Bouchachi répond à Gaïd Salah : La solution à la crise est en dehors de la constitution
L'avocat et militant de défense des droits de l'homme Maître Mostapha Bouchachi a longuement détaillé, mercredi, la feuille de route pour une véritable transition devant permettre à l'Algérie de connaître le vrai changement démocratique. Animant une conférence-débat à l'université Mouloud Mammeri de Tiziouzou intitulée " Quelles solutions politiques pour la crise actuelle en Algérie", Bouchachi a soutenu qu'il n'est plus possible de rester dans l'option constitutionnel pour le règlement de la crise politique que traverse l'Algérie.
Pour lui la solution est en dehors de la constitution qu'on a héritée de la période de règne de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika.
Il a suggéré de s'inspirer des expériences des pays ayant connu le régime dictatorial en Europe centrale ainsi que celle de la Tubisue.
Plus précis, Bouchachi a plaidé en faveur d'une présidence collégiale pour gérer la période de transition avec un gouvernement de technocrates à mettre en place de concertation avec la classe politique, de la société civile et le mouvement populaire.
L'organisation des élections devrait être confiée à une commission nationale indépendante que présidera une personnalité qui n'a aucun lien avec le système en place.
A ce propos il a cité l'exemple tunisien dont cette mission avait été confiée à l'opposant et militant de défense des droits de l'homme en l'occurrence, Kamel Djebdoubi. Tandis qu'à l'échelle locale, des représentants issus du mouvement populaire, de enseignants, des avocats et autres seront élus pour constituer les commissions chargées de superviser le processus électoral.
Bouchachi a précisé que l'annonce des résultats des élections ne sera pas faite ni pas le ministère de l'intérieur ni par le conseil constitutionnel.
Algerie 1
24 Avril 2019
L'avocat et militant de défense des droits de l'homme Maître Mostapha Bouchachi a longuement détaillé, mercredi, la feuille de route pour une véritable transition devant permettre à l'Algérie de connaître le vrai changement démocratique. Animant une conférence-débat à l'université Mouloud Mammeri de Tiziouzou intitulée " Quelles solutions politiques pour la crise actuelle en Algérie", Bouchachi a soutenu qu'il n'est plus possible de rester dans l'option constitutionnel pour le règlement de la crise politique que traverse l'Algérie.
Pour lui la solution est en dehors de la constitution qu'on a héritée de la période de règne de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika.
Il a suggéré de s'inspirer des expériences des pays ayant connu le régime dictatorial en Europe centrale ainsi que celle de la Tubisue.
Plus précis, Bouchachi a plaidé en faveur d'une présidence collégiale pour gérer la période de transition avec un gouvernement de technocrates à mettre en place de concertation avec la classe politique, de la société civile et le mouvement populaire.
L'organisation des élections devrait être confiée à une commission nationale indépendante que présidera une personnalité qui n'a aucun lien avec le système en place.
A ce propos il a cité l'exemple tunisien dont cette mission avait été confiée à l'opposant et militant de défense des droits de l'homme en l'occurrence, Kamel Djebdoubi. Tandis qu'à l'échelle locale, des représentants issus du mouvement populaire, de enseignants, des avocats et autres seront élus pour constituer les commissions chargées de superviser le processus électoral.
Bouchachi a précisé que l'annonce des résultats des élections ne sera pas faite ni pas le ministère de l'intérieur ni par le conseil constitutionnel.
Algerie 1
24 Avril 2019
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