Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les algériens dénoncent la répression : « Nous étions pacifiques, nous le resterons »

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les algériens dénoncent la répression : « Nous étions pacifiques, nous le resterons »

    TSA : 10 Avril 2019 à 15:08
    Les étudiants, les enseignants et les syndicalistes sont sortis nombreux, ce mercredi 10 avril, dans les rues d’Alger exprimer leur refus de la désignation d’Abdelkader Bensalah comme président intérimaire de l’État pour une durée de 90 jours.
    « Bensalah dégage ! » est é le slogan le plus partagé à la place de la Grande Poste par les manifestants. Certains présents dénoncent le recours de la police à la manière forte contre les étudiants et contre les syndicalistes.


    « Comment, hier, vous étiez avec nous et aujourd’hui vous nous frappez? », s’interroge, en colère, un enseignant en s’adressant à des policiers empêchant le passage des manifestants vers le lieu de rassemblement. « Mais, apprenez à dire Non, prenez position, vous êtes avec nous ! », insiste-t-il. Les policiers restent imperturbables.
    Une femme s’approche, elle aussi, des agents en tenue et casques bleus. « Mes enfants, ce que nous faisons, c’est pour vous, laissez nous marcher », lance-t-elle, applaudie par la foule. Deux jeunes policiers paraissent gênés, baissent la tête. Plus loin, une autre enseignante crie : « mais, vous faites partie du peuple, de nous, ne les soutenez pas, pensez vous aussi à vos enfants, à l’avenir ».
    « Ni leur gaz ni leur eau ne nous feront plier »

    Riad, un étudiant de l’Université de Bab Ezzouar, dit avoir « bu de l’eau et du gaz », mardi 9 avril, mais ne veut pas céder. « Nous étions pacifiques, nous le resterons davantage, pas question de leur donner l’occasion de nous pousser à la violence, désormais nous avons tout et bien compris », dit-il.
    Mécontent, Farouk, ami de Riad, reprend : « nous ne voulons pas de la bande, Bouteflika ou Bensalah, c’est la même chose. Nous ne voulons pas d’eux, ni leur gaz ni leur eau ne nous ferons plier. Qu’ils le sachent, une fois pour toute ».
    Mohamed, la soixantaine, a de la peine, retient difficilement ses larmes. « Pourquoi ont-ils frappé nos étudiants? Hier, c’était les médecins et aujourd’hui les étudiants? Que veulent-ils enfin? Les faire tous partir? », se demande-t-il. « Vous devriez écrire, sans rien couper, que nous n’allons pas céder, hors de question de revenir à nos maisons, hors de question de les laisser voler encore le pays. L’Algérie nous appartient, nous avons décidé de la reprendre. M’entendez vous, de la reprendre ! », appuie Mohamed.
    « Ayez honte Bensalah, ayez honte. Tu es âgé, respecte ton âge, respecte ce peuple. Bezzaf, dégage ! », lance Salim qui dit avoir quitté son poste de travail pour sortir crier sa colère contre le président intérimaire. Farida et Iman sont des étudiantes en sciences sociales. Elles sont sorties, elles aussi, pour « libérer » le pays. « La répression ? Et alors? Nous allons débarasser le pays de la bande. Nous sommes décidés. Nous irons jusqu’au bout, aujourd’hui, demain et après demain. Yetnahaw gaa ! », crient-t-elles.
    « Cela fait vingt ans qu’ils répriment, à quoi cela a-t-il servi ? »

    Kamel dit que le peuple veut «récupérer » son bien. « C’est le sens que je donne aux articles 7 et 8. Le pouvoir nous appartient, nous le peuple. Nous allons l’arracher s’il le faut, rien nous ne fera reculer, rien. Nous refusons l’application de l’article 102, nous ne voulons pas de Bensalah », dit-il.
    Une universitaire d’Alger intervient pour dire que les algériens ne craignent pas la répression. « Cela fait vingt ans qu’ils répriment, à quoi cela a-t-il servi? Sommes nous revenus en arrière? Non. Ils se trompent lourdement. Désormais, nous ne reconnaissons ni Bensalah, ni le gouvernement Bedoui, ni les deux chambres du Parlement ni le Conseil constitutionnel. Qu’ils partent tous. Et quand je dis qu’ils partent, ils partiront », promet-elle.

