Tweet
L’arrestation du patron du groupe de Cevital, Issad Rebrab, a créé le buzz sur la toile. Les internautes algériens semblent divisés. Pour les uns, cette arrestation est la bienvenue puisqu’elle s’inscrit dans le cadre d’une offensive contre les hommes d’affaires sur lesquels pèsent de graves soupçons de corruption. Les manifestants algériens n’ont pas cessé d’appeler ces dernières semaines la Justice algérienne à faire son travail. Mais pour d’autres internautes, l’arrestation de Rebrab serait une tentative de diversion du pouvoir pour surseoir à un vrai changement de système. Pire, certains internautes tentent de sur-politiser l’affaire en arguant qu’il s’agirait d’une provocation pour pousser au soulèvement de la Kabylie !
Dans les polémiques qui opposent les internautes algériens, il ressort que ceux qui défendent Rebrab n’ont aucun argument rationnel à part leur chauvinisme viscéral. Pour défendre l’indéfendable, ils sont obligés de raconter des contes à dormir debout. Rebrab se serait construit tout seul malgré les embûches du pouvoir ! Si un aide-comptable peut se construire tout seul dans le cadre du système au point de devenir une plus grandes fortunes d’Afrique, comment peut-on encore oser critiquer ce système ? Ceux qui défendent aujourd’hui Rebrab devraient commencer par expliquer pourquoi il a bénéficier durant la décennie 1990 de la moitié d’un prêt octroyé par la Banque mondiale à l’Algérie. Aurait-il pu bénéficier de cette largesse et d’autres largesses qui suivront sans la complicité des généraux Touati et Toufik ?
En défendant Rebrab, les berbéristes qui polluent les médias privés et les réseaux sociaux ne font pas que dévoiler leur tribalisme et leur chauvinisme. Ils prouvent aussi, par-delà leur rhétorique démocratique, qu’ils ne sont qu’un des prolongements politiques de l’ « Etat profond » qui les a toujours couvés et privilégiés dans le cadre d’une politique clientéliste et régionaliste. Cette politique commence à révolter les Algériens comme on peut s’en apercevoir sur les réseaux sociaux. En effet, les pages anti-berbéristes ont explosé sur Facebook durant ces dernières années. Les relations entretenues par les partis berbéristes avec les réseaux de l’ex-DRS dissous et la mafia politico-financière, ainsi que leur alignement sur les positions défendues par la France contre le commandement de l’ANP, ont fini par convaincre de nombreux Algériens que ces partis berbéristes constituent désormais un des instruments favoris de la contre-révolution en Algérie.
Mohamed Merabet
Dans les polémiques qui opposent les internautes algériens, il ressort que ceux qui défendent Rebrab n’ont aucun argument rationnel à part leur chauvinisme viscéral. Pour défendre l’indéfendable, ils sont obligés de raconter des contes à dormir debout. Rebrab se serait construit tout seul malgré les embûches du pouvoir ! Si un aide-comptable peut se construire tout seul dans le cadre du système au point de devenir une plus grandes fortunes d’Afrique, comment peut-on encore oser critiquer ce système ? Ceux qui défendent aujourd’hui Rebrab devraient commencer par expliquer pourquoi il a bénéficier durant la décennie 1990 de la moitié d’un prêt octroyé par la Banque mondiale à l’Algérie. Aurait-il pu bénéficier de cette largesse et d’autres largesses qui suivront sans la complicité des généraux Touati et Toufik ?
En défendant Rebrab, les berbéristes qui polluent les médias privés et les réseaux sociaux ne font pas que dévoiler leur tribalisme et leur chauvinisme. Ils prouvent aussi, par-delà leur rhétorique démocratique, qu’ils ne sont qu’un des prolongements politiques de l’ « Etat profond » qui les a toujours couvés et privilégiés dans le cadre d’une politique clientéliste et régionaliste. Cette politique commence à révolter les Algériens comme on peut s’en apercevoir sur les réseaux sociaux. En effet, les pages anti-berbéristes ont explosé sur Facebook durant ces dernières années. Les relations entretenues par les partis berbéristes avec les réseaux de l’ex-DRS dissous et la mafia politico-financière, ainsi que leur alignement sur les positions défendues par la France contre le commandement de l’ANP, ont fini par convaincre de nombreux Algériens que ces partis berbéristes constituent désormais un des instruments favoris de la contre-révolution en Algérie.
Mohamed Merabet
faut aussi le souligner... Ça appelle clairement à provoquer l'armée pour que celle ci dérape et puisse tirer à balles réelles
Commentaire