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Place et rôle de l’armée dans la sortie de crise

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  • Place et rôle de l’armée dans la sortie de crise

    Place et rôle de l’armée dans la sortie de crise


    TSA - 08:44

    Tribune. Le 22 février a bouleversé l’Algérie. Il a emporté un président délégitimé, balayé une classe politique qui avait perdu sa crédibilité, mis fin à un absurde cinquième mandat, et rétabli la fierté des Algériens.

    Mais le 22 février a aussi mis à nu de nombreuses défaillances de l’Algérie : l’absence de structuration de la société, la faillite des institutions et leur incapacité à éviter la crise et à la résoudre, ainsi que le poids, toujours écrasant, de l’armée dans la vie politique du pays.

    Après bientôt deux mois de contestation, le rôle de l’armée est d’ailleurs au centre du débat. C’est d’elle que sont venues les principales décisions, comme le départ du Président Bouteflika, même si elle a été contrainte d’agir sous la pression de la rue.

    Plus personne ne se fait d’illusion : l’avenir du pays dépend du tête-à-tête entre la contestation et l’armée, les deux principales forces politiques du pays. Une fusion entre les deux, ou un accord raisonné, en dehors de toute surenchère, permettrait au pays de décoller. Tout autre choix ne ferait qu’augmenter les risques, en exposant le pays à des périls contre lesquels il n’est pas immunisé.

    L’armée, partie prenante
    La nouvelle donne politique impose une évidence : l’armée ne doit pas seulement encourager ou accompagner le projet de transformation voulu par le peuple. Elle doit aller plus loin, pour endosser avec conviction et détermination, et assumer pleinement le projet. Elle doit le prendre en charge, le piloter ou le co-piloter, en partenariat avec les représentants de la société.

    Les raisons qui plaident pour cette présence de l’armée dans le processus de changement visent, paradoxalement, à lui permettre de ne plus être entrainée dans des luttes sans rapport avec sa mission historique et sa vocation. L’ANP a besoin de mener une dernière grande œuvre pour ne plus avoir à éteindre des incendies allumés par des mauvais gestionnaires, des dirigeants narcissiques ou autoritaires, des forces occultes ou « non constitutionnelles ».

    Les raisons qui plaident pour la participation active de l’armée à la transformation sont multiples:

    1. L’ANP reste à la fois la principale force structurée du pays et la principale source de pouvoir. La situation s’est même accentuée avec la déliquescence institutionnelle observée durant l’ère Bouteflika.

    2. L’armée a rejoint le peuple après le 22 février. Au-delà des personnes, l’ANP a affirmé son adhésion pleine à l’article 7 de la constitution, qui affirme la souveraineté du peuple. Entre l’allégeance à un pouvoir délégitimé et un retour aux fondamentaux de son histoire, elle a fait un choix décisif. Salutaire.

    3. Si l’armée n’adhère pas au processus de changement, si elle est hésitante, ou neutre, elle peut, à tout moment, être poussée à s’opposer au processus. Les fameuses forces extraconstitutionnelles peuvent à tout moment créer les conditions de désordre nécessaires pour pousser l’armée à croire que le pays fait fausse route et qu’elle doit intervenir pour rétablir l’ordre ancien.

    4. L’adhésion de l’armée serait un signal fort destiné à toutes les forces qui seraient tentées par l’aventure. C’est une forme de dissuasion nécessaire en ces moments d’hésitation.

    5. L’adhésion de l’armée permet également de rétablir la discipline dans l’administration et les appareils de l’Etat, pour leur donner l’efficacité nécessaire lors de l’exécution du processus.

    6. Une forme de coquetterie intellectuelle très en vogue met en avant un antimilitarisme virulent, sous prétexte que démocratie et armée sont antinomiques. C’est évidemment une perception erronée de la démocratie et des institutions, les grandes démocraties étant toutes dotées d’une armée puissante. Le problème n’est pas dans l’armée, mais dans le respect de son rôle constitutionnel et politique, ainsi que dans le processus qui doit mener à une normalisation de cette place de l’armée dans l’édifice institutionnel.

    7. L’Etat algérien a été créé par l’ALN. Il ne s’agit pas momifier cet héritage, mais d’en tenir compte, pour engager un processus de modernisation de l’Etat et de l’armée, qui doivent aller de pair.

