Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Nouria Benghebrit rend public son bilan

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Nouria Benghebrit rend public son bilan

    Nouria Benghebrit rend public son bilan


    Sud Horizons
    Publication : 15 avril 2019


    Pression idéologico-politique, corporatisme syndical, poussée démographique et prise en charge insuffisante des services et obligations relevant des collectivités locales concernant les écoles primaires … L’ancienne ministre de l’éducation Nouria Benghebrit a énuméré les obstacles qui ont jalonné son parcours à la tête du secteur de mai 2014 à mars 2019. Mais elle a également évoqué les réformes qu’elle a introduites dans les manuels scolaires, la formation des enseignants. Des actions que pédagogues et syndicats lui reconnaissent avec cette remarque en guise d’hommage: « Elle a placé la barre très haut ».

    En premier lieu, l’ex ministre a rappelé les dysfonctionnements qui perturbaient la mise en œuvre de la réforme du système éducatif. « Il s’agit, écrit-elle, des grèves répétitives qui se répercutaient sur le volume horaire programmé pour les enseignements et l’introduction de la ‘‘Ataba’’ (seuil de révision pour les élèves en classes d’examen, NDLR)». «Une aberration pédagogique», dit-elle, qui fait que de 2005 à 2015, le nombre moyen de semaines d’apprentissage des élèves a été de 22 à 24 semaines, alors que dans le monde, il est de 36 à 44 semaines. Benghebrit citera aussi la pression idéologico-politique, le corporatisme syndical, la poussée démographique et la prise en charge insuffisante des services et obligations relevant des collectivités locales.

    Parmi les défis de la refonte pédagogique figure en premier lieu les pratiques de classe, dont le maître d’œuvre est l’enseignant avec ses élèves. Pour cette raison, dit-elle, «la priorité a été donnée au cycle primaire et l’enseignement de la langue des apprentissages (l’arabe), les mathématiques et les langues étrangères, tout en déployant l’enseignement de tamazight». Benghebrit a aussi évoqué les efforts de valorisation du patrimoine national. Elle se félicite d’avoir «ouvert l’édition des manuels scolaires désormais fortement encadrée». Mais aussi d’avoir mis «l’accent sur la formation continue, sur la base de référentiels standardisés et une formation ouverte d’enseignement à distance». Pour l’ex-ministre, «le bilan obéit à l’obligation et au devoir moral de rendre compte».

    Pour le coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), «c’est un acte louable». «Il est temps de prendre des mesures pour éloigner les luttes politiques et idéologiques, évoquées par Benghebrit, de l’école car il y va de l’avenir de nos enfants», plaide Meziane Meriane. Pour ce qui est des syndicats et des grèves répétitives, Meriane estime que «c’est aux autorités de répondre aux revendications des syndicats qui sont en droit de défendre les intérêts de la corporation».

    Un travail colossal

    «Benghebrit avait mis la barre très haut alors que nous n’avons pas les moyens appropriés pour atteindre les objectifs escomptés», reconnaît-il. Cette réforme réclame, selon lui, «plus d’efforts pour atténuer la surcharge des programmes induite par le nombre de matières». Il s’agit aussi de «revoir les objectifs pédagogiques à long terme dont certains paramètres référentiels d’apprentissage, la formation des enseignants et l’amélioration de l’environnement pédagogique», préconise-t-il.

    L’Association nationale des parents d’élèves a, elle aussi, réagi après la publication de ce bilan qu’elle qualifie de «mitigé dans la mesure où beaucoup reste à faire». Selon sa vice-présidente, «les problèmes de surcharge des programmes, les critères de recrutement et la formation des enseignants demeurent toujours d’actualité». «Certains enseignants sont contraints de parcourir quotidiennement des kilomètres pour venir enseigner à Alger. Ce qui ne peut, en aucun cas, être productif», affirme Fatiha Bacha. A cela s’ajoute «le déficit en enseignants de langue française, de mathématiques et de physique qui a paralysé plusieurs écoles pendant le premier trimestre de l’année scolaire 2018-2019», rappelle-t-elle. Il y a chez Benghebrit, selon elle, «une réelle volonté de changer les choses. Mais il y a un manque de fermeté et de suivi dans l’exécution de son projet».

    Selon Ahmed El Osmani, inspecteur de l’enseignement moyen, Benghebrit a fait un travail colossal en matière de restructuration de la réforme basée sur la didactique». «Benghebrit est restée rationnelle et dans le cadre instructif dont l’algérianité a été mise en valeur», ajoute-t-il.

