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Thaïlande tourisme : 39Millions en 2018 (réalisation des objectifs dés 2019)

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  • Thaïlande tourisme : 39Millions en 2018 (réalisation des objectifs dés 2019)

    TOURISME : 39 millions de visiteurs en Thaïlande 2018, de quoi se réjouir et s'inquiéter.



    Sur la période janvier-juillet, le Royaume a accueilli 22,6 millions de touristes, soit une progression de 11 % par rapport à l’an dernier.

    Selon les données (provisoires) récemment dévoilées ces jours-ci par le Ministère thaïlandais du Tourisme et des Sports, 22.657.730 touristes ont visité le pays au cours des 7 premiers mois de l’année, soit une progression de 11 % par rapport à l’an dernier.

    Les touristes les plus nombreux sont venus de Chine (6,8 millions), de Malaisie (2,1 millions) et de Corée (1,1 million). Tous ces marchés sont en hausse, tout particulièrement la Chine. Le premier pays « européen » du classement est la Russie avec 900.712 touristes ce qui marque une très forte progression (+16,24). Un commentaire qui vaut également pour un autre énorme marché, l’Inde, qui affiche une hausse de 13,24 %. La présence de plus en plus massive de touristes chinois est assurée de relancer le débat sur les risques de surpopulation ponctuelle de certaines destinations, où la dégradation des services offerts aux visiteurs et les risques pour l'environnement alimentent la controverse sur les réseaux sociaux.

    Hausse de 14,44 % des dépenses touristiques

    Pour les autorités thaïlandaises, l'aspect trés positif l'emporte évidemment « Cette forte croissance est très encourageante en termes de nombre, mais plus important encore, elle s’accompagne de nouvelles tendances comme l'augmentation de 23,3% des arrivées de touristes par la mer (juillet 2018) et la hausse des taux d'occupation hôtelière dans les provinces secondaires émergentes comme Rayong, Suphan Buri, Chainat, Nakhon Pathom, Ang Thong et Phatthalung », a commenté le Gouverneur de l'Office du Tourisme de Thaïlande (TAT), Yuthasak Supasorn.

    Le ministère se réjouit également de l’évolution des retombées économiques pour le pays. Selon les premières estimations, les dépenses des touristes ont progressé de 14,44% pour atteindre 1,18 trillion de bathts. À elles seules, les clientèles chinoise et russe génèrent 45 % des revenus accumulés depuis le début de l’année. La moitié des revenus du secteur dépendent donc de ce nouveau tourisme de masse.

    39 millions de touristes en 2018

    Si la croissance continue sur ce rythme, dans les mois à venir, le Royaume pourrait réussir son pari et accueillir 39 millions de touristes. Ou sérieusement s'en rapprocher en tout cas. L’ambition du gouvernement affichée est d’atteindre 40 millions de visiteurs annuels, dès 2019.

    La Thaïlande, actuellement dixième destination la plus visitée dans le monde, conforterait ainsi sa place. Ce classement mondial basé sur le nombre de visiteurs (les entrées, pas la durée du séjour ni le motif) reste dominé par la France avec plus de 86 millions de touristes, selon les chiffres de 2017, de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT). Le tourisme pèse pour environ 20% du PIB Thaïlandais d'environ 420 milliards de dollars / an.
    gavroche
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    Les touristes les plus nombreux sont venus de Chine (6,8 millions)
    moins que les années précédente d’après cet article, ce qui veut dire que l'objectif et ambition du gouvernement atteindre 40millions de touristes dés 2019 sera réalisé a la bonne date


    mais il reste encore beaucoup à faire.

    Car il est vrai que l’essentiel des visiteurs étrangers se concentre sur une dizaine de destinations
    =============



    Nombre record de touristes en Thaïlande en 2018

    Malgré un fort ralentissement du nombre de visiteurs chinois après le tragique naufrage du Phoenix qui avait coûté la vie à 47 de leurs ressortissants à Phuket l’été dernier, la Thaïlande a, selon les chiffres officiels, réussi à battre son record de 2017 de plus de 3 millions avec 38,27 millions de touristes en 2018. Du coup, par une petite règle mathématique simple, les prévisions tablent sur 41 millions en 2019.


    Thaïlande: 38 millions de touristes en 2018

    Avec 38,27 millions de touristes qui ont visité la Thaïlande en 2018, le pays a connu une hausse de 7,5% par rapport à l’an passé. Le chiffre a été communiqué hier, 28 janvier 2019, par le ministère du Tourisme.