    8. L’ANP doit corriger les erreurs du passé, pour éviter au pays de nouvelles crises. Face au vide politique, elle s’est replacée au centre du pouvoir, mais auparavant, elle avait délégué la gestion des affaires du pays à un groupe qui est allé de dérive en dérive, mettant l’armée elle-même dans une situation très délicate. Ce modèle doit disparaitre. Et le seul moyen de l’éviter, c’est de mettre en place des mécanismes constitutionnels qui mettent l’armée à l’abri de ces arbitrages inutiles et improductifs.

    9. En participant pleinement à la sortie de crise, l’armée pourra corriger partiellement sa responsabilité dans les erreurs du passé. C’est en effet son commandement qui a fait les choix décisifs ayant mené à la situation actuelle, en choisissant tour à tour Liamine Zeroual puis Abdelaziz Bouteflika. Le bilan de ces trente dernières années lui est donc imputable. Elle doit participer aujourd’hui à mettre en place les mécanismes qui permettent d’éviter la répétition de telles dérives.

    10. En permettant au pays de sortir de la crise actuelle, l’ANP pourra s’en sortir par la grande porte. Elle aura consacré la cohérence et la discipline dans ses rangs, permis au pays de faire un bond en avant, participé à la mise en place des nouvelles institutions, et conforté son propre discours selon lequel l’ANP est l’armée du peuple.

    Abed Charef est journaliste, écrivain.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Bonjour ott


    Merci , je vais le lire et ne plus trop répondre et me prendre pour un géopolitologue mais allah ghaleb j'ai vraiment peur de comment les choses sont entrain d'évoluer

    je ne dis plus rien car les réactions des participants sont trop excessifs

    Commentaire


    • #3
      Le rôle de l'ANP dans cette phase critique de la reformulation nationale est un sujet ésotérique, puisqu'ils ne délègueront pas de représentants pour s'asseoir au côté des élus du peuple, de ses représentants pour donner leur avis. L'armée agit toujours comme une force extra-constitutionnelle dans ce processus. Leur rôle devrait se limiter à accompagner et sécuriser le processus de transformation de la gouvernance à moins qu'ils veulent déléguer des représentants de la corporation de l'ANP, comme les autres corporations nationales pour construire un consensus...
      Othmane BENZAGHOU

      Commentaire


      • #4
        Envoyé par ott
        Leur rôle devrait se limiter à accompagner et sécuriser le processus de transformation de la gouvernance
        oui
        Envoyé par ott
        à moins qu'ils veulent déléguer des représentants de la corporation de l'ANP, comme les autres corporations nationales pour construire un consensus...
        A la limite oui , cependant prendre tout ce temps là risque de faire courir des risques divers et variés au pays
        Nous nous sommes pas la Belgique pour rester dans l'attente longtemps

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        • #5
          Une autre vision du DANGER qui nous guette : Comment éviter une éventuelle confrontation entre le commandement de l'armée et les revendications du peuple ?

          LE MOUVEMENT POPULAIRE ALGERIEN FACE A L’ARMÉE : QUELQUES NOUVEAUX QUESTIONNEMENTS

          Khaled Satour

          Dans l’actuelle montée des tensions en Algérie, le face-à-face entre l’armée et le mouvement populaire semble s'annoncer. Et il promet de s’engager sans l’arbitrage de règles constitutionnelles et avec des risques certains de radicalisation.


          Le parapluie de l’article 102 brandi par le général Gaïd Salah n’est que la feuille de vigne d’un pouvoir aux abois qui a choisi la plus mauvaise option de transition qui soit. On croit comprendre que le chef d’état-major a agi en fonction de considérations tactiques qui à elles-seules attestent de la faiblesse de sa position : la certitude que toute concession faite à la rue, à propos des modalités de la transition, à l’image de celles proposées par Bouteflika lui-même avant sa démission et par l’alliance éphémère de la dernière heure Bouteflika-Toufik-Zeroual, ouvrirait la voie à des renoncements sans fin, sous la pression d’une rue insatiable, et finirait par ébranler le système tout entier. Le problème est que cette option est celle qui le condamne le plus sûrement et le plus rapidement à reculer car il est d’ores et déjà certain qu’il sera impossible d’organiser une élection présidentielle le 4 juillet prochain.