    L’inspecteur de langue française n’omet pas d’évoquer la pression idéologique et politique. «Elle avait toujours des difficultés à s’exprimer en arabe. Mais après des efforts énormes, elle a fini par y arriver», rappelle-t-il, ajoutant que «l’influence de ces personnes a fait qu’il y a eu des cassures qui ont freiné l’élan de la politique éducative». El Osmani reconnaît enfin que «la formation des enseignants a besoin d’être approfondie. Actuellement, ils suivent une formation probatoire et ont une classe en charge en parallèle», explique-t-il tout en précisant que «le déficit qui existe en termes d’enseignants de mathématiques et de langue française a poussé Benghebrit à prendre cette initiative et éviter de laisser des milliers d’élèves sans enseignants».

    Assia Boucetta

  • #2
    C'est une première en Algérie.
    Un ministre sortant qui présente son bilan.
    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
    Socrate.

    Commentaire


    • #3
      C'est un peu tard tout de même, de plus en l’absence des adversaires ce bilan n'aura aucun crédibilité, c'est arguments contre arguments, c'est comme ça que les choses doivent être présentées et devant des commissions d'experts pas des blaireaux.

      Commentaire


      • #4
        pragmatisme

        C'est une technocrate qui a fait son job certe dans un systeme ou l'effort n'est pas apprecié et face aux barbus imbus de leurs transandalité aussi il faut lui reconnaitre son abnegation et son proffessionalisme, quand il y a des bons pas de fait il faut le reconnaitre surtout pour un departement que benbouzid a desertifié

        Commentaire


        • #5
          c'est une première oui, elle a fait ce qu'elle pouvait malgré les attaques depuis son installation

          je défie ses détracteurs de trouver quelqu'un qui mettra sur les rails l'enseignement en Algérie, puisque c'est un fiasco depuis 62

          Commentaire


          • #6
            l'ecole a été frappé par des pays arabe jaloux que l'algerien fait une langue étrangère comme le français. au temps de l'independance plusieurs arabes qui avaient retenue chez eux des moujahidine au maroc egypte tunisie syrie
            etaient obligé de toucher l'ecole pour se placer dans les poste d'enseignements..car ils ne maitrisaient pas la langue française. c'est pourquoi les facultés de drpoit ont été arabisé car genralement ceux qui avaient des bribes dans l la conniassance du droit etaient genralement dans les écoles connu comme constantine, sinon l'ouest etait toujours en dehors des sciences juridiques, y'avait que des commerçant ..
            a l'ouest la majorité sont venu du maroc avec une petite base en science juridiques donc si le systeme judiciare etait resté francophone il ne pouvait pas y acceder comme juge ...
            l'arabisation en algerie n'etait pas faite pour traduire mais pour prendre des postes de travail. le coté scientifique et technique est laissé de coté..

            les etudiants jusqu'a maintenant payent les pots cassée de leur lutte.
            on l'oblige d'etudier en arbe jusqu'en terminal et le jette aux prof des université en français c'est normal l'etudiant ne va pas suivre...

            des l'independance ya eu une guerre pour occuper les places abaondonné par les français a tous les niveaux. la guerre etait pour l'argent du poste et non pour le poste. jusqu'a maintenant les textes de lois sont rédigés en français ensuite traduit en français. il occupe le poste mais ne sait rien du poste, il est la pour toucher le salaire du poste et il ya une equipe de francophone qui font tout le travail..qui dit francophone dit avaoir les competences parcequ'il avait eu le prévilége d'etudier en europe pas necesserement en france donc ya rien de français la dedans comme un français qui fait ces etude en anglais pour etudier l'infomatique sur WINdows windows n'est pas en français..

            benghebrite elle meme n'est pas issus du domaine de l'éducation quinecessite des doctorats en 5 ans dans ce domaine. ce n'est pas son domaine ..ce n'est pas elle qui peut intervenir dans ce domaine c'est comme donner un ordinateur a programmer a un medecin

            et puis l'école avec seulemnt une plume et un encrier l'algerie avait formé des ingeniurs et des medecins de renoms international. l'école des années 60 y'avait que la plume et le crayon
            la france a fabriqué l'avion supersonique rien qu'avec le crayon
            il n yavait ni ordinateur ni imprimante ni logiciel de simulation ni de cao ni de dao..

            avec une plume et un crayon tu peux former excellent étudiants ..si le cartable pese louds c'est que le programme etaient confectionné par des gens hors enseignement, il a une imprimerie donc il crée tout un programme pour que le minsitére lui passe le marché de l’édition. et l’élève doit porter 10 kg de livre inutile parceque le monsieur veut tourner ses imprimerie.
            on va lui dire
            tiens s'il te plait tiens l'argent garde tes machines et garde tes livres et laisse nous tranquille ..

