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El watan,
Des centaines de personnes ont manifesté, ce matin à Alger-centre, pour dire non à la désignation de Bensalah comme chef de l’Etat et pour exiger le départ de tout le régime.
A 10h00, ils étaient quelques centaines de personnes à manifester aux alentours de la grande poste. La belle battisse coloniale étaient cernée par un important dispositif policier qui a repoussé un groupe de retraités de l’armée vers la rue Ben M’hidi tandis qu’un autre groupe, composé essentiellement de jeunes, est resté dans les parages. Ils ont brandi des pancartes sur lesquelles ont pouvait lire « il faut déraciner le mal », « 3 B (Bensalah, Bedoui et Belaiz) = laboratoire de la fraude », « Arrêtez de nous prendre pour des ânes ! 20 ans ça suffit ! ».
Vers 11h, la foule des contestataires s’est renforcée avec l’arrivée de plusieurs centaines de manifestants. Ils ont observé une minute de silence en hommage aux martyrs de l’avion militaires qui s’est écrasé en avril 2018 à Boufarik, avant d’entamer une marche vers la rue Pasteur. Là, un autre barrage de policier les contraint de rebrousser chemin. Les manifestants, dont une femme munie d’un balai, se sont mis à chanter « Pacifiques, nous revendications sont légitimes » et « Bensalah, puisque vous partez emmenez avec vous Gaid Salah ! ».
Farouk djouadi
Des centaines de personnes ont manifesté, ce matin à Alger-centre, pour dire non à la désignation de Bensalah comme chef de l’Etat et pour exiger le départ de tout le régime.
A 10h00, ils étaient quelques centaines de personnes à manifester aux alentours de la grande poste. La belle battisse coloniale étaient cernée par un important dispositif policier qui a repoussé un groupe de retraités de l’armée vers la rue Ben M’hidi tandis qu’un autre groupe, composé essentiellement de jeunes, est resté dans les parages. Ils ont brandi des pancartes sur lesquelles ont pouvait lire « il faut déraciner le mal », « 3 B (Bensalah, Bedoui et Belaiz) = laboratoire de la fraude », « Arrêtez de nous prendre pour des ânes ! 20 ans ça suffit ! ».
Vers 11h, la foule des contestataires s’est renforcée avec l’arrivée de plusieurs centaines de manifestants. Ils ont observé une minute de silence en hommage aux martyrs de l’avion militaires qui s’est écrasé en avril 2018 à Boufarik, avant d’entamer une marche vers la rue Pasteur. Là, un autre barrage de policier les contraint de rebrousser chemin. Les manifestants, dont une femme munie d’un balai, se sont mis à chanter « Pacifiques, nous revendications sont légitimes » et « Bensalah, puisque vous partez emmenez avec vous Gaid Salah ! ».
Farouk djouadi
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