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Scènes de violence au siège national du FFS - Ali Laskri a été chassé et le premier secrétaire contraint à la démission

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  • Scènes de violence au siège national du FFS - Ali Laskri a été chassé et le premier secrétaire contraint à la démission

    MADJID MAKEDHI 14 AVRIL 2019 - EL WATAN

    Bagarre générale et violence sans précédent… La crise interne qui secoue le Front des forces socialistes (FFS) a pris une tournure grave. Prolongement du conflit, depuis 2013, entre le clan opposé à celui de Ali Laskri-Chérifi, qui a pris légitimement le pouvoir du parti à l’issue d’un congrès extraordinaire, cette guéguerre a atteint, depuis hier, le point du non-retour.

    Que s’est-il passé ? Le siège national du FFS devait accueillir, durant la journée d’hier, une session du conseil national du parti. Mais le rendez-vous, selon des témoins, a été transformé en partie de pugilat. Selon des témoins, des militants du FFS des fédérations de Tizi Ouzou et Béjaïa, épaulés par des individus «n’ayant aucun lien avec le parti», ont pris d’assaut le siège de cette formation. «Ils étaient déterminés à en découdre avec la direction du parti et les membres du conseil national, qui ne partagent pas leurs objectifs.

    Ce sont des gens mobilisés par les membres de l’ancien cabinet noir du parti qui se cachent derrière Hayat Tayati, membre de l’instance présidentielle exclue», explique un témoin.
    Dès leur arrivée au siège du parti, ajoute notre source, «ces gens se sont montrés très violents». «Conduits par les députés, dont Karim Baloul, les protestataires ont tout cassé sur leur passage. Ils ont même séquestré Ali Laskri, qui n’a été exfiltré que difficilement», relate notre source, précisant que le premier secrétaire du parti, Hakim Belhacel, a été contraint de démissionner.

    «Un coup d’état»


    Aussitôt après avoir chassé Ali Laskri, qui a quitté le siège sous les cris et vociférations de ses adversaires, «les nouveaux squatteurs de la direction du parti, souligne la même source, ont tenu un conseil national extraordinaire pour prendre des décisions». «C’est un véritable putsch. Le conseil national devait se tenir aujourd’hui, dans le cadre des statuts et du règlement intérieur. Les membres du conseil national sont venus. Mais des camarades députés et le P/APW de Béjaïa ont ramené des gens dangereux au siège national et ont utilisé la force. Ils ont tout cassé : la porte d’entrée du siège du parti eet celle de mon bureau», explique Ali Laskri dans une déclaration à plusieurs médias.

    Selon lui, ce sont les mêmes individus, qui ont tenté «un coup d’Etat le 8 mars dernier, qui sont revenus, hier, en mobilisant des gens vraiment très dangereux». «Ils ont ramené des fonctionnaires de l’Etat de Tizi Ouzou, de Béjaïa et d’un peu de partout, des gens très dangereux qui ont commencé à casser et à tout détruire. Ces gens ont attaqué le siège du parti d’une manière violente», dénonce le coordinateur de l’instance présidentielle du FFS.

    La main du fils d’Aït Ahmed

    «C’est faux. Ce sont des militants du FFS qui sont venus récupérer leur parti», affirme Djamel Baloul, député du parti et un des contestataires des décisions de Ali Laskri, accusé d’être un autoritaire. En tout cas, cette crise a commencé à s’aggraver avec l’exclusion, il y a quelques mois, de la députée Salima Ghozali, qui a aussitôt reçu le soutien du fils de Hocine Aït Ahmed, Jugurtha, pour qui cette dernière est «la digne héritière» de la mémoire de l’ancien président du FFS. Pour lui, Salima devait même être la présidente du parti.

    Le même Jugurtha Aït Ahmed est venu assister, le 8 mars dernier, à une réunion des contestataires qui s’est tenue dans un local du FFS à Alger-Centre. Est-il l’instigateur de ce nouveau mouvement contre la direction du parti ?
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

  • #2
    Les primaires et démocratie ça n'existent toujours pas.

    Commentaire

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