La démission fortement attendue par le peuple aujourd’hui mardi, du Président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz ouvre la voie à un dénouement juridique et pacifique de la grave crise politique dans laquelle le pays s’est retrouvé dans le sillage du départ de l’ex Président Bouteflika.
La démission de Tayeb Belaiz permet en effet aux décideurs de sortir le pays de l’imbroglio juridique dans pour autant porter atteinte aux dispositions de la Constitution.
Deux choix s’offrent à l’Algérie pour le remplacement de Tayeb Belaiz. L’article 184 de la Constitution qui énonce les conditions et critères d’éligibilité des membres du Conseil constitutionnel stipule que le concerné (le membre y compris le président) doit ainsi jouir d’une «expérience professionnelle de quinze (15) ans au moins dans l’enseignement supérieur dans les sciences juridiques, dans la magistrature, dans la profession d’avocat près la Cour suprême ou prés du Conseil d’Etat, ou d’une haute fonction de l’Etat».
En clair, cet article offre un large spectre pour le choix du remplaçant de Tayeb Belaiz qui pourrait être puisé dans le corps des avocats, des magistrats mais également des cadres de l’Etat (ancien chefs du gouvernement, anciens ministres, diplomates, officiers de l’armée…) qui cumulent quinze années d’expérience.
Et compte tenu du fait que la crise est éminemment politique, les décideurs vont sans doute opter soit pour un homme de droit connu et reconnu pour ses «états de services» en faveur de la démocratie et les droits de l’homme, ou alors pour un ancien responsable (cadre de l’Etat) qui soit connu pour sa probité mais surtout qui est plus consensuel d’un point de vue politique.
Il faut savoir en effet, que le remplaçant de Tayeb Belaiz à toutes les chances de remplacer très bientôt Abdelkader Bensalah dans la fonction de Président de l’Etat pour mener la transition démocratique.
En l’occurrence, c’est d’un homme d’Etat dont le pays a besoin à la tête du Conseil constitutionnel pour être nommé après, sans doute la démission attendue de Bensalah, à la tête de l’Etat.
C’est-à-dire à que le choix de la personne est loin d’être une sinécure pour les nouveaux décideurs en ce sens que «l’heureux élu» est censé avoir les faveurs du peuple sans lequel ces changements n’auraient jamais lieu avec son immense mobilisation qui dure depuis neuf semaines.
On retrouve dans le panel des «présidentiables» pour le Conseil constitutionnel et partant la présidence de l’Etat, de nombreuses personnalités et cadres de la Nation qui peuvent faire consensus et rassurer le peuple quant à l’irréversibilité de la transition démocratique de l’Algérie.
De Mouloud Hamrouche à Mustapha Bouchachi en passant par Ahmed Benbitour, Liamine Zeroual, Taleb Ibrahimi, les décideurs disposent de plusieurs variantes pour confirmer leur bonne volonté.
Mais il se pourrait aussi que l’on aille vers l’option d’une présidence collégiale (3 ou 5 membres d’une haute instance présidentielle) qui offre l’avantage de brasser le plus large possible en choisissant des profils variés entre des compétences dans le droit et les sciences juridiques et des hommes ou femmes politiques qui soient plus acceptables au sein de l’opinion.
Le président du Conseil constitutionnel serait désigné à la tête de cette instance pour respecter l’esprit et la lettre de la Constitution. Quoi qu’il en soit, après que le verrou Belaiz ait sauté, l’Algérie semble cheminer vers la concrétisation de l’espérance démocratique portée par un formidable sursaut citoyen.
algerie1
La démission de Tayeb Belaiz permet en effet aux décideurs de sortir le pays de l’imbroglio juridique dans pour autant porter atteinte aux dispositions de la Constitution.
Deux choix s’offrent à l’Algérie pour le remplacement de Tayeb Belaiz. L’article 184 de la Constitution qui énonce les conditions et critères d’éligibilité des membres du Conseil constitutionnel stipule que le concerné (le membre y compris le président) doit ainsi jouir d’une «expérience professionnelle de quinze (15) ans au moins dans l’enseignement supérieur dans les sciences juridiques, dans la magistrature, dans la profession d’avocat près la Cour suprême ou prés du Conseil d’Etat, ou d’une haute fonction de l’Etat».
En clair, cet article offre un large spectre pour le choix du remplaçant de Tayeb Belaiz qui pourrait être puisé dans le corps des avocats, des magistrats mais également des cadres de l’Etat (ancien chefs du gouvernement, anciens ministres, diplomates, officiers de l’armée…) qui cumulent quinze années d’expérience.
Et compte tenu du fait que la crise est éminemment politique, les décideurs vont sans doute opter soit pour un homme de droit connu et reconnu pour ses «états de services» en faveur de la démocratie et les droits de l’homme, ou alors pour un ancien responsable (cadre de l’Etat) qui soit connu pour sa probité mais surtout qui est plus consensuel d’un point de vue politique.
Il faut savoir en effet, que le remplaçant de Tayeb Belaiz à toutes les chances de remplacer très bientôt Abdelkader Bensalah dans la fonction de Président de l’Etat pour mener la transition démocratique.
En l’occurrence, c’est d’un homme d’Etat dont le pays a besoin à la tête du Conseil constitutionnel pour être nommé après, sans doute la démission attendue de Bensalah, à la tête de l’Etat.
C’est-à-dire à que le choix de la personne est loin d’être une sinécure pour les nouveaux décideurs en ce sens que «l’heureux élu» est censé avoir les faveurs du peuple sans lequel ces changements n’auraient jamais lieu avec son immense mobilisation qui dure depuis neuf semaines.
On retrouve dans le panel des «présidentiables» pour le Conseil constitutionnel et partant la présidence de l’Etat, de nombreuses personnalités et cadres de la Nation qui peuvent faire consensus et rassurer le peuple quant à l’irréversibilité de la transition démocratique de l’Algérie.
De Mouloud Hamrouche à Mustapha Bouchachi en passant par Ahmed Benbitour, Liamine Zeroual, Taleb Ibrahimi, les décideurs disposent de plusieurs variantes pour confirmer leur bonne volonté.
Mais il se pourrait aussi que l’on aille vers l’option d’une présidence collégiale (3 ou 5 membres d’une haute instance présidentielle) qui offre l’avantage de brasser le plus large possible en choisissant des profils variés entre des compétences dans le droit et les sciences juridiques et des hommes ou femmes politiques qui soient plus acceptables au sein de l’opinion.
Le président du Conseil constitutionnel serait désigné à la tête de cette instance pour respecter l’esprit et la lettre de la Constitution. Quoi qu’il en soit, après que le verrou Belaiz ait sauté, l’Algérie semble cheminer vers la concrétisation de l’espérance démocratique portée par un formidable sursaut citoyen.
algerie1
Commentaire