          La double manœuvre, tentée avec le concours du directeur de la Sûreté nationale, pour faire douter la rue de sa force a lamentablement échoué. Personne n’a voulu croire que des « individus appartenant à des organisations non-gouvernementales (avaient tenté d’) infiltrer les manifestations pacifiques (…), avec la complicité de leurs agents à l’intérieur », ni qu’un attentat terroriste contre les manifestants avait été déjoué le vendredi 12 avril. Ces annonces ont été accueillies avec une indifférence mêlée de raillerie.

          On voit donc s’affaiblir le pouvoir de fait qui se manifeste derrière les faux-semblants institutionnels (aussitôt Abdelkader Bensalah investi comme président intérimaire, le général Gaïd Salah s’est porté au-devant de la scène), et les velléités répressives qui le reprennent ne font que le confirmer.

          L'INÉVITABLE RENONCEMENT A L’ARTICLE 102

          Mais le mouvement populaire s’en trouve-t-il pour autant renforcé ?

          Jusqu’à un certain point, indiscutablement. L’option pour une démarche se revendiquant d’un texte constitutionnel moribond conforte pour l’instant la poursuite des manifestations de masse du vendredi et des rassemblements sectoriels des autres jours de la semaine. Ce sont en effet des moyens adaptés au but immédiatement recherché : obtenir le renoncement au projet institutionnel en cours et pousser au retrait des hommes chargés de le mettre en œuvre (rassemblés sous l’appellation des « 3B »). Ces derniers sont l’ultime tampon qui empêche encore que la rue se trouve directement confrontée à l’armée.

          L’étape actuelle des revendications s’accommode de ces méthodes, inspirées sans contestation possible des soulèvements du « printemps arabe » (n’en déplaise à l’amour-propre des Algériens et à cet ego démesuré et cruel qui leur fait crier que « l’Algérie n’est pas la Syrie »[1]), dont le génie se résume tout entier dans le harcèlement permanent du pouvoir, à coups de démonstrations unitaires qui vont crescendo.

          Mais le test véritable commencera une fois que l’armée aura enterré le projet fondé sur l’article 102, ce qui, en bonne logique, ne saurait tarder. On pourra alors voir si le « hirak » a la capacité de se hisser à la hauteur de la mission historique que certains lui attribuent. Pour ma part, je pense que les critères de jugement doivent être les suivants :

          1° - Le mouvement persistera-t-il à fonctionner selon la technologie insurrectionnelle des révolutions dites de couleurs dont nous avons déjà relevé les indiscutables signes[2]? Celle-ci vide de son âme la prodigieuse mobilisation populaire qu’elle permet de provoquer. Elle est puisée dans un arsenal conçu pour acculer les régimes autoritaires, de les pousser dans leurs derniers retranchements et de les contraindre, par des procédés formellement pacifiques mais pourvus d’une charge de violence considérable, à la répression. Elle est taillée à la mesure des régimes irréductibles qu’elle entreprend d’abord de dévêtir par étapes des oripeaux qu’ils arborent en guise d’institutions démocratiques, avant d’atteindre le cœur du réacteur et de le faire imploser. Le fait que, en Algérie, l’ANP, bien qu’ayant endossé la paternité de la prétendue continuité constitutionnelle, ne se trouve pas encore en première ligne et qu’elle dispose d’une possibilité de repli, indique que la première étape n’est pas atteinte. Mais, dans la phase prévisible qui adviendra sans doute dans les prochains jours, il ne faudra pas se payer de mots : la distinction entre l’Etat, qu’on affirme vouloir préserver, et le système, dont on demande le départ, est un sophisme. En Algérie, le système articulé autour de l’ANP a depuis longtemps dévoré l’Etat.

          SURENCHÈRES « RÉVOLUTIONNAIRES »

