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TSA ; 11 Avril 2019 à 19:06
Allez-vous marcher ce vendredi ?
En effet, nous allons marcher ce vendredi. Nous travaillons, nous nous organisons et nous continuerons jusqu’à ce qu’ils nous entendent parce qu’ils sont devenus, en ce moment, sourds et muets.
Quels sont les slogans que vous allez scander pour ce vendredi ?
Ce vendredi, il y aura un seul slogan, c’est : « Non, No ».
Que signifie le « Non » ?
C’est-à-dire partez. Nous refusons tout ce que vous magouillez. Ils sont en train de préparer des élections, vous vous rendez-compte ? Pour nous, c’est « non » pour Bensalah.
On ne vous entend plus vous exprimer depuis votre appel à Zeroual pour gérer la transition. Pourquoi ?
On ne veut plus de cette transition. Nous avons changé d’idée. Nous ne sommes pas statiques. Tout est en mouvement en ce moment. Chaque jour émergent de nouvelles idées. Nous collons à la réalité. Et notre réalité consiste à dire « dégagez ». Nous ne pouvons pas faire autrement. Il faut que tout soit remis à zéro. On ne peut pas faire du neuf avec du vieux.
À qui demandez-vous de dégager ?
Ceux qui sont visibles en ce moment. Bensalah, Bedoui, Bélaiz et le gouvernement. Et après nous verrons. Qu’ils dégagent parce qu’ils n’ont pas la même vision des choses que nous. Pour nous la primauté, c’est l’Etat de droit et la liberté. Nous ne lâcherons absolument rien sur cela.
Quelle est votre position par rapport à Gaid Salah ?
On demande son départ. Il était mielleux avant et depuis deux jours, il a changé de ton, il devient violent et menaçant. On ne veut plus des anciens. On veut du nouveau et surtout des jeunes. Gaid a 78 ans, son horloge biologique hurle en ce moment. Qu’il aille se reposer. La société algérienne est essentiellement faite de jeunes. Il faut remettre le flambeau aux jeunes et c’est une obligation de le faire. Ça suffit.
Quelle est votre position par rapport aux élections ?
Nous les refusons. Pour nous, il n’y aura pas de 4 juillet.
Quel est votre position par rapport à Sidi Said, le patron de l’UGTA ?
Il faut qu’il parte aussi. Il a prêté allégeance. Pire : il a fait de l’aplat-ventrisme. Ce n’est pas ça les travailleurs. Les travailleurs algériens sont autrement plus dignes. Il est malade, qu’il se retire, qu’il aille se soigner et se reposer. Ça suffit. Il a eu 4 mandats. Ils ont tous entre 4 et 5 mandats. Et les jeunes, ils n’ont pas le droit d’être responsables ? Les jeunes sont pertinents et sont devenus tous des spécialistes en droit constitutionnel et moi je prends mon dictionnaire et j’apprends avec eux.
Allez-vous marcher ce vendredi ?
En effet, nous allons marcher ce vendredi. Nous travaillons, nous nous organisons et nous continuerons jusqu’à ce qu’ils nous entendent parce qu’ils sont devenus, en ce moment, sourds et muets.
Quels sont les slogans que vous allez scander pour ce vendredi ?
Ce vendredi, il y aura un seul slogan, c’est : « Non, No ».
Que signifie le « Non » ?
C’est-à-dire partez. Nous refusons tout ce que vous magouillez. Ils sont en train de préparer des élections, vous vous rendez-compte ? Pour nous, c’est « non » pour Bensalah.
On ne vous entend plus vous exprimer depuis votre appel à Zeroual pour gérer la transition. Pourquoi ?
On ne veut plus de cette transition. Nous avons changé d’idée. Nous ne sommes pas statiques. Tout est en mouvement en ce moment. Chaque jour émergent de nouvelles idées. Nous collons à la réalité. Et notre réalité consiste à dire « dégagez ». Nous ne pouvons pas faire autrement. Il faut que tout soit remis à zéro. On ne peut pas faire du neuf avec du vieux.
À qui demandez-vous de dégager ?
Ceux qui sont visibles en ce moment. Bensalah, Bedoui, Bélaiz et le gouvernement. Et après nous verrons. Qu’ils dégagent parce qu’ils n’ont pas la même vision des choses que nous. Pour nous la primauté, c’est l’Etat de droit et la liberté. Nous ne lâcherons absolument rien sur cela.
Quelle est votre position par rapport à Gaid Salah ?
On demande son départ. Il était mielleux avant et depuis deux jours, il a changé de ton, il devient violent et menaçant. On ne veut plus des anciens. On veut du nouveau et surtout des jeunes. Gaid a 78 ans, son horloge biologique hurle en ce moment. Qu’il aille se reposer. La société algérienne est essentiellement faite de jeunes. Il faut remettre le flambeau aux jeunes et c’est une obligation de le faire. Ça suffit.
Quelle est votre position par rapport aux élections ?
Nous les refusons. Pour nous, il n’y aura pas de 4 juillet.
Quel est votre position par rapport à Sidi Said, le patron de l’UGTA ?
Il faut qu’il parte aussi. Il a prêté allégeance. Pire : il a fait de l’aplat-ventrisme. Ce n’est pas ça les travailleurs. Les travailleurs algériens sont autrement plus dignes. Il est malade, qu’il se retire, qu’il aille se soigner et se reposer. Ça suffit. Il a eu 4 mandats. Ils ont tous entre 4 et 5 mandats. Et les jeunes, ils n’ont pas le droit d’être responsables ? Les jeunes sont pertinents et sont devenus tous des spécialistes en droit constitutionnel et moi je prends mon dictionnaire et j’apprends avec eux.
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