Et pas seulement le scénario égyptien mais également celui tunisien finalisé par un échec.
- Le « scénario égyptien » est une crainte chez les opposants soudanais et algériens. Mais en amont des interventions des hauts commandements, les similitudes résident dans les contradictions propres à ces Républiques où l’armée s’arroge un large rôle politique et économique.(Jeune Afrique- extraits)
Algérie et Soudan, la nouvelle vague des révoltes arabes
Les mouvements anti-Bachir et anti-Bouteflika démontrent que l’aspiration au changement, au Proche-Orient et en Afrique du Nord, n’a pas été entamée par la fortune très diverse des mobilisations fondatrices de 2011.
(...).
« Rappelez-vous qu’une demi-révolution est un suicide complet, professe sur Facebook Gamal Eid, une figure du mouvement de défense des droits de l’homme égyptien. Ne laissez pas l’armée confisquer les fruits de votre combat. »
Des propos nourris par une triste expérience. Aveuglés par leur foi dans leur propre armée, qui avait précipité la chute d’Hosni Moubarak, en février 2011, les mutins de Tahrir avaient abandonné la place, ouvrant la voie au retour de l’ancien régime, deux ans et demi plus tard, en la personne du général Abdel Fattah Al-Sissi, aujourd’hui président de l’Egypte, qu’il gouverne d’une main de fer.
Ce dialogue à travers le temps et l’espace, entre les anciens révoltés du Caire et les actuels contestataires de Khartoum, met en lumière le fil qui relie le soulèvement au Soudan mais aussi en Algérie, à la séquence révolutionnaire de 2011.-.
Le Monde.fr (extraits)
- Le « scénario égyptien » est une crainte chez les opposants soudanais et algériens. Mais en amont des interventions des hauts commandements, les similitudes résident dans les contradictions propres à ces Républiques où l’armée s’arroge un large rôle politique et économique.(Jeune Afrique- extraits)
Algérie et Soudan, la nouvelle vague des révoltes arabes
Les mouvements anti-Bachir et anti-Bouteflika démontrent que l’aspiration au changement, au Proche-Orient et en Afrique du Nord, n’a pas été entamée par la fortune très diverse des mobilisations fondatrices de 2011.
(...).
« Rappelez-vous qu’une demi-révolution est un suicide complet, professe sur Facebook Gamal Eid, une figure du mouvement de défense des droits de l’homme égyptien. Ne laissez pas l’armée confisquer les fruits de votre combat. »
Des propos nourris par une triste expérience. Aveuglés par leur foi dans leur propre armée, qui avait précipité la chute d’Hosni Moubarak, en février 2011, les mutins de Tahrir avaient abandonné la place, ouvrant la voie au retour de l’ancien régime, deux ans et demi plus tard, en la personne du général Abdel Fattah Al-Sissi, aujourd’hui président de l’Egypte, qu’il gouverne d’une main de fer.
Ce dialogue à travers le temps et l’espace, entre les anciens révoltés du Caire et les actuels contestataires de Khartoum, met en lumière le fil qui relie le soulèvement au Soudan mais aussi en Algérie, à la séquence révolutionnaire de 2011.-.
Le Monde.fr (extraits)
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