          2° - Le « hirak » continuera-t-il à dérouler ses séquences, à la manière d’une machine infernale qui aurait été enclenchée une bonne fois pour toutes le 22 février ? Cette machine est semblable à un train sans conducteur, mais il y a tant de mécaniciens qui se dévouent pour en huiler les engrenages ! Car, d’une part, ceux qui s’y sont illustrés jusqu’à maintenant comme des têtes de file nient obstinément en être les porte-parole. Mais, d’autre part, ayant fait une doctrine du refus de structurer le mouvement et de lui permettre de se donner des représentants[3], ils laissent le champ libre à une pléthore de tribuns, d’imprécateurs et de démagogues de tout poil qui proposent ou relayent sans relâche les mots d’ordre à travers les réseaux sociaux. De sorte que, si le mouvement demeure politiquement muet, les ventriloques ne manqueront pas qui voudront lui faire assumer des feuilles de route prêtes à l’emploi[4]. Depuis l’investiture de Bensalah, le 9 avril, on peut lire et entendre sur les réseaux sociaux des appels à la désobéissance civile, à la grève générale, à des grèves illimitées dans les secteurs stratégiques et notamment dans le secteur des hydrocarbures, au blocage des ports et aéroports, ainsi que des appels à la désobéissance des soldats et policiers. Ces appels sont déjà suivis : des ministres en visite dans trois villes du pays ont été chassés par la population et le RCD a annoncé que les 36 municipalités qu’il dirige n’encadreront pas les élections présidentielles[5]. Des grèves à caractère politique sont lancées dans différentes entreprises. Certains collectifs universitaires et professionnels appellent à élargir les manifestations sectorielles à toute la population, c’est-à-dire à faire un vendredi de tous les jours de la semaine ! De tous côtés, il n’est question que d’escalade dans le chaos des initiatives unilatérales et des surenchères « révolutionnaires ».

          Mais il n’y a pas, pour justifier la pertinence de ce label révolutionnaire trop hâtivement accolé au mouvement, l’ombre d’une proposition politique, d’une revendication sociale qui viennent humaniser le mouvement et le rattacher au vécu de la population, afin de donner du relief à cette image plate et aseptisée qu'il offre si orgueilleusement au monde[6]. Tout semble fait jusqu’à présent pour que la multitude, privée de parole construite et de porte-parole, ne soit pas détournée de la tâche qui lui a été assignée : le harcèlement continu d’un pouvoir qui sera de plus en plus aux abois, crispé sur son pré carré, privé qu’il est de toute médiation puisque les partis et les personnalités politiques ont été rejetés sans discrimination et « dégagés » dès la première heure.

          Voilà pourquoi je persiste à penser que ce mouvement attend encore d’accéder au rang d’acteur politique de son destin. Pour cela, il faudrait qu’il agisse, je l’ai déjà écrit, en tant que peuple et société en s’organisant sur le terrain, sur les lieux de la relation sociale et de travail. Il faudrait que la société algérienne invente son langage pour le substituer à la langue vernaculaire de la société civile internationale[7] dont elle ne cesse de recueillir les satisfecit.

          Ceux qui soutiennent que le temps manque pour s’organiser ont tort. Ils jugent de l’urgence à l’aune de la date du 4 juillet, prévue pour la tenue des présidentielles. En fait, il est certain que ces élections ne se tiendront pas, sous peine d’être un fiasco pour le pouvoir. Surtout, les échéances ne peuvent raisonnablement s’arrêter à la transition. Ce sont des conquêtes durables qu’il faut entreprendre ou consolider car, tout du moins, l’actuel mouvement a libéré la parole et l’espace public à travers toute l’étendue du territoire national. Mais ce n’est pas une mince affaire que d’étayer pareil ouvrage.
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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          • #6
            Le plus dur est à venir

            Il ne faut pas se leurrer ce pouvoir a ete toujours l'armée sinon son meneur a tour de role boutef ou gaid aujourdhui, celle ci tient sa legitimité de la force des armes , en deux mots celui qui n'est pas content on lui pointe le tokarev sur la tempe.
            Donc s'attendre à ce qu'il lache le gateau facilement pacifiquement c'est induire en erreur le peuple, il va y avoir des sacrifices et c'est logique surtout que l'on a en face un modele de vautours unique au monde enraciné et meme imbu de sa positions de force.
            La seule satisfaction que l'on aura c'est que tellement ils s'accrochent qu'ils vont obliger le peuple à les deracinés et leurs faire payer au quintuple ce qu'ils font de maniere à laisser les generations à venir tranquille.

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            • #7
              L'Algerie et les algeriens ne veulent pas vivre une confrontation ouverte avec l'armée comme le FIS l'avait lancée, et si l'armée ne veut pas pousser à cette confrontation, elle devra accompagner le processus de modernisation de la gouvernance dans ce pays...

              Il me semble que Hamrouche est de ceux, parmi tant d'autres, à avoir posé des solutions opérationnelles....

