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Au IXe acte de la révolution, Gaïd Salah est presque président!

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  • Au IXe acte de la révolution, Gaïd Salah est presque président!

    Dimanche 21 avril 2019 - 05:50
    Mesmar Djeha
    Au IXe acte de la révolution, Gaïd Salah est presque président!

    Depuis Bouteflika, le cadre est devenu une véritable institution. Un symbole de puissance, car nul besoin de faire de longs discours, du moment que le cadre peut dire tout le mépris qu’ont ceux qui l’habitent, envers le misérable peuple. Trop lourd à porter pour certains, trop étroit pour d’autres, mais à peine vidé, que beaucoup s’y voient déjà beaux dedans. Les candidats pour l’occuper se bousculent. Il y a foule au portillon. Des copies d’Erdogan à la pelle, quelques minables Ghennouchi et un pitoyable Sissi.

    Et c’est ce dernier qui le tient presque, qui y rêve chaque nuit, au coucher, en enlevant son uniforme et son dentier, surtout qu’il a dû secouer bien fort pour que le vieil accrocheur Bouteflika daigne enfin tomber. Place aux jeunes de 80 ans, se dit notre Sissi, car comme lui, il est passé du servile caporal, protecteur de la « légitimité » du président-cadre et des aspirations de son clan, au grand maréchal protecteur de la « légitimé » constitutionnelle, garant de la souveraineté nationale et des aspirations du peuple. Des pointes des pieds au grand écart. Une véritable ballerine en surpoids !

    Aux revendications de la rue, Gaid Salah feint ne rien comprendre, ou pire - et ça ne serait pas étonnant- il ne comprend vraiment rien. Aux multiples marches quasi-quotidiennes, aux revendications claires, au refus et à la révulsion de tout le système et de ses figures, il répond par la diversion, la ruse et les cabrioles, yeux, bouche et oreilles fermées. Il est les trois singes à la fois. Il est le déni, l’aveuglement et le mépris. Il est le système dans toute sa singerie !

    Après que son institution l’ait foulée de plain-pied, piétinée, (re) piétinée, mâchée, crachée, recrachée et essuyée avec, voilà que Gaid Salah se rappelle aux bonnes manières et au respect de la constitution. Celui qui est issu de l’institution qui a fait et défait les présidents depuis les débuts, au gré des humeurs, des intérêts macabres et des affaires scabreuses, vient nous chanter des airs de droiture dignes d’un Haroun El Poussah. Mais personne n’est dupe.

    Lorsqu’on a marché à faire trembler les seigneurs du pouvoir, à les faire douter de leur puissance, à écorcher leurs certitudes et alliances, à en faire des girouettes. Lorsqu’on fait dégager l’As de pique Bouteflika, taire à jamais l’hypocrite Ouyahia, retourner ses lieutenants, ravaler sa morve à Benyounes, enterrer vivant Ammar Ghoul, enfouir le lèche-botte Ould Abès, s'enfuir le courtisan Haddad et déloger la serpillière Belaiz.

    Lorsqu’on a marché à faire vibrer pavés et cœurs, à forcer l’admiration du monde, à lui donner des leçons de civisme et d’amour de la patrie, on se dit que ce mouvement, cette révolte, cette révolution a déjà réalisé l’impensable besogne de faire, d’un peuple disloqué, un corps unique et unifié, et que le reste, tout le reste, la justice, et la liberté, n’est qu’une question de temps.

    Mais comme l’appétit vient en mangeant, et que ce qu’on nous a servi jusque-là comme entrée n’est que le plancton de cet océan de lascars et de vermines, alors on marchera encore, et on fera trembler les trônes chancelants de nos dieux déchus. On le fera jusqu’à ce que l’on nous serve les gros gibiers en méchoui, le plat de résistance, quelque chose de plus consistant, des généraux en brochette, leurs enfants en merguez et des paëllas bien garnies de l’entourage du toujours intouchable pensionnaire de Zéralda.

    On les fera alors fuir, décamper, détaler dans des chaloupes de fortune, sans leur fortune honteusement amassée. On les enfermera derrière des barreaux rouillés et les portières moisies de l’Histoire, et du fond de leurs cellules froides et crasseuses, ils verront naître une nation colorée et éclore des enfants arc-en-ciel. Ils supplieront du haut de leur infâme arrogance des juges incorruptibles, sans nul autre Évangile que celui de la loi, sans nul autre prophète que leur simple conscience.

    Lorsqu’on marche ensemble pendant neuf semaines, lorsqu’on se réapproprie le ciel et son soleil, lorsqu’on reconquiert les villes, les plaines, les villages, les rues et le sens de la fratrie. Lorsqu’on souffre ensemble pour une cause - que l’on pleure, geint, rit pour son prochain - la solidarité, l’entraide et la résistance deviennent une seconde nature, un réflexe, une identité. Alors, on aura encore le souffle pour continuer à marcher, des années s’il le faut, et on portera tous fièrement le même nom: citoyens Algériens et libres !