    Après un fort ralentissement des arrivées de touristes chinois, qui sont detrès loin en nombre les plus nombreux à visiter le Pays du Sourire, les autorités thaïlandaises ont réussi à inverser la tendance en fin d’année avec plusieurs opérations dont une gratuité du visa pour les visiteurs citoyens de Chine et d’autres pays.
    Objectif, 41 millions de touristes

    En même temps que l’annonce des chiffres de 2018, le ministère du Tourisme de Thaïlande a également indiqué attendre 41 millions de touristes en 2019 si l’on se fie aux tendances.

    Je ne sais par contre pas si l’objectif d’atteindre le million de visiteurs français à la fin de l’année comme annoncé il y a 3 ans (voir cet article) est toujours d’actualité mais il me semble un peu optimiste et ce n’est pourtant pas faute d’essayer tous les jours de donner envie aux gens de venir visiter la Thaïlande sur mon site et mes réseaux sociaux.


    Le tourisme un moteur important de l’économie

    L’industrie du tourisme représente 12% du PIB thaïlandais. Ces chiffres sont une bonne nouvelle économique mais la course aux records pourrait avoir rapidement son revers si des mesures majeures ne sont pas prises pour y faire face tout en protégeant notamment l’environnement.

    2018, aura été aussi l’année de décisions importantes en la matière avec la fermeture aux touristes de Maya Bay à Koh Phi Phi pour une durée indéterminée mais assurément très longue après un feuilleton à épisodes et la mise en place de quotas de visiteurs journaliers aux îles Similans mais il reste encore beaucoup à faire.

    Quelques initiatives ont aussi été lancées par l’Autorité Touristique de Thaïlande pour essayer d’attirer plus de visiteurs dans les « destinations secondaires » ce qui m’a valu de me voir confier la rédaction d’un article par mois par l’Office du Tourisme de Thaïlande que vous pouvez retrouver sur cette page. Car il est vrai que l’essentiel des visiteurs étrangers se concentre sur une dizaine de destinations
    par Mike Thailandee.
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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    • #3
      bravo. 40 millions c'est enorme.

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      • #4
        Le tourisme sexuel en Thaïlande : une prostitution entre misère et mondialisation.

        Franck Michel

        Près de neuf millions de touristes ont visité la Thaïlande en l’an 2000, parmi lesquels 65 à 70 % sont des hommes. Malgré d’intenses campagnes médiatiques de sensibilisation contre le tourisme sexuel et nombre de batailles judiciaires à l’encontre des abuseurs d’enfants en Asie et ailleurs, le secteur – si prospère pour beaucoup – du tourisme sexuel en Thaïlande ne paraît guère vouloir se tarir. Au contraire, la demande s’élargit et se diversifie. Le présent article dresse un rapide bilan du tourisme sexuel en Thaïlande tout en tentant de déceler les racines du mal et d’explorer les moyens d’en éradiquer ses aspects les plus détestables, aux conséquences particulièrement morbides. Les principaux analystes de la situation sociale en Thaïlande sont unanimes à considérer que l’avenir paraît pour le moins morose. La situation ne s’améliorera guère au cours des deux décennies suivantes ; elle s’adaptera plutôt aux nouvelles réalités du marché et au contexte géopolitique reconfiguré… Ainsi, au milieu des années 1990, nous avons souligné l’aggravation – et les conséquences dramatiques – de la prostitution à des fins touristiques (Michel, 1995 : 182-201), situation qui, avec la crise économique de 1997 et les turpitudes du consumérisme et de la mondialisation, s’est encore détériorée ces toutes dernières années, bien en dépit d’une réelle amélioration des législations en vigueur (mais les nouvelles lois sur la prostitution ou sur la lutte contre la pédophilie et le trafic d’enfants ne sont que rarement appliquées) et d’une prise de conscience évidente de la part de la population thaïlandaise, notamment en raison des ravages du sida… Mais, selon d’autres chercheurs, dont Bello, la situation est critique et la Thaïlande sera prochainement – triste record – le seul pays du globe dont la population devrait diminuer en raison du sida (1998 : 224).

        journals.openedition.org

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        • #5
          La femme dans le tourisme sexuel en Thaïlande.

