Algérie – Un expert en transition énergétique a suggéré, lors d’une émission de la radio Chaîne 3, que la France était derrière l’annulation du méga-projet d’énergie solaire élaboré par l’Algérie et l’Allemagne, dans le cadre du projet Désertec, dans le grand Sahara algérien.
L’invité de la rédaction, Tewfik Hasni, consultant en transition énergétique, pense que la France était pour quelque chose dans la suspension du méga-projet algéro-allemand Désertec, qui visait à créer des fermes de panneaux solaires dans le Sahara algérien et qui pouvait concurrencer le nucléaire français.
« Désertec était considère par certains pays comme une solution à leurs problèmes, mais pour d’autres pays comme la France, c’était une concurrence au nucléaire », a affirmé l’expert. Tewfik Hasni assure que « la France ne pouvait pas accepter Désertec ». « Il y avait une volonté de nous limiter, de nous empêcher d’exploiter ce potentiel électrique solaire. Cela entrait dans une stratégie », a-t-il ajouté avant de rappeler que « le nucléaire est la chasse gardée de certains pays alors qu’avec l’électricité solaire, on venait concurrencer cette chasse gardée ».
Pour illustrer l’importance et l’ampleur du méga-projet de Désertec, Tewfik Hasni a précisé qu’avec un projet pareil, « l’Algérie pouvait livrer 10 fois la consommation énergétique mondiale, et 20 fois la consommation énergétique de l’Europe ».
« Nous sommes passés à côté d’une richesse énorme », a souligné le consultant en transition énergétique. Il a également évoqué la question de la « bonne gouvernance » nécessaire à la mise en œuvre de ce genre de projets.
observalgerie
L’invité de la rédaction, Tewfik Hasni, consultant en transition énergétique, pense que la France était pour quelque chose dans la suspension du méga-projet algéro-allemand Désertec, qui visait à créer des fermes de panneaux solaires dans le Sahara algérien et qui pouvait concurrencer le nucléaire français.
« Désertec était considère par certains pays comme une solution à leurs problèmes, mais pour d’autres pays comme la France, c’était une concurrence au nucléaire », a affirmé l’expert. Tewfik Hasni assure que « la France ne pouvait pas accepter Désertec ». « Il y avait une volonté de nous limiter, de nous empêcher d’exploiter ce potentiel électrique solaire. Cela entrait dans une stratégie », a-t-il ajouté avant de rappeler que « le nucléaire est la chasse gardée de certains pays alors qu’avec l’électricité solaire, on venait concurrencer cette chasse gardée ».
Pour illustrer l’importance et l’ampleur du méga-projet de Désertec, Tewfik Hasni a précisé qu’avec un projet pareil, « l’Algérie pouvait livrer 10 fois la consommation énergétique mondiale, et 20 fois la consommation énergétique de l’Europe ».
« Nous sommes passés à côté d’une richesse énorme », a souligné le consultant en transition énergétique. Il a également évoqué la question de la « bonne gouvernance » nécessaire à la mise en œuvre de ce genre de projets.
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