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Maroc -Fruits rouges: La logistique de la filière attire les IDE

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  • Maroc -Fruits rouges: La logistique de la filière attire les IDE

    Fruits rouges: La logistique de la filière attire les IDE

    Par*Abdelaziz GHOUIBI*| Edition N°:5497 Le 17/04/2019

    • Doublement des superficies et de production sur une décennie
    • Un chiffre d’affaires de 3,3 milliards de DH à l’export




    Sur une décennie, la filière des fruits rouges a réalisé une grande percée. Au triple niveau des superficies, de la production et de l’export. Elle se distingue par la présence d’opérateurs rompus aux techniques culturales appropriées et à l’écoute des exigences des marchés

    Petits mais rapportent gros. Les fruits rouges se révèle en effet* hautement rentable. D’où l’engouement des investisseurs aussi bien locaux qu’étrangers. Après avoir investi la production agricole, des investisseurs et non des moindres s’intéressent désormais à la logistique.

    Tout récemment, une station de conditionnement des myrtilles a été mise en service dans la région du Loukkos, grâce à un financement étranger (Voir encadré). Une région qui concentre les 4/5e* de la production des fruits rouges. Et la filière affiche un dynamisme soutenu sur la dernière décennie.

    Aujourd’hui, la filière réalise un chiffre d’affaires voisin de* 4 milliards de DH dont 3,3 milliards à l’export, soit plus des 2/3 des ventes des agrumes. De plus, ses marchés sont relativement diversifiés par rapport aux agrumes et primeurs. «Pas moins de 30 débouchés sont destinataires», précise la direction régionale de l’Agriculture* de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.

    Ces marchés se répartissent entre l’Union européenne, les pays du Golfe, l’Australie et l’Amérique du Nord. Avec le périmètre du Loukkos, cette région détient tous les records. Elle* dispose de plusieurs atouts, notamment la ressource hydrique et la proximité des marchés européens.***

    Au niveau de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, la filière des petits fruits rouges génère le quart des emplois agricoles. Par culture, le fraisier prédomine. C’est le premier fruit de la gamme qui a été introduit dans le périmètre* avec l’aménagement des secteurs irrigués de Drader, rive droite en 1978 et R’mel en 1980.

    Avec les incitations du plan Maroc Vert, visant en particulier la diversification de la filière, les cultures des myrtilles et des framboises ont été introduites entre 2005 et 2008 dans le périmètre du Loukkos. Depuis, elles* sont en extension remarquable.

    Au niveau national, la superficie totale des fruits rouges* a connu un accroissement remarquable en passant d’environ 3.035 ha en 2009-2010 à 8.400 ha cette campagne, soit un bond de 176%. La production suit la même dynamique. Elle a enregistré une forte hausse de 84% sur la même période. Pour cette campagne, elle culmine à près de 200.000 tonnes.

    Grâce à la demande croissante des marchés européens, la superficie du fraisier s’établit actuellement* à 3.500 ha dont 79% sont localisées dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (Loukkos). Le nombre total des exploitations de ce fruit est de 593 unités dont la superficie varie** de 0,2 à 70 ha. Quant à la production des fraises, elle s’élève pour l’actuelle campagne à 140.000 t, dont la moitié est destinée à l’exportation à l’état frais ou surgelé.

    Par ailleurs, au cours de la campagne 2018-2019, la superficie globale de la framboise s’est élevée à 2.400 ha et assure une production estimée à 2.890 tonnes destinées essentiellement à l’exportation. Quant à la culture des myrtilles, elle a occupé une superficie de 2.300 ha et a généré une production de près de 19.655 tonnes.

    Les exportations des fruits rouges ont également connu la même tendance à la hausse, passant de 66.300 tonnes en 2010-2011 à 115.440 tonnes la campagne passée. Au niveau des trois principales zones de production: le Gharb, le Loukkos et le Souss, le volume exporté des fruits rouges représente en moyenne 60 à 70% de la production des fraises, 90 à 95% des framboises et plus de 95% des myrtilles.

    Les marchés d’exportation sont diversifiés, avec 41 pays destinataires dans les cinq continents mais le débouché principal demeure l’Union européenne. Il concentre 90% des expéditions. Le reste est exporté sur l’Asie (5%), les pays du Golfe (1,5%) et l’Amérique du Nord (4,5%).* Pour les framboises, fruit hautement périssable, une demande croissante existe en dehors de l’UE mais la cherté du transport aérien est une contrainte pour de nombreux opérateurs.

    Conditionnement: Station nouvelle génération

    Larache vient de mettre en service sa nouvelle station de conditionnement des myrtilles. Fruit d’un investissement direct étranger, l’outil constitue une première en Afrique. L’unité est dotée d’une ligne de conditionnement de la myrtille d’une capacité de 100 t/jour et d’un entrepôt frigorifique de 8.100 m3. Détenue à 90% par le groupe australien Costa et à 10% par le groupe anglais World Berry, cette station génère 86 emplois permanents et crée plus de 204.000 journées de travail pour les salariés saisonniers. Pour l’actuelle campagne, il est prévu de traiter 4.500 tonnes* de myrtilles.

  • #2
    Le secteur des fruits rouges est prometteur car la qualité est là.

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    • #3
      C'est surtout hyper rentable ! Un hectare de fraise produit 45 tonnes pour 10 000 DH/tonne.

      Le calcul est vite fait 450 000 DH de chiffre d'affaires par hectare... soit 45 000 euros !!!!

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      • #4
        Oui,six a huit récolte par saison (pour la fraise),il suffit juste d'irriguer convenablement,de très bonne qualité,le consommateur est conquis.
        Un p'tit conseil,aux mois de mars-avril passe par mly bousselham,tu pourrais cueillir toi même deux cartons de fraises gratis,ça m'arrive.
        Dernière modification par Anzoul, 21 avril 2019, 16h26.

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        • #5
          Pourquoi des IDE dans une filière qui n'a rien de technologique et que le Maroc et les marocains pourraient maitriser de bout en bout.

          Les revenus d'investissement (sorties de devises dues au IDE) coutent au Maroc près de 2.5 milliards de dollars par an.

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          • #6
            Un investisseur est libre d'investir dans le domaine qui lui convient ! Non ?

            Il n'y a pas de domaine réserver aux investisseurs étrangers et d'autres aux nationaux !

            Oui,six a huit récolte par saison (pour la fraise),il suffit juste d'irriguer convenablement,de très bonne qualité,le consommateur est conquis.
            Un p'tit conseil,aux mois de mars-avril passe par mly bousselham,tu pourrais cueillir toi même deux cartons de fraises gratis,ça m'arrive.
            Oui je sais mais je suis un gros fainéant ! J'achète sur le bord de la route quand j'ai l'occasion de passer par là-haut au printemps !
            Dernière modification par LockDown, 21 avril 2019, 16h54.

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