          /redtac.org

          [IMG]https://redtac.org/asiedusudest/files/2017/06/****-thailande-.jpg[/IMG]

          Juin 2017

          Cliché mais vrai, la Thaïlande souffre et bénéficie d’un tourisme sexuel abondant, principalement originaire de l’Occident. Le pays profite des avantages économiques de celui-ci tandis que les thaïlandais se conforment à ce nouveau marché dont les principales victimes sont les jeunes femmes qui y participent. C’est une situation d’autant plus grave depuis la crise de 1997 (Michel 2003), qui réduit les possibilités professionnelles pour ces actrices économique dont le rôle traditionnel ne permet pas un grand choix de carrière. Ainsi l’intérêt de ce billet est de développer les idées qui entourent le sujet tabou qu’est la prostitution, principalement dans le cadre du tourisme sexuel en Thaïlande. Aussi, en 2000, entre 65% et 70% des touristes qui viennent en Thaïlande sont des hommes (Michel 2003), parmi eux, des touristes exclusivement attirés par le marché de la prostitution thaïlandaise. Ils stimulent donc un marché très riche et d’autant plus important pour le pays qui en a tiré 7 milliards de dollars de recettes en 1995 (Formoso 2001). C’est ici qu’une question se pose, quelle place pour la condition de la femme au coeur du sujet de la prostitution ? Ce billet a pour but de déterminer l’échelle d’action des femmes dans la structure de la prostitution et le degré de souffrance approximatif que cela implique pour la conditions des femmes en Thaïlande.

          Le Bouddhisme, un féminisme particulier.

          Le sujet de la prostitution et de ses moteurs en Thaïlande s’articule autour de plusieurs axes principaux, parmi lesquels on trouve de manière très surprenante, le bouddhisme. En effet, la vision qu’offre le bouddhisme de la femme et les but qui lui sont associés sont en partie responsables de l’abondance présente dans le marché thaïlandais de la prostitution. Les enseignements bouddhistes considèrent que la femme et l’homme sont égaux en position, ce qui signifie que la femme comme l’homme doit être une actrice de la vie sociale professionnelle. Seulement, cette vision n’est pas cohérente avec la réalité sociale locale, un cadre patriarcal dans lequel il est compliqué pour une femme de réussir, en particulier lorsque l’on considère les classes sociales les plus basses, pour lesquelles la prostitution est une réelle opportunité de réussir. Ainsi, le bouddhisme qui encourage la femme à être indépendante économiquement et à s’affirmer sans le soutient de l’homme, encourage indirectement à la prostitution puisque le cadre thaïlandais n’offre que très peu d’options professionnelles conséquentes. Bien que les femmes qui vouent leur existence au bouddhisme incarnent l’opposée de la prostitution, puisque ce voeux implique l’ascèse et le renoncement au monde matériel auquel appartient la prostitution.

          Le Sida.

          Une des problématiques centrales de la prostitution en Thaïlande est la question du virus du Sida, sexuellement transmissible. D’après des statistiques exposées par UNICEF, le taux d’information face au virus est relativement le même pour les femmes partout en Thaïlande, la marge de différence est mince entre les milieux ruraux, urbains ou encore entre les classes économiques les plus riches et les plus pauvres. On estime que les connaissances d’ensemble sur le Sida pour les femmes thaïlandaise oscille entre 40% et 50% d’entre elles, cela signifie que la moitié de la population féminine en Thaïlande n’est pas assez informée face à ce fléau qui est très présent dans le pays. On estime d’ailleurs que la Thaïlande compte entre
          400 000 et 480 000 adultes vivants avec le Sida en 2012, dont environ la moitié sont des femmes (UNICEF 2012). Le virus est un grave problème pour les intérêts de la population mais également pour le marché de la prostitution puisque les touristes comme les travailleuses du sexe se détachent de ce marché par peur de contracter la maladie. Tandis que la population locale associe le virus à l’homosexualité, un sujet très tabou au sein de la culture thaï (Formoso 2001). Face au Sida, les prostituées qui quittent le marché du sexe se voient remplacées par une main d’oeuvre immigrante chinoise et birmane, au même titre que les autres marchés économiques, les proxénètes sont obligés de s’adapter aux aléas. Ainsi, dans les années 1990 on compte environ 30 000 jeunes femmes birmanes et chinoises au coeur du marché de la prostitution thaïlandaise


          redtac.org/asiedusudest/2017/06/20/la-femme-dans-le-tourisme-sexuel-en-thailande/
          Juin 2017

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          • #6
            La prostitution est le phénomène majeur des pays touristique ou la misère règne la seule alternative vendre sont corps
            Dernière modification par galaxy, 27 avril 2019, 16h59.

            Commentaire


            • #7
              La prostitution est le phénomène majeur des pays touristique ou la misère règne la seule alternative vendre sont corps
              cela doit être pour certains 38 millions de pédophiles et d'obsédés sexuels
              .
              .
              ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
              Napoléon III

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              • #8
                cela doit être pour certains 38 millions de pédophiles et d'obsédés sexuels
                Et dire qu'il y a des pays qui leurs ouvrent les hôtels pour faire entrer des $$$ et se fichent de leurs propre enfants . Ah ! cher $$$ quand tu les mène par le toupet .