    Auteur
    Hebib Khalil

  • #2
    Depuis Bouteflika, le cadre est devenu une véritable institution
    Les cachirs ont besoin de ce genre de symboles institutionnalisés pour exister,ils sont comme les adorateurs de statues de la période d'eljahiliya.

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    • #3
      Il détalent un a un ,le monde est devenu trop étroit pour les contenir ............
      L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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      • #4
        Anzoul

        Au IXe acte de la révolution, Gaïd Salah est presque président!
        L'armée algérienne te rend malade Anzoul !
        Chaque article qui fait ressortir le rôle majeure de l'armée en Algérie tu lui saute dessus comme un chien affamé (parabole).

        Je comprends un peu ton jeu. Ton soucis est de démontrer que vous, vous avez le famille royale qui vous écrase, alors que nous nous avons l'armée.
        La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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        • #5
          Tout ce qui interesse anzoul alias serpico, c est que le peuple decime son armee.
          il est aussi un grand defenseur du makhzene.

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          • #6
            Au Xème Acte, la frontière ouest s'ouvre.

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            • #7
              L
              'armée algérienne te rend malade Anzoul !
              Chaque article qui fait ressortir le rôle majeure de l'armée en Algérie tu lui saute dessus comme un chien affamé (parabole).

              Je comprends un peu ton jeu. Ton soucis est de démontrer que vous, vous avez le famille royale qui vous écrase, alors que nous nous avons l'armée.
              Mdrrr,
              Wallah tu te trompes serkouf,
              Au delà de ta parabole que je trouve de mauvais goût,je voulais aussi souligner l'intervention inadéquate de l'armée dans la vie de quarante millions de civils algériens.
              pour moi quand un militaire de mon pays me dicte la marche a suivre,en temps de paix,de mon quotidien est le comble de l'aberration, c'est comme intervenir dans ma vie privée ou mon ménage.
              Le cas algérien est dépassé a mon avis,a deux encablures de l'Europe démocratique,un régime militaire continue d'opresser politiquement une population d'hommes et de femmes éduqués dans le 21ieme siècle au temps de l'Internet,est un contre sens historique.
              PS : encore et toujours évitons de nous disperser.
              __________________

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              • #8
                anzoul


                Au delà de ta parabole que je trouve de mauvais goût,je voulais aussi souligner l'intervention inadéquate de l'armée dans la vie de quarante millions de civils algériens.
                pour moi quand un militaire de mon pays me dicte la marche a suivre,en temps de paix,de mon quotidien est le comble de l'aberration, c'est comme intervenir dans ma vie privée ou mon ménage.





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                • #9
                  Bel3id,
                  Que passa ?
                  T'as tien compris..?!

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                  • #10
                    Anzoul : un régime militaire continue d'opresser politiquement une population d'hommes et de femmes éduqués dans le 21ieme siècle au temps de l'Internet,est un contre sens historique.
                    Tu prends vraiment tes rêves pour des réalités. L'armée qui nous écrase, mon oeil ! Tu rêves debout toi. Si j'étais Suédois je t'aurais cru certainement.
                    L'armée actuellement s'est mise en avant pour protéger le système et c'est une preuve qu'elle n'était qu'un garde-corps de cette bande de mafiosis civils qui a ruiné le pays.

                    Pendant le règne de Boutef, c'est plutôt des civils comme Heddad, Ben Hamadi, Ben Amor et les Kouninef qui ont fait les plus grosses fortunes et non pas les militaires qui étaient traités comme des esclaves qui mangeaient une fois par jour, et je parle notamment des petits gradés.
                    C'est mon pays et je ne t'autorise pas de raconter des foutaises sur son mode de fonctionnement. Si tu cherches à apprendre des choses sur l'Algérie, je suis là pour t'instruire, mais arrête stp de se poser en algérien plus que les vrais algériens oeilfermé
                    La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                    • #11
                      Tu nages en haute mer des contradictions.
                      Ce sera pas facile, mais essaie de nager vers la côte la plus proche.

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                      • #12
                        Ya khouya, je suis déjà sur terre ferme et chez moi. Encore une fois, je connais mon chez moi mieux que toi.
                        Tu m'apprendras peut-être des choses sur le Maroc oeilfermé
                        La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                        • #13
                          Les procès d'intention mènent vers un mur de façon quasi-certaine,alors évitons de s'engager sur ce chemin....

                          Ça sert a rien de le nier,la main mise des généraux sur la vie politique en Algérie est de notoriété internationale,je ne comprends pas comment on peut défendre le contraire,
                          Une triviale petite question : est ce que le cartel instauré par Bouteflika aurait pu être ébranlé sans le discours de gaid et le fameux" ...تفعيل المادة 102...."?

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                          • #14
                            Je ne crois vraiment pas que le dictateur Ahmed Gaid Salah va accepter une retrogradation au poste d'un simple president qui peut etre demis de ses fonctions a n'importe quel moment par l'Etat Major de l'armee.

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                            • #15
                              Ya Hebib Khalil ???

                              Mesmar Djeha au Maghreb : les alaouites et le Makhnez
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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