1) Il y a 41 millions d'Algeriens et 47 millions de propositions de transition. Il y a la proposition du FFS, la proposition de Said Sadi, la proposition de Bouchachi, la proposition du RCD, et 46,999,996 autres propositions. Si nous decidons de sortir de la constitution, pourquoi accepter la proposition de tel ou tel et rejeter les autres 46,999,999 autres propositions ? Est ce qu'il est possible de reconcilier 47 million de propositions differentes ? Est ce qu'il est possible de les synthethiser en un plan qui sera acceptable pour une grande majorite des algeriens ? Comment le faire ? Qui sera l'interlocuteur de qui, quand la rue n'a pas de representants, ne veut pas de representants, et, si un jour elle a des representants designes, il ne sera pas difficiles pour les groupes d'interets de corrompre une majorite d'entre eux pour les faire avaliser le contraire de ce que la plupart des algeriens veulent, si tant est qu'il existe des choses que la plupart des algeriens veulent.
Quel est la probabilite d'arriver a une proposition acceptable pour une grande majorite des algeriens ? Combien de temps cela va prendre ?
2) Il y a environ un mois, sur Radio M, Goumiri (professeur en economie), Ferhat Ait Ali et un expert en hydrocarbures ont explique a Ihsane El Kadi (et aux 13 personnes qui ont regarde le show sur YouTube) pourquoi l'incertitude est mauvaise pour l'economie algerienne, le fait que les investisseurs algeriens et etrangers attendent de voire dans quel sense les choses vont evoluer avant d'investir, et comme c'est difficile pour Sonatrach de conclure des accords durant une periode d'incertitudes, etc. Les reserves de changes etaient deja en train de degringoler quand il y avait une stabilite et une certitude relative sous Bouteflika. Elles degringoleraient encore plus rapidement si l'incertitude persiste trop longtemps. Pour la duree que nous pourrons tenir jusqu'a ce que les reserves de changes resteront au dessus du niveau de 10 milliards de dollars (le plug longtemps sera le mieux), il vaut beaucoup plus mieux avoir un Ali Benflis designe par Ahmed Gaid Salah et "elu" grace a la fraude electorale que deux ou trois annees de debats par une societe aussi plurielle que l'Algerie.
3) L'interim n'exclut pas a la transition. Nous pouvons avoir l'interim de 3 mois, suivi d'une transition. Meme si je ne crois pas que Benflis va faire une transition democratique, je pense qu'il va proposer une transition dans son programme presidentiel, faire une transition vers un systeme politique legerement different, et la rue peut obtenir une partie de la transition que la majorite veut, si tant est que cette partie existe, en maintenant la pression sur l'autre B, Benflis, une fois qu'il est "elu" pour une mandat de 5 ans.
Il ne s'agit donc pas de chosir entre les 3 mois d'interim et une transition. Nous pouvons avoir les deux, l'interim suivi d'une transition, sans avoir toute l'incertitude et le gel des investissement inherents a une transition avec des structures ad hoc.
Abdenour
Quel est la probabilite d'arriver a une proposition acceptable pour une grande majorite des algeriens ? Combien de temps cela va prendre ?
2) Il y a environ un mois, sur Radio M, Goumiri (professeur en economie), Ferhat Ait Ali et un expert en hydrocarbures ont explique a Ihsane El Kadi (et aux 13 personnes qui ont regarde le show sur YouTube) pourquoi l'incertitude est mauvaise pour l'economie algerienne, le fait que les investisseurs algeriens et etrangers attendent de voire dans quel sense les choses vont evoluer avant d'investir, et comme c'est difficile pour Sonatrach de conclure des accords durant une periode d'incertitudes, etc. Les reserves de changes etaient deja en train de degringoler quand il y avait une stabilite et une certitude relative sous Bouteflika. Elles degringoleraient encore plus rapidement si l'incertitude persiste trop longtemps. Pour la duree que nous pourrons tenir jusqu'a ce que les reserves de changes resteront au dessus du niveau de 10 milliards de dollars (le plug longtemps sera le mieux), il vaut beaucoup plus mieux avoir un Ali Benflis designe par Ahmed Gaid Salah et "elu" grace a la fraude electorale que deux ou trois annees de debats par une societe aussi plurielle que l'Algerie.
3) L'interim n'exclut pas a la transition. Nous pouvons avoir l'interim de 3 mois, suivi d'une transition. Meme si je ne crois pas que Benflis va faire une transition democratique, je pense qu'il va proposer une transition dans son programme presidentiel, faire une transition vers un systeme politique legerement different, et la rue peut obtenir une partie de la transition que la majorite veut, si tant est que cette partie existe, en maintenant la pression sur l'autre B, Benflis, une fois qu'il est "elu" pour une mandat de 5 ans.
Il ne s'agit donc pas de chosir entre les 3 mois d'interim et une transition. Nous pouvons avoir les deux, l'interim suivi d'une transition, sans avoir toute l'incertitude et le gel des investissement inherents a une transition avec des structures ad hoc.
Abdenour
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