Le frère du général Ahmed Dlimi est revenu récemment sur la disparition de ce dernier, indiquant que «ceux qui l’on assassiné sont des civils membres du régime marocain, aidés par certains militaires qui lui vouaient une grande haine, tandis qu’il les considérait comme des ennemis de l’Etat et de Hassan II». Dans l’édition arabophone du magazine Zamane de ce mois, Farid Dlimi dit se réserver le droit de ne pas divulguer les noms de ces personnes, dont il estime qu’elles sont impliquées dans l’accident de la route survenu à Marrakech le 25 janvier 1983 et tuant le gradé de l’armée.
Farid Dlimi confie qu’en apprenant la nouvelle, son père et lui ont «perdu confiance en tout le monde». «Sur les lieux, nous avons vu sa voiture calcinée et à quelques mètres, un camion sans dégât, explique-t-il. Nous étions sûrs que la version officielle de sa mort avait été fabriquée». La famille n’a pas eu le temps de voir le corps du défunt, puisqu’elle a reçu les instructions royales de se rendre à Rabat, où Hassan II a voulu tenir les funérailles.
La version de Farid Dlimi, reprise par Alyaoum 24, corrobore celle de son neveu, Hicham, qui a précédemment indiqué que son oncle avait échappé à trois tentatives d’élimination physique avant l’accident qui lui a été fatal, tout en mettant en cause la CIA. «A deux reprises, le jet de Dlimi a échappé à un sabotage. L’escorte du général découvrait dans la soute de son avion une charge explosive avec détonateur», affirme Hicham Dlimi. La troisième tentative fut au Sahara, lorsque le véhicule blindé mis à sa disposition a explosé, alors que le général avait opté pour un hélicoptère lors d’une inspection de la zone.
La quatrième, qui a fini par son élimination, est survenue à la veille de la visite de l’ancien président français François Mitterrand au Maroc. Dans cette mort mystérieuse, certaines versions évoquent des soupçons de la participation du général Dlimi à la tentative de coup d’Etat contre le roi, ou encore ses relations avec les services français.
Ya. Biladi
Farid Dlimi confie qu’en apprenant la nouvelle, son père et lui ont «perdu confiance en tout le monde». «Sur les lieux, nous avons vu sa voiture calcinée et à quelques mètres, un camion sans dégât, explique-t-il. Nous étions sûrs que la version officielle de sa mort avait été fabriquée». La famille n’a pas eu le temps de voir le corps du défunt, puisqu’elle a reçu les instructions royales de se rendre à Rabat, où Hassan II a voulu tenir les funérailles.
La version de Farid Dlimi, reprise par Alyaoum 24, corrobore celle de son neveu, Hicham, qui a précédemment indiqué que son oncle avait échappé à trois tentatives d’élimination physique avant l’accident qui lui a été fatal, tout en mettant en cause la CIA. «A deux reprises, le jet de Dlimi a échappé à un sabotage. L’escorte du général découvrait dans la soute de son avion une charge explosive avec détonateur», affirme Hicham Dlimi. La troisième tentative fut au Sahara, lorsque le véhicule blindé mis à sa disposition a explosé, alors que le général avait opté pour un hélicoptère lors d’une inspection de la zone.
La quatrième, qui a fini par son élimination, est survenue à la veille de la visite de l’ancien président français François Mitterrand au Maroc. Dans cette mort mystérieuse, certaines versions évoquent des soupçons de la participation du général Dlimi à la tentative de coup d’Etat contre le roi, ou encore ses relations avec les services français.
Ya. Biladi
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