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Conférence de presse de Hassane Rabehi, porte-parole du gouvernement

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    Conférence de presse de Hassane Rabehi, porte-parole du gouvernement : «Nécessité de poursuivre le processus constitutionnel»
    Par TANIA GACEM - 11 avril 2019

    reporters.dz

    Le nouveau ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Hassane Rabehi, a animé hier, au Palais du gouvernement, sa première conférence de presse dans laquelle il a abordé, en sus des points à l’ordre du jour du Conseil du gouvernement, la poursuite du processus constitutionnel avec la désignation de Abdelkader Bensalah à la chefferie de l’Etat et la satisfaction des revendications populaires qui devront être couronnées par l’élection du prochain Président de l’Algérie.
    «Depuis mardi, nous avons entamé le parcours constitutionnel avec la désignation de Abdelkader Bensalah comme chef de l’Etat. C’est le principe même de la démocratie qui dicte à tous les pays de s’appuyer sur l’outil constitutionnel dans la gestion des affaires de l’Etat. Et la Constitution algérienne est claire sur cette question, et ce, quels que soient les débats et autres commentaires de parties qui veulent se jouer de l’état d’esprit des citoyens», a déclaré le porte-parole du gouvernement. Il se dit conscient que la Constitution est perfectible et souligne que des mesures devront être prises pour y remédier. «Maintenant, il est admis que les Constitutions sont des lois et règlements conjoncturels et non des livres sacrés, donc susceptibles de réformes et de révision, mais à condition que ces réformes soient elles-mêmes effectuées dans un cadre de loi et constitutionnelles. La Constitution ne peut être considérée comme étant nulle et non avenue que lorsque nous aurons adopté une nouvelle Constitution», note-t-il, avant de rassurer que «bien sûr que les réformes et amendements seront élaborés en fonction des aspirations de toute la société algérienne et des développements du pays».
    Le porte-parole du gouvernement explique «qu’aller au-delà de ce que prévoit la Constitution nous place hors du champ démocratique et légal, ce qui risque de nous soumettre à la critique objective de la communauté internationale», cela d’autant que «l’Algérie a toujours appelé au respect de la Constitution dans les forums internationaux et passer outre nous placerait dans une situation de contradiction avec les préceptes de la démocratie auxquels nous appelons ».
    M. Rabehi insiste sur la nécessité de se tenir au strict processus contenu dans la loi fondamentale et affirme que «dans un souci de rester démocrates et de n’agir que dans un cadre démocratique, aujourd’hui nous n’avons d’autre choix que de nous adosser sur ce que nous dicte notre Constitution. M. Bensalah n’est à la tête de l’Etat que pour 90 jours (selon les dispositions de la Constitution) et lui-même a assuré, dans son discours à la nation, qu’il « ne se portera pas candidat à la prochaine présidentielle».
    D’ailleurs, pour mener avec sérénité la prochaine élection, selon M. Rabehi, «Bensalah s’est montré ouvert et a même déclaré qu’il compte sur la mise en place d’une commission nationale ouverte à tous ceux qui veulent y prendre part avec leurs propositions et pour les préparatifs de la prochaine élection présidentielle qui sera transparente et crédible».
    Interdiction
    des marches : «C’est des rumeurs !»
    A propos des informations ayant circulé sur l’interdiction des marches, exception faite des journées de vendredi, le ministre a déclaré ne pas être au courant de «ces informations» qu’il qualifie de «rumeurs» et appelle à l’extrême vigilance quant aux conséquences qui pourraient en résulter, notamment sur l’unité du pays et sa stabilité. Il en veut pour preuve l’encadrement des marches par les forces de sécurité qui ont accompli leur tâche avec «professionnalisme». Il a, par la même occasion, appelé les médias à rester attentifs et à faire barrage à tous ceux qui veulent porter atteinte à la sacralité des principes fondamentaux de la Nation. S’agissant des informations faisant état de l’utilisation de la force pour disperser la marche des étudiants mardi à Alger, il a indiqué qu’il demeurait «confiant en le professionnalisme des services de sécurité», expliquant que «l’intervention des services de l’ordre a été enclenchée par rapport au degré de l’action des étudiants, estimée comme étant menaçant l’ordre public».
    A une question relative aux slogans brandis par les manifestants lors des marches populaires à travers lesquels ils appellent au départ du système,
    M. Rabehi après avoir noté que les pouvoir publics demeurent l’écoute de la société, a relevé que «le pays s’est engagé depuis longtemps dans une logique démocratique qui permet à tout un chacun d’avoir une libre pensée, une opinion ou une initiative». Invité à réagir à la déclaration du général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah sur «les poursuites judiciaires contre la bande impliquée dans les affaires de détournement des fonds publics et d’abus de pouvoir pour s’enrichir illégalement», le porte-parole du gouvernement a indiqué qu’il faut laisser la justice s’acquitter de sa mission. Par ailleurs, il a déploré que ses déclarations faites avant-hier sur la publicité n’aient pas été rapportées par la presse, exprimant sa volonté de travailler avec l’ensemble des médias à même de consacrer les principes de la déontologie, de la transparence et de la confiance. Il a, par ailleurs, tenu à préciser qu’il n’a aucune relation familiale avec Tayeb Belaïz qu’il n’a rencontré que deux fois durant les trois décennies de sa carrière.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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