Le ministre soudanais de la Défense Aouad Ibn Aouf a annoncé vendredi sa démission comme chef du Conseil militaire de transition. Son départ intervient seulement un jour après la destitution du président Omar el-Béchir.
Le ministre soudanais de la Défense Aouad Ibn Aouf a annoncé vendredi 12 avril qu'il renonçait à diriger le Conseil militaire de transition, lors d'un discours diffusé à la télévision publique soudanaise. Cette annonce intervient seulement un jour après la destitution du président Omar el-Béchir.
Dans le même discours, Aouad Ibn Aouf a annoncé que le général Abdel Fattah al-Burhan Abdelrahmane avait été nommé pour le remplacer.
Plus tôt dans la journée, le Conseil militaire de transition avait annoncé que le président déchu Omar el-Béchir serait jugé au Soudan pour les crimes dont il est accusé, et qu'il ne serait pas extradé pour répondre d'accusations de crimes de guerre.
Il a par ailleurs promis qu'il restituerait le pouvoir à un gouvernement civil et que la période de transition pourrait même ne durer qu'un mois.
"Nous ne sommes pas avides de pouvoir"
Le général Omar Zaïne al Abidine, qui dirige le comité politique du Conseil militaire, a assuré que l'armée n'avait pas l'intention de conserver le pouvoir et que la solution à la crise traversée par le Soudan viendrait des manifestants.
"Nous sommes les protecteurs des revendications du peuple", a-t-il déclaré. "Nous ne sommes pas avides de pouvoir."
France24
Le ministre soudanais de la Défense Aouad Ibn Aouf a annoncé vendredi 12 avril qu'il renonçait à diriger le Conseil militaire de transition, lors d'un discours diffusé à la télévision publique soudanaise. Cette annonce intervient seulement un jour après la destitution du président Omar el-Béchir.
Dans le même discours, Aouad Ibn Aouf a annoncé que le général Abdel Fattah al-Burhan Abdelrahmane avait été nommé pour le remplacer.
Plus tôt dans la journée, le Conseil militaire de transition avait annoncé que le président déchu Omar el-Béchir serait jugé au Soudan pour les crimes dont il est accusé, et qu'il ne serait pas extradé pour répondre d'accusations de crimes de guerre.
Il a par ailleurs promis qu'il restituerait le pouvoir à un gouvernement civil et que la période de transition pourrait même ne durer qu'un mois.
"Nous ne sommes pas avides de pouvoir"
Le général Omar Zaïne al Abidine, qui dirige le comité politique du Conseil militaire, a assuré que l'armée n'avait pas l'intention de conserver le pouvoir et que la solution à la crise traversée par le Soudan viendrait des manifestants.
"Nous sommes les protecteurs des revendications du peuple", a-t-il déclaré. "Nous ne sommes pas avides de pouvoir."
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