarde ça c'est assez intéressant pour comprendre les enjeux futures
        c'est à partir de la minute 12 ne zappe pas écoute jusqu’à la fin c'est peut etre utile
        et fait écouter à ce Mr et les gars qui doivent aussi retourner au collège

        Commentaire


        • #5
          Encore une feuille de route ?.. lol

          Mdrr..

          Heureusement que ce pays travaille.. et que les gens vont chaque matin faire leur boulot !!
          Sans quoi.. on aurait 40 millions de feuilles sur la table..

          Commentaire


          • #6
            Une présidence collégiale et un gouvernement de compétences


            compétence pour faire quoi humilier le peuple il y en a plein

            pour tourner en rond compétence en quoi ?

            un représentant du peuple est très très très cultivé et pas vide et surtout capable d'écouter mettre en mouvement la société pour avancer rationnellement

            Commentaire


            • #7
              je dis juste une choses si l'armée ne saisi pas la liberté de réellement être une grande armée en donnant réellement la souveraineté au peuple comme a fait le peuple en lui offrant sa confiance ...
              c'est non seulement pas bon pour le pays mais ne suis même pas sur que le pays aura la même carte géographique dans le future ... c'est le grand risque ! je ne vais pas développer c'est évident et c'est le plus grand risque
              C'est très critique et cela demande un courage que seul le peuple est capable d'avoir et d’apprécier
              nous basculerons définitivement dans le camps des pays qui auront une réelle souveraineté et non des pantins et gardiens du pillage de nos ressources !

              Commentaire


              • #8
                je ne sais pas si ce n'est pas trop tard ... malheureusement et que l'armée a choisi une autre option

                Commentaire


                • #9
                  c'est une question de transparence et de courage
                  pour le courage aucun pays ne peut cracher sur le courage d'un peuple comme le notre
                  pour la transparence et le choix, seule l'armée aura ou n'aura pas ce courage

                  Commentaire


                  • #10
                    Concret

                    Mokrane Ait Larbi propose une série de solutions politiques à commencer par la désignation en dehors du pouvoir d’une Présidence collégiale.
                    Il ne clarifie pas l'essentiel : qui seraient les membres de cette "Présidence collégiale" ? Qui doit les "dėsigner" ? Comment savoir qu'ils sont "acceptés par la population" ?
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                    Commentaire


                    • #11
                      Je dis juste une choses si l'armée ne saisi pas la liberté de réellement être une grande armée en donnant réellement la souveraineté au peuple comme a fait le peuple en lui offrant sa confiance ...
                      Une chose est certaine, l’armée ne bougera plus… elle finira par se ranger du cote des forces politiques les mieux structurées..

                      l’opposition n’a pas su élaborer une plate-forme commune pour représenter le mouvement et peser comme force de proposition en face d’un système en déliquescence,

                      Pire, les responsables de partis sont incapables de s’assoir autour d’une table et de se supporter pour le bien du pays, tellement leurs positions idéologique sont inconciliables.

                      Force est de constater que cette belle révolte est aujourd’hui à la dérive…sans meneur et sans plate-forme politique claire.
                      .
                      Dernière modification par sako, 09 avril 2019, 00h22.

                      Commentaire


                      • #12
                        Harrachi

                        "Présidence collégiale" ?
                        Toujours ce chiffre magique de 3 qui revient..

                        Qui doit les "dėsigner"
                        Selon lui.. les magistrats, l'université et les syndicats

                        Comment savoir qu'ils sont "acceptés par la population"
                        Il seront acceptables selon le critère d'un chaoui, d'un kabyle et d'un arabe ;
                        Ou d'un laïc, d'un islamiste et d'un modéré.. va savoir

                        Commentaire


                        • #13
                          l'arme absolue d'un peuple c'est l'union

                          quelque soit les divergences,les idéologies,l’ethnie,la race,etc...pour atteindre ses objectifs,c'est de rester uni pour vaincre le mal .

                          Commentaire


                          • #14
                            Espérons-le qu'on reste unis.. nchallah !
                            Certains semblent certains de pouvoir libaniser ce pays en évitant l'échéance électorale

                            Commentaire


                            • #15
                              @Capo

                              Selon lui.. les magistrats, l'université et les syndicats.
                              Intéressant. Mais, concrètement, ils doivent se réunir quelque part et voter ? Il doit y avoir candidature des concernés ou doivent-ils désigner des gens parmi leurs pairs ? Et, une fois cela fait, quid de la partie "acceptés par la population" ? Comment doit-on acter cette acdeptation ?
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X