SALIMA TLEMCANI -EL WATAN
Aujourd’hui, ou probablement demain, comme nous l’affirment des sources judiciaires, l’ex-patron de la police, Abdelghani Hamel et son fils devront expliquer au juge du tribunal de Tipasa les conditions dans lesquelles ils ont bénéficié d’une assiette foncière agricole de 14 000 m2, située dans la commune de Douaouda, dans la wilaya de Tipsa.
Effectuée en 2016, alors qu’Abdelghani Hamel était en poste à la tête de la Sûreté nationale, cette attribution avait suscité moult interrogations et fait couler beaucoup d’encre, avant qu’elle ne soit annulée puis rétablie quelques mois après.
Que s’est-il passé au juste ? En date du 29 février 2016, le wali de Tipasa, Abdelkader Kadi, affecte ce terrain à l’Eurl HCH Algérie, appartenant aux enfants de Hamel, mais aussi plus d’une quarantaine d’autres décisions similaires dans des conditions suspicieuses au profit de certains pontes du système.
La direction des services des Domaines conteste ces affectations et saisit la chambre administrative pour les faire annuler. Plus d’une année après, les arrêtés d’attribution signés par Abdelkader Kadi sont annulés, alors qu’un nouveau wali, Moussa Ghellaï, est déjà en poste depuis neuf mois.
C’était le 17 juillet 2017. Deux mois après, soit le 16 septembre 2017, il se pourvoit en cassation auprès du Conseil d’Etat contre la décision des magistrats de la chambre administrative.
Avant même que cette haute juridiction ne tranche la saisine, le wali signe le 9 octobre 2017 quelques arrêtés de réattribution, dont celui au profit des enfants de Hamel.
Cette fois-ci, le bénéficiaire n’est plus l’Eurl HCH Algérie, mais une autre société, la Sarl AMC, appartenant également aux trois enfants de l’ex-patron de la police et la superficie du terrain affecté, situé au même endroit, a gagné 475 m2 de plus pour passer à 14 475 m2. L’affaire a fait couler beaucoup d’encre sans qu’une enquête ne soit diligentée.
Hier, les deux walis concernés, Abdelkader Kadi et Moussa Ghellai ont été entendus par le juge au tribunal de Tipasa, alors que Abdelghani Hamel et un de ses enfants doivent être entendus aujourd’hui ou demain.
Peut-on faire un lien entre ces auditions et ce dossier d’attribution de terrains agricoles au profit des enfants de Hamel qui se trouve vraisemblablement poursuivi pour trafic d’influence ?
Aujourd’hui, ou probablement demain, comme nous l’affirment des sources judiciaires, l’ex-patron de la police, Abdelghani Hamel et son fils devront expliquer au juge du tribunal de Tipasa les conditions dans lesquelles ils ont bénéficié d’une assiette foncière agricole de 14 000 m2, située dans la commune de Douaouda, dans la wilaya de Tipsa.
Effectuée en 2016, alors qu’Abdelghani Hamel était en poste à la tête de la Sûreté nationale, cette attribution avait suscité moult interrogations et fait couler beaucoup d’encre, avant qu’elle ne soit annulée puis rétablie quelques mois après.
Que s’est-il passé au juste ? En date du 29 février 2016, le wali de Tipasa, Abdelkader Kadi, affecte ce terrain à l’Eurl HCH Algérie, appartenant aux enfants de Hamel, mais aussi plus d’une quarantaine d’autres décisions similaires dans des conditions suspicieuses au profit de certains pontes du système.
La direction des services des Domaines conteste ces affectations et saisit la chambre administrative pour les faire annuler. Plus d’une année après, les arrêtés d’attribution signés par Abdelkader Kadi sont annulés, alors qu’un nouveau wali, Moussa Ghellaï, est déjà en poste depuis neuf mois.
C’était le 17 juillet 2017. Deux mois après, soit le 16 septembre 2017, il se pourvoit en cassation auprès du Conseil d’Etat contre la décision des magistrats de la chambre administrative.
Avant même que cette haute juridiction ne tranche la saisine, le wali signe le 9 octobre 2017 quelques arrêtés de réattribution, dont celui au profit des enfants de Hamel.
Cette fois-ci, le bénéficiaire n’est plus l’Eurl HCH Algérie, mais une autre société, la Sarl AMC, appartenant également aux trois enfants de l’ex-patron de la police et la superficie du terrain affecté, situé au même endroit, a gagné 475 m2 de plus pour passer à 14 475 m2. L’affaire a fait couler beaucoup d’encre sans qu’une enquête ne soit diligentée.
Hier, les deux walis concernés, Abdelkader Kadi et Moussa Ghellai ont été entendus par le juge au tribunal de Tipasa, alors que Abdelghani Hamel et un de ses enfants doivent être entendus aujourd’hui ou demain.
Peut-on faire un lien entre ces auditions et ce dossier d’attribution de terrains agricoles au profit des enfants de Hamel qui se trouve vraisemblablement poursuivi pour trafic d’influence ?
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