Ahmed Ouyahia, ex-premier ministre et secrétaire général du RND, a confié, ces derniers jours à son entourage, qu’il envisage de se porter candidat à la prochaine élection présidentielle, selon des sources informées.
Des membres du bureau national, qui s’est réuni lundi 8 avril à Alger, se seraient déclarés prêts à « préparer le terrain » à cette candidature.
M. Ouyahia aurait demandé qu’on lui « organise » des meetings dans certains wilayas pour « redescendre sur le terrain ». « Comment vont-ils faire alors que les responsables d’au moins 15 bureaux de wilayas du RND sont venus s’installer avec leurs familles à Alger. Ils sont incapables de discuter avec la population de leurs wilayas, comment peuvent-ils organiser des meetings ? », s’interroge un ancien dirigeant du RND.
Ahmed Ouyahia, 67 ans, n’a pas caché, par le passé, sa volonté de se porter candidat à la magistrature suprême dans le cas d’un retrait définitif de Abdelaziz Bouteflika.
Il a soutenu les quatre mandats de Bouteflika se retenant à peine de montrer son désir de lui succéder. La démission de Bouteflika, sous la pression de la rue, semble ouvrir une nouvelle fenêtre pour Ouyahia qui a servi l’ex-chef d’État en tant que ministre de la Justice, représentant personnel, chef du gouvernement, Premier ministre et directeur de cabinet à la Présidence de la République.
L’homme et son destin ?
En 2014, avant que Bouteflika annonce, à travers son entourage, son intention de se porter candidat à la présidentielle pour le quatrième mandat, Ahmed Ouyahia avait laissé entendre qu’il était intéressé par la magistrature suprême.
Il a pris soin de reprendre l’expression de l’ancien président français Valérie Giscard d’Estaing sur « la rencontre de l’homme avec son destin ».
Les nouvelles ambitions politiques d’Ahmed Ouyahia, qui semblent l’empêcher de voir que dans la rue les algériens réclament le départ du régime et ses symboles dont il fait partie, peuvent expliquer sa réponse à Seddik Chiheb, sanctionné pour avoir exigé, avec les militants de la wilaya d’Alger, le départ du SG du RND.
Par: Fayçal Métaoui
Des membres du bureau national, qui s’est réuni lundi 8 avril à Alger, se seraient déclarés prêts à « préparer le terrain » à cette candidature.
M. Ouyahia aurait demandé qu’on lui « organise » des meetings dans certains wilayas pour « redescendre sur le terrain ». « Comment vont-ils faire alors que les responsables d’au moins 15 bureaux de wilayas du RND sont venus s’installer avec leurs familles à Alger. Ils sont incapables de discuter avec la population de leurs wilayas, comment peuvent-ils organiser des meetings ? », s’interroge un ancien dirigeant du RND.
Ahmed Ouyahia, 67 ans, n’a pas caché, par le passé, sa volonté de se porter candidat à la magistrature suprême dans le cas d’un retrait définitif de Abdelaziz Bouteflika.
Il a soutenu les quatre mandats de Bouteflika se retenant à peine de montrer son désir de lui succéder. La démission de Bouteflika, sous la pression de la rue, semble ouvrir une nouvelle fenêtre pour Ouyahia qui a servi l’ex-chef d’État en tant que ministre de la Justice, représentant personnel, chef du gouvernement, Premier ministre et directeur de cabinet à la Présidence de la République.
L’homme et son destin ?
En 2014, avant que Bouteflika annonce, à travers son entourage, son intention de se porter candidat à la présidentielle pour le quatrième mandat, Ahmed Ouyahia avait laissé entendre qu’il était intéressé par la magistrature suprême.
Il a pris soin de reprendre l’expression de l’ancien président français Valérie Giscard d’Estaing sur « la rencontre de l’homme avec son destin ».
Les nouvelles ambitions politiques d’Ahmed Ouyahia, qui semblent l’empêcher de voir que dans la rue les algériens réclament le départ du régime et ses symboles dont il fait partie, peuvent expliquer sa réponse à Seddik Chiheb, sanctionné pour avoir exigé, avec les militants de la wilaya d’Alger, le départ du SG du RND.
Par: Fayçal Métaoui
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