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Secteur des hydrocarbures : La crise s’aggrave et s’enlise

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  • Secteur des hydrocarbures : La crise s’aggrave et s’enlise

    Par REPORTERS.DZ - 10 avril 2019

    Rien ne va plus dans le secteur des hydrocarbures. L’activité du secteur connaît un net ralentissement, dû, en partie, au déficit en investissements, notamment depuis l’échec des quatre derniers appels d’offres lancés depuis 2008.

    par Hakim Ould Mohamed
    Lundi, dans son rituel rapport semestriel mettant sous les feux de la rampe les économies de la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord), le Groupe de la Banque mondiale a fortement abaissé sa prévision pour la croissance de l’économie algérienne en 2018 (1,5% contre 2,5% anticipé en octobre), sous l’effet d’un ralentissement marqué de la production d’hydrocarbures.
    « Malgré une augmentation substantielle du budget de l’Etat et un prix du pétrole plus élevé qu’attendu, le ralentissement marqué de la production d’hydrocarbures (4,2%) a entravé la reprise de la croissance en 2018 », souligne la Banque mondiale. « On estime que cette dernière se situait à 1,5%, alors que des projections établies en octobre 2018 la plaçaient à 2,5%, avant que l’ampleur de la baisse de la production d’hydrocarbures ne soit avérée », précise l’institution de Bretton Woods dans ce rapport. Cela fait plusieurs années que le secteur des hydrocarbures souffre d’un trou d’air plutôt chronique. Mais les contreperformances de 2018 sont les pires de toutes ces dernières années. L’activité du secteur pétrolier et gazier a connu une décroissance de -8,2% durant 2018 de l’avis même du gouvernement qui, dans sa déclaration de politique générale, présentée en février dernier, avait même reconnu que cette croissance négative que connaît le secteur des hydrocarbures a plombé la croissance globale du pays (2,2%), quand bien même certains secteurs hors hydrocarbures continuent à enregistrer d’appréciables évolutions. «Cette croissance est modeste du fait du recul du secteur des hydrocarbures, car hors hydrocarbures, la croissance aura été de 2,2% en 2017 et s’annonce de 3,4% en 2018 », lit-on dans le document-bilan du gouvernement. Les dernières notes de conjonctures de l’Office national des statistiques sont plus expressives sur la panne que subit le secteur des hydrocarbures. En effet, le premier trimestre de 2018 a été caractérisé par un recul de la croissance dans le secteur des hydrocarbures avec une baisse de 2% par rapport au même trimestre de 2017. Au second trimestre de l’exercice écoulé, le ralentissement de la croissance dans le secteur des hydrocarbures s’est aggravé avec, au compteur, une baisse de 8,2%. Au troisième trimestre de la même année, la croissance du secteur a reculé davantage pour atteindre 9,3% ; une des pires contreperformances de toutes ces dernières années.
    L’année 2017 a été marquée déjà par un recul important de la cadence de croissance du secteur des hydrocarbures ; le déclin s’est traduit par le recul en volume des exportations d’hydrocarbures durant la même année. Cette situation encourage donc les responsables du secteur à poursuivre sur la voie de la réforme des lois régissant l’investissement étranger, plus particulièrement l’investissement dans le secteur des hydrocarbures. Pour faire repartir la croissance dans le secteur, ses responsables entendent présenter la nouvelle loi sur les hydrocarbures durant le second semestre de l’année en cours. L’annonce a été faite, récemment, par le désormais ex-ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni. Les modifications apportées à l’ancienne loi, qui date de 2013, toucheront essentiellement les dispositions juridiques et fiscales «afin d’encourager le partenariat gagnant-gagnant et inciter les investisseurs à venir en Algérie », souligne l’ancien ministre de l’Energie. Le gouvernement sait que le retour à la croissance dans le secteur des hydrocarbures passe par la relance dans l’investissement. Certaines réformes ont un caractère urgent. Car, plus le secteur des hydrocarbures s’enfonce dans la crise, plus le pays en souffre car, mécaniquement, le ralentissement de l’activité du secteur pétrolier et gazier affecte la croissance globale et bien d’autres pans de l’économie réelle.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    :smily50: avis aux amateurs de schi(.s.)te...

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