Debout fils d'Amazigh ! (En berbère : Kker a mmis umazigh !) est un chant révolutionnaire et identitaire berbère algérien. Écrit en berbère kabyle, il a été composé par Mohand u yidir Aït Amrane le 23 janvier 1945 1.
Texte original
Debout fils d'Amazigh !
Notre soleil s'est levé
Il y a longtemps que je ne l'avais vu,
Frère, notre tour est arrivé.
Cours dire à Massinissa :
Que son pays est aujourd'hui réveillé,
Quant à celui qui ne veut pas avancer,
Qu'un seul de nous vaut plus qu'un lion.
Dis, dis à Yugurtha :
Que ses enfants ne l'ont pas oublié,
Qu'ils le vengeront,
Qu'ils déterreront son nom.
À la Kahina des Chaouis
Qui a guidé les hommes,
Dis : "le pacte qu'elle nous a laissé,
Jamais nous ne l'oublierons.
Nous vivrons avec notre langue,
Demain sera meilleur qu'hier,
Le berbère croîtra et prospérera,
C'est le pilier du progrès.
Des monts est venu l'appel,
Nous sommes partis pour le combat.
Maintenant, maintenant plus d'hésitation,
Nous briserons mais nous ne plierons pas.
Algérie bien-aimée,
Pour toi, nous verserons notre sang,
Ton ciel s'est éclairé,
au soleil de la liberté.
Ô aigle, volant en liberté,
Salue bien nos frères.
De Rio de Oro à Siwa,
Enfants, le même sang nous unit.
Texte original
Debout fils d'Amazigh !
Notre soleil s'est levé
Il y a longtemps que je ne l'avais vu,
Frère, notre tour est arrivé.
Cours dire à Massinissa :
Que son pays est aujourd'hui réveillé,
Quant à celui qui ne veut pas avancer,
Qu'un seul de nous vaut plus qu'un lion.
Dis, dis à Yugurtha :
Que ses enfants ne l'ont pas oublié,
Qu'ils le vengeront,
Qu'ils déterreront son nom.
À la Kahina des Chaouis
Qui a guidé les hommes,
Dis : "le pacte qu'elle nous a laissé,
Jamais nous ne l'oublierons.
Nous vivrons avec notre langue,
Demain sera meilleur qu'hier,
Le berbère croîtra et prospérera,
C'est le pilier du progrès.
Des monts est venu l'appel,
Nous sommes partis pour le combat.
Maintenant, maintenant plus d'hésitation,
Nous briserons mais nous ne plierons pas.
Algérie bien-aimée,
Pour toi, nous verserons notre sang,
Ton ciel s'est éclairé,
au soleil de la liberté.
Ô aigle, volant en liberté,
Salue bien nos frères.
De Rio de Oro à Siwa,
Enfants, le même sang nous unit.
Commentaire