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Nous Aurons...

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  • Nous Aurons...

    Sur le thème du Printemps des Poètes 2007,
    La Lettre d'Amour...


    * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

    A toi qui m'écris ce jour...

    * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *


    NOUS AURONS...


    - "Nous aurons, t'ai-je dit,
    Le Temps d'aimer, encore…

    - Nous aurons, m'as-tu dit,
    Encore mille aurores…


    - Le Temps…
    D'accrocher au printemps
    Nacelles de ciel bleu,
    D'arraisonner le vent,
    Du soleil plein les yeux ;

    - De mener notre barque à l'amour étoilé,
    Arrachant à la brume quelques lambeaux de lune…


    - Nous aurons, t'ai-je dit,
    Le Temps d'aimer, encore…

    - Nous aurons, m'as-tu dit,
    Encore mille aurores…


    - Le Temps… de saluer l'été,
    Des fleurs à nos corsages,
    Et la couleur des blés
    Pour se peindre un rivage ;

    - Dès le fidèle automne, des rires de saison,
    Ne laissant à l'hiver que braises et tisons, joyeux…


    - Et puis un an déjà,
    Que nous nous trouvons là :
    Au pleur du sablier,
    Bonheur de verre filé…

    - A renverser ?

    - Oui…

    Si tu me donnes la main
    Dès demain,
    Pour une nouvelle année."


    Tazerwalt

  • #2
    content de te relire Tazerwalt
    Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

    Commentaire


    • #3
      Heureuse de vous relire parmi nous, Tazarwalt...
      Tres tres beau...Une joie et un plaisir de le lire

      Commentaire


      • #4
        Ravie également de vous retrouver tous les deux...
        Il y a eu pas mal de changements en ma vie
        depuis six mois ! Ce qui explique ma longue absence.

        Merci Thirga et Stranger, et surtout, à bientôt !
        Mes amitiés

        Tazerwalt

        Commentaire


        • #5
          Tazerwalt

          Délicieux, ton poème.
          Il faut profiter des mille aurores.

          Il faut retourner le sablier
          et ne rien oublier
          depuis les montagnes enneigées
          et les verts pâturages
          les orages passagers
          et les plus beaux rivages
          jusques aux vents d'automne
          dont le chant monotone
          ramène devant nos portes
          rameaux et feuilles mortes.

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