  • #2
    C'est extrêmement grave !
    Aucun pays au monde ne va accepter de réprimer un peuple qui a clairement montré au monde entier qu'il n'a jamais cherché a casser autre chose que le système
    Aucun politicien ni militaire au monde n'accepterait ce que la police fait au peule algérien
    J'ai une très très grosse colère contre celui qui a donné l'ordre de réprimer les manifestations

    Commentaire


    • #3
      celui qui a fait cela " commencer à faire peur" au peuple et le diviser est responsable du chaos qui va résulter



      je demande à tous les manifestants de ne pas répondre à cette provocation

      Commentaire


      • #4
        Ils ont clairement commencé à diviser les algériens



        voilà la plus importante chose aujourd'hui

        Commentaire


        • #5
          oui faut rester toujours pacifiques et civilisés quelques soient les conditions répressives éventuellement car le monde nous regarde, eux ils nous attaquent par le jet d'eau et le gaz lacrymo et nous par les fleurs et la bonté du coeur , j'en suis persuadé qu'on gagnera ainsi la " bataille "
          Dernière modification par ACAPULCO, 10 avril 2019, 16h13.
          Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
          (Paul Eluard)

          Commentaire


          • #6
            Ils ont clairement commencé à diviser les algériens
            Au contraire Aloha. Il y a eu la semaine dernière quelques flottements quant à la feuille de route de la transition entre ceux qui

            1. Accordaient quelques crédit au Bermil (celui là qui a promis le 102 puis devant le refus de la rue a ajouté le 7 et 8) en pensant que la transition ne se ferait pas avec ceux d'hier.

            2. Au vu des casseroles que trainait le Bermil, étaient convaincus que ce n'était qu'une manoeuvre pour sauver ce qui est "sauvable" du système.


            A partir, d'aujourd'hui midi, les choses sont claires :

            C'est "la RUE dans son unité" contre "le reste du monde".

            Commentaire


            • #7
              ils poussent le peuple a user du fameux "tournevis" pour les déboulonner
              أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

              Commentaire


              • #8
                ils poussent le peuple a user du fameux "tournevis" pour les déboulonner
                je te l'accorde !

                mais ca n'a rien d'amusant, si on arrive a ca, c'est que le pays est perdu.

                Commentaire


                • #9
                  oui Jawzia! j'espère que la fraction manipulée soit marginale
                  Personne n'a apprécié que les gendarmes et la police bloquent le peuple.
                  Ils utilisent des techniques de diffusion de la peur individuelle, en tenue en civile, des personnes payées et des personnes douteuses, coupent internet, des journalistes pour faire peur et des personnes qui tentent de faire diversion
                  Ceci n'est bon pour personne , s'ils continuent a agir en médiocres ainsi
                  Un jeux des plus pervers et sélectif qui ne trompe aucun étranger connaissant par qui étaient soutenus les ripoux, d'où qu'ils sortent et dans toutes les institutions et pas que dans l'armée
                  Le peuple a juste demandé que ses personnes arrêtent et laisse le pays se construire sur des bases saines ... il n'a jamais demandé leur arrêt et poursuites
                  il veut d'abord une nouvelle Algérie et le système lui dit non voilà comment on va procéder
                  c'est surréaliste

                  Commentaire


                  • #10
                    Accapulco le monde ne va pas te regarder longtemps
                    si l'armée ne prend pas la mesure de ce qui se passe, ne se redresse pas et fait réellement corps avec son peuple, l'Algérie sera pulvérisée en un mois !
                    le peuple peut sauver son armée son pays et révolutionne son destin
                    le peuple est entrain de sauver son armée et ce n'est absolument pas l'inverse
                    Ceux de l'armée qui sont entrain de vouloir se moquer du peuple, le prenne pour un naif et jouent avec sa patience, l'usure, le divise et tente de l'intimider sont de vrais fous pour l'humanité entière.

                    Commentaire

                    Chargement...
                    X