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                • #9
                  amplement mérité ; paysage grandiose , peuple très accueillant, mon neveu a travailler 2 ans la bas et aujourd'hui travail a Saigon (Viêtnam) tout aussi magnifique puisque je m'y suis rendu a 2 reprise mais je préfère le Viêtnam

                  Commentaire


                  • #10
                    phiman


                    Code HTML:
                    cela doit être pour certains 38 millions de pédophiles et d'obsédés sexuels

                    n'importe quoi !!!

                    Commentaire


                    • #11
                      https://fr.wikipedia.org/wiki/Tourisme_sexuel

                      .../...
                      Le tourisme sexuel est une catégorie du tourisme dans laquelle on regroupe les touristes profitant de leur séjour pour avoir des rapports sexuels de nature commerciale. Cette pratique peut d'ailleurs être le but même de leur voyage.

                      La définition de tourisme sexuel est apparue vers la fin des années 1970, selon le sociologue Sébastien Roux1,2. Elle émerge avec une prise de conscience multiple d'acteurs dans le monde, notamment « militantes asiatiques [...], des activistes chrétiens, en lutte contre le tourisme international, des féministes et des abolitionnistes qui condamnent la prostitution »2. Les féministes japonaises utilisent notamment pour la première fois l'expression sex tourism pour qualifier les voyages des hommes japonais en Corée afin de consommer des prostituées, cette pratique est appelée « Kisaeng tours »1.

                      L'une des premières prise de conscience au niveau international du lien entre le tourisme et la sexualité est la conférence de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) à Manille, en 19801. Les pays du Nord « semblent découvrir avec stupéfaction [cette] internationalisation de la prostitution » ainsi que les liens entre ces deux activités, comme l'observe le sociologue Sébastien Roux3. Les diverses condamnations de ces pratiques amènent les acteurs à définir cette catégorie touristique. Les membres de l'OMT, lors de la cinquante-deuxième session de l'institution au Caire en octobre 1995, rédigent la Déclaration sur la prévention du tourisme sexuel organisé, dans laquelle le tourisme sexuel est défini comme « les voyages organisés de l'intérieur du secteur touristique ou de l'extérieur de ce secteur mais en se servant de ses structures et de ses réseaux, avec pour objet essentiel la réalisation d'une relation sexuelle à caractère commercial entre le touriste et des habitants au lieu de destination »4.

                      Sébastien Roux souligne, notamment dans sa thèse de doctorat, que cette catégorie nécessite toutefois d'être abordée comme un objet social en prenant ainsi une distance nécessaire avec les représentations ou les émotions qu'elle suscite3, « le discours militant, moral et politique et sans une analyse critique de la genèse de cette catégorie »5. Il écrit notamment « la catégorie reste problématique : les phénomènes qu’elle est censée recouvrir disparaissent derrière la force des émotions qu’elle suscite »3.

                      Dans leur analyse des disciplines abordant le tourisme sexuel — anthropologique, sociologique, économique, très rarement géographique —, les géographes Emmanuel Jaurand et Stéphane Leroy relèvent les différentes approches et critiques faites à l'encontre de cette catégorie de tourisme depuis les années 1970, notamment dans les pays anglo-saxons, la France s'intéressant à cet objet plus récemment notamment avec les travaux de l'anthropologue Franck Michel5. Ils rappellent ainsi la « critique radicale du phénomène, souvent dans une perspective marxiste ou postcoloniale », citant notamment l'ouvrage des new-zélandais Chris Ryan et C. Michael Hall (2001), voire la possible perspective néocolonialiste occidentale de la féministe Anne McClintock ou encore « expression de rapports de domination inhérents à l’expansion de l’impérialisme américain » pour la féministe Cynthia Enloe5. Cette forme du tourisme permet également de critiquer l'activité touristique dans son ensemble, citant par exemple, les travaux de l'australien Malcolm Crick, et notamment son rôle dans la diffusion des « risques sociaux et sanitaires pour les prostituées et les populations locales, en particulier en liaison avec l’épidémie de sida »5.

                      Le tourisme sexuel revêt en fin de compte diverses formes, liées à la « complexité des échanges et des relations, trop souvent dissimulée derrière le fantasme et l’indignation »3. Il désigne ainsi non seulement la prostitution consommée par les touristes, mais également d'« autres types de relations sexuelles existant dans les lieux touristiques et qualifiées de “normales” »5. Il comprend ainsi les pratiques des touristes masculins et féminins, les pratiques homosexuelles, ainsi que le tourisme sexuel impliquant des enfants, dit aussi tourisme pédophile.
                      .../...

                      https://fr.wikipedia.org/wiki/Tourisme_sexuel

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