            question de sous y'a rien de pédagogie la dedans ça se fait meme en france

            Commentaire


            • #7
              Tant que les enseignants veulent être promus selon le degré d'ancienneté et non de compétence..toute réforme est vouée à l’échec

              Commentaire


              • #8
                Tant que les enseignants veulent être promus selon le degré d'ancienneté et non de compétence..toute réforme est vouée à l’échec
                ce probléme touche meme la france parceque ce genre de probléme est lié au investissement dite publique.
                dans le secteur privé y'a pas ce genre de probléme. deja pour fonctionner un etablissement privé doit compter sur le payements des etudiants
                donc ici il trois acteurs qui éxigent
                les parents d'eleve exige au prioritaire de l'etablissement qu'il soit uniqiue ou un groupe. je paues a condition d' avoir un enseignement de qualité débrouille toi . le proprietaire de l'etablissement n'a pas le choix il doit le faire sinon les parents d'eleves vont ailleurs

                le directeur ou le prorietaire va chercher des enseignants de qualité de compétence il n'a pas le choic

                l'enseignant doit aussi exiger il dit d'accords combien tu propses comme salaire??

                Ce système n'est pas appliquer dans le secteur publique car le propriétaire n'est pas connu..tout le monde profite l'étudiant ne paye, l'enseignant avec une misère donne le superflus et le directeur s'en foute pas mal il redevient un gardien c'est tout...bien que malgré tout cela ya des directeur et des enseignants offre d'execelent cours s'ils etaient aux etats unis ils seraient payé tres chère pour le même travail et des fois moins car fournir de l'enrgie ici en algerie pour donner un bon cours ça demande un effort innoui y'a meme des enseignants qui font des photocopie des cours de leurs propres poches pour leurs étudiants ça existe et sont nombreux a le faire ..
                le problème de la finance publique reste encore posé meme pour la france qui ne peut rien faire, elle était embourbé par Napoléon...e"lle avance d'1 pas et recule de 4

                Commentaire


                • #9
                  Pack

                  C'est bien dit..
                  .. ça explique le nombre de grèves !!

                  Benghebrit avait proposé des promotions suite à des résultats de concours..
                  Mais ce genre d'examens écrits auraient levé le voile sur les tares des uns et des autres..
                  Et à chaque fois, la levée de boucliers est immédiate et cinglante !..
                  NIET.. quitte à observer une année blanche !

                  Ceci dit.. et pour être juste envers les enseignants, il me semble qu'ils aient proposé une sortie de crise à l'école algérienne : le marché florissant des cours du soir est la seule réforme qu'envisage la corporation au 21ème siècle

                  Commentaire


                  • #10
                    Si c'est une question de financement comment se fait il que malgré ses multiples shortcomings, l'école publique algérienne reste supérieure a l'école privée sur le plan du taux de réussite? C'est l'un des paradoxes qui m'a toujours intriguée

                    Commentaire


                    • #11
                      il est ou le bilan ?

                      Commentaire


                      • #12
                        .............................
                        Dernière modification par Absent, 17 avril 2019, 22h48.

                        Commentaire


                        • #13
                          ou makhofteche ya aba djahl.

                          el saouate rah fi yeddi.

                          Commentaire


                          • #14
                            Comment a-t-on pu nommer ministre une femme qui avait du mal à s'exprimer en arabe ? C'est une très mauvaise expérience qu'il ne faut plus jamais renouveler. Cette femme ne vivait même pas en Algérie ! De qui se moque-t-on ? Si elle est si compétente, pourquoi ne la nomme-t-on pas ministre en France ?
                            L'expression dialectique importe peu l’essentiel est de diagnostiquer le mal qui ronge l'école algérienne afin d'apporter un remède, en cela la DAME s' en est atteler en toutes bonnes fois malgré les multiples embuches ! ...

                            Et puis, certes, en Algérie sa compétence est nécessaire et indispenssable, ce n'est pas le cas en France ou les compétences sont courantes ! ...
                            Dernière modification par infinite1, 17 avril 2019, 22h59.

                            Commentaire


                            • #15
                              Benghebrit fut ministre du gouvernement Bouteflika, et celui-ci désigne, c'est de notoriété publique, ses ministres non pas en raison de leur compétence mais plutôt selon leur origine géographique et leur capacité à servir les desseins du monarque qu'il fut.
                              ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X