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Gaïd Salah presse la justice

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  • Gaïd Salah presse la justice



    Du jamais vu dans l’histoire. La justice subit, depuis quelques jours, des pressions terribles. Déjà affaibli et complètement discréditée aux yeux de l’opinion publique, comme l’affirment ouvertement des avocats et des magistrats, le pouvoir judiciaire risque encore de voir le peu de crédibilité qui lui reste anéantie par des interférences anticonstitutionnelle.


    En effet, le chef d’Etat-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, qui prend l’allure d’un chef de l’Etat en s’attribuant ses prérogatives, se met à lui donner des ordres déguisés. Durant plusieurs semaines, le tout-puissant chef de la grande muette insiste sur l’ouverture des dossiers de corruption et appelle la justice à faire son travail.

    Aujourd’hui encore, il lance un nouvel appel aux juges à activer la cadence du traitement des dossiers. Ce qui en soit contraire au travail de la justice qui doit travailler sereinement en prenant le temps nécessaires pour éplucher tous les dossiers afin d’éviter des bavures irréparables.

    « Par ailleurs, j’ai appelé l’appareil de la justice, dans mes interventions précédentes, à accélérer la cadence des poursuites judiciaires concernant les affaires de corruption et de dilapidation des deniers publics et de juger tous ceux qui ont pillé l’argent du peuple », déclare-t-il.

    Et d’ajouter : « Dans ce contexte, précisément, je valorise la réponse de la justice quant à cet appel qui représente un volet important des revendications légitimes des algériens. Je rappelle également que le Commandement de l’Armée Nationale Populaire offre des garanties suffisantes aux services judiciaires pour poursuivre avec détermination et en toute liberté, sans aucune contrainte ni pression, le jugement de ces corrupteurs, ces dispositions permettront ainsi de rassurer le peuple que son argent pillé sera récupéré par la force de la loi et avec la rigueur requise».

    VIOLATION DE LA CONSTITUTION
    Ces interventions sont qualifiées par les observateurs et les hommes de loi comme une grave atteinte, d’abord, à l’indépendance de la justice et une violation de la constitution. « C’est très grave ! Cela confirme que la justice sous le règne de Bouteflika et même après son départ est soumise à des interférences du pouvoir réel », explique l’ancien magistrat et avocat, Abdellah Heboul.

    Selon lui, un magistrat « doit respecter la loi, n’obéir qu’à elle et l’appliquer strictement ». « Le discours de Gaïd Salah a prouvé que c’est l’armée qui gouverne. Il a outrepassé ses prérogatives légales et a empiété sur la Constitution. Il n’a pas la qualité pour donner des orientations à la justice. Ceux qui sont habilités à le faire son le chef de l’Etat et le ministre de justice et personne d’autres », ajoute-t-il.

    L’ouverture des dossiers liés « aux détournements », la convocation et la mise sous mandat de dépôt de certains hommes d’affaires, suscite, non pas de la satisfaction comme l’affirme Gaïd Salah, mais de la peur d’une justice de vengeance. C’est pourquoi des avocats et des hommes politiques appellent à une justice transitionnelle qui devra être mise sur pied après l’aboutissement du processus politique.

    Inter-lignes

  • #2
    Pendant des décennies la justice a été empêchée, inhibée. Les affaires étaient révelées au public mais les poursuites n'étaient pas engagées ou les peines non exécutées. On se moque par exemple de l'Algérie en disant que Ould-Kaddour a réalisé sa peine de prison... au Sheraton, lorsqu'il fut condamné pour espionnage.

    Il faut bien rattraper le temps perdu!

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    • #3
      C’est pourquoi des avocats et des hommes politiques appellent à une justice transitionnelle qui devra être mise sur pied après l’aboutissement du processus politique.
      C'est à de la justice spectacle que s'adonnent un pan du clan pensant calmer la rue.

      Dans un élan constructif, je fais la proposition suivante :
      • C'est vrai qu'on dit que le mardi c'est permis, mais au train où vont les choses il est urgent que Lgaid cessent ses discours du mardi pour le bien de l'Algérie et des algériens. Le mec en est à son 19° discours depuis le 22 février.

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      • #4
        ...

        " Tout ce qui est excessif est insignifiant" disait l'autre

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        • #5
          Gaid rassure la justice qui se met du coup à faire son travail ou une justice sur commande as usual.
          J'espère qu'on est en 1ere option.


          Y a tellement de corruption et de corrompus que c'en prendrait une douzaine de ministères de la justice.
          Dernière modification par Bachi, 25 avril 2019, 23h31.

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          • #6
            Des ordres déguisés soit!
            Qu'il le fasse pour tous les corrompus de l'ère Bouteflika à commencer par son gendre et ses enfants.

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            • #7

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              • #8
                L'exploitation de la justice à des fins politiciennes est flagrante de la part des mafieux corrompus du cartel ANP/FLN. Les soudaines et multiples arrestations annoncées les jours passés rappellent encore une fois et d'une manière incontestable que la justice algérienne est massivement corrompue et est aux ordres des mafieux du cartel ANP/FLN. Ces mafieux corrompus ont massivement volés l'argent public pendant les 20 ans du régime pourri du mafieux Bouteflika qu'ils ont soutenus avec ferveur mais maintenant que le peupe algérien a exprimé son ras-le-bol de cette mafia, les mafieux du cartel ANP/FLN veulent une énième fois manipuler le peuple algérien avec cette exploitation politicienne de la justice avec des arrestations soudaines et populistes. Cette exploitation politicienne de la justice algérienne est comparable à ce qu'a fait le terroriste sanguinaire Salmane dans le royaume daechien saoudien en 2017.

                Cette gestion mafieuse de l'Etat et cette exploitation politicienne de la justice donnent une très mauvaise image de l'Algérie qui passe pour un pays mafieux plein d'incertitudes. Une gestion aussi mafieuse risque de décourager les investisseurs étrangers d'investir en Algérie dans le court terme.

                L'Algérie est déjà classée parmi les derniers au monde dans le climat des affaires (157e sur 190 pays dans Doing Business 2019). La gestion mafieuse actuelle du pays risque d'aggraver le classement de l'Algérie en 2020.

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