Il existe un sérieux décalage entre les revendications populaires et les propositions de tenants du pouvoir. Un constat fait par l’ancien ministre de la communication Abdelaziz Rahabi ce 24 avril au micro de la chaine 3 de la radio nationale.
Invité de la rédaction, M. Rahabi estime que nous sommes face à une transition à l’Algérienne, qui a toutes les chances de ne pas aboutir encore moins les élections du mois de juillet prochain.
Un chef d’état rejeté par la population, précise Rahabi, “ne peut pas prétendre à organiser des élections”. Il souligne “qu’il n y a pas une seule transition au monde organisée par l’ancienne équipe au pouvoir.”
Pour Rahabi, il existe un sérieux décalage entre le peuple, qui est déjà dans la transition démocratique, et celle des tenants du pouvoir avec leurs “fausses propositions” et leurs des “demi-mesures.”
Les Algériens, affirment l’ancien ministre, “savent ce qu’ils veulent” et leurs revendications, “sont éminemment politiques”,“claires et nettes”.
M. Rahabi a déploré les tergiversations des décideurs qui, “au lieu de tenir compte de la mobilisation citoyenne et d’en faire, ensuite, un motif du changement”, lils tentent de jouer sur le facteur temps et l’affaiblissement de la mobilisation. “Un état sérieux et moderne aurait fait de cette mobilisation populaire comme moteur pour travailler sur le changement”.
L’invité de la chaîne 3 conclut sur la nécessité de trouver une rapide solution politique pour satisfaire les revendications du peuple”. En l’absence de perspectives, avertit Rahabi, le désespoir “peut ramener à des situations très délicates”.
Rédaction du HuffPost Algérie
Invité de la rédaction, M. Rahabi estime que nous sommes face à une transition à l’Algérienne, qui a toutes les chances de ne pas aboutir encore moins les élections du mois de juillet prochain.
Un chef d’état rejeté par la population, précise Rahabi, “ne peut pas prétendre à organiser des élections”. Il souligne “qu’il n y a pas une seule transition au monde organisée par l’ancienne équipe au pouvoir.”
Pour Rahabi, il existe un sérieux décalage entre le peuple, qui est déjà dans la transition démocratique, et celle des tenants du pouvoir avec leurs “fausses propositions” et leurs des “demi-mesures.”
Les Algériens, affirment l’ancien ministre, “savent ce qu’ils veulent” et leurs revendications, “sont éminemment politiques”,“claires et nettes”.
M. Rahabi a déploré les tergiversations des décideurs qui, “au lieu de tenir compte de la mobilisation citoyenne et d’en faire, ensuite, un motif du changement”, lils tentent de jouer sur le facteur temps et l’affaiblissement de la mobilisation. “Un état sérieux et moderne aurait fait de cette mobilisation populaire comme moteur pour travailler sur le changement”.
L’invité de la chaîne 3 conclut sur la nécessité de trouver une rapide solution politique pour satisfaire les revendications du peuple”. En l’absence de perspectives, avertit Rahabi, le désespoir “peut ramener à des situations très délicates”.
Rédaction du HuffPost Algérie
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