              J'ai été hier dans une conférence à Montreuil, et le moins que l'ont puisse dire, c'est un manque de solutions, encore moins de solutions opérationnelles, et encore moins des réponses sur ce qui doit se passer entre 3 mois à 3 ans...

              On retrouve à peine la parole, de la à retrouver les esprits et formuler des propositions, il faut un temps de maturation qui risque de s'éterniser... l'Algerie ne peut pas se permettre une certaine maturation pour prendre en charge le quotidien. Les élites politiques sont défaillantes à formuler des solutions... elles sont plus intéressées par le pouvoir que par la responsabilité politique, lourde dans une période aussi délicate...
              Dernière modification par ott, 17 avril 2019, 15h56.
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                En permettant au pays de sortir de la crise actuelle, l’ANP pourra s’en sortir par la grande porte.

                je me permet de corriger notre journaliste ce n'est pas l'armée qui est dans le pétrin mais le commandement incarné par sergent GARCIA d'ailleurs cette correction sera la prochaine bataille ou cas ou notre sergent mayafhamch rouhou
                "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

                Commentaire


                • #9
                  La nouvelle donne politique impose une évidence : l’armée ne doit pas seulement encourager ou accompagner le projet de transformation voulu par le peuple. Elle doit aller plus loin, pour endosser avec conviction et détermination, et assumer pleinement le projet. Elle doit le prendre en charge, le piloter ou le co-piloter, en partenariat avec les représentants de la société.
                  Déjà que j'ai du mal à comprendre ce que signifie pour l'armée, sur un plan pratique, que d'accompagner ce mouvement (révolution pour d'autres), de là à inviter le militaire à "piloter" le processus ... cela devient inquiétant.

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                  • #10
                    Éviter un Napoléon sera déjà un acquis, faire acquiescer l'armée sur les proposition de reformulation de la gouvernance, voir la faire représenter comme une corporation intéressée par le devenir national voudrait qu'elle puisse dégager ses représentants pour faire ses propres propositions de reformulation en toute transparence en compagnie des représentants du peuple et des autres corporations, les juges, les enseignants, les ouvriers, le patronat....
                    Othmane BENZAGHOU

                    Commentaire


                    • #11
                      Abed charef est des fois border line car il lui arrive de faire dans la danse du ventre vis a vis du systeme, ou l'une de ces variantes, gallek l'armée pilote une revolution, c'est le pere noel gaid zero qui va apprecier

                      Commentaire


                      • #12
                        Il y a des élites nationalistes qui restent fascinés par l'héritage de l'ALN/FLN... un héritage qu'il s'agit de considérer pour ne pas rentrer dans des confrontations stériles... le FLN par contre doit rentrer au musée et ne peut se prévaloir d'un rôle politique dans l'Algerie de demain...
                        Othmane BENZAGHOU

                        Commentaire


                        • #13
                          Il y a des élites nationalistes qui restent fascinés par l'héritage de l'ALN/FLN...
                          Il n'y a pas de soucis avec cela Ott. L'armée (au delà du bermil) est une institution qui par son seul pouvoir de dissuasion devrait permettre à ce que le processus en cours ne soit pas dévié par des forces occultes. Qu'elles soient étrangères ou celles de l'argent.

                          Mais piloter la transition ... plus que des réserves, j'ai !

                          Commentaire


                          • #14
                            Abed charef est des fois border line car il lui arrive de faire dans la danse du ventre vis a vis du systeme, ou l'une de ces variantes, gallek l'armée pilote une revolution, c'est le pere noel gaid zero qui va apprecier
                            ---------------

                            Fais gaffe un de ses fans va te demander de ne plus lui parler.

                            Il m'arrive de chercher les tweet d'abed charef uniquement parcque c'est le "rabah driassa" des journalistes.

                            (Pour les jeunes : rabah driassa étant le chanteur, lecheur de babouches préféré des cachirs (années 70/80).

                            Que dieu lui pardonne) .
                            “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                            Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

                            Commentaire


                            • #15
                              jawzia

                              Ay mliha l'ANP a echikh, koun tekhtina ndi3o, seddaqni rani 3arfa wesh rani ngoul, cha3bna nas mlah, bessah mya3refsh eyguidi berwita khelli ya transition Les politiques encore pire

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