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Révélations du général Nezzar Saïd Bouteflika voulait limoger Gaïd Salah

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  • Révélations du général Nezzar Saïd Bouteflika voulait limoger Gaïd Salah

    Saïd Bouteflika projetait de démettre Gaïd Salah de ses fonctions au moment où ce dernier est entré en lutte contre le clan présidentiel. C’est en substance l’une des informations capitales à retenir dans le témoignage apporté hier par l’ancien ministre de la Défense au sujet des derniers jours du règne des Bouteflika.
    Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Dans leur globalité, les révélations, car s’en est, tendent à démontrer l’intensité de la lutte qui faisait rage au sommet au moment où le pouvoir ébranlé tentait de faire face à la colère des Algériens déterminés à ne plus se taire.
    Le témoignage de Khaled Nezzar cible l’homme fort des Bouteflika, Saïd, conseillé de l’ancien Président et détenteur, dit-on, de tous les pouvoirs depuis la maladie invalidante de son frère Président. Jusqu’aux derniers moments, celui-ci menait une lutte acharnée destinée à contrecarrer la révolution qui s’est mise en place et torpiller le plan mis en place par le chef d’état-major pour accélérer la démission de l’ancien Président. Khaled Nezzar affirme témoigner «pour l’Histoire» et «pour dire jusqu’où était décidé à aller cet homme qui ne voulait pas comprendre, qui ne voulait pas imaginer, que le rideau était définitivement tombé».
    Dans cet état d’esprit, il multiplie les tentatives, et prend par deux fois (le 7 et le 30 mars) attache avec le général à la retraite lui demandant ses conseils durant les moments cruciaux. «Jusqu’à la fin du mois de mars, Saïd Bouteflika était prêt à tout, y compris instaurer «l’état de siège», pour ne pas céder le pouvoir malgré les manifestations populaires massives qui secouaient le pays», témoigne-t-il. Il ajoute que «jusqu’à la dernière minute, le porte-parole du Président – son frère Saïd – s’est accroché au pouvoir, multipliant les tentatives de diversion, les manœuvres, les manigances désespérées pour garder la haute main sur les affaires du pays».
    De la rencontre du 7 mars, il garde cependant l’image d’un «homme visiblement dans le désarroi». A la question de savoir quelle décision adéquate pouvait être prise en de telles circonstances, l’ancien général soumet deux propositions allant dans le sens des revendications exprimées par le mouvement populaire.
    En substance, elles se résument à fixer une échéance à l’étape de transition proposée dans la première lettre de Bouteflika et à remplacer le gouvernement Ouyahia par une équipe de technocrates, ou, en second lieu, le retrait du Président par démission ou invalidation par le Conseil constitutionnel et mise en place de commissions indépendantes préparant les futures élections et instruments pour aller vers une deuxième République. Il suggère également la démission du président du Conseil constitutionnel et ceux des deux Chambres du Parlement.
    Saïd Bouteflika refuse la démission de son frère Président, celle de Taïeb Bélaïz, celle de Bensalah et Moad Bouchareb. Il les qualifie de «dangereuses pour eux». Face à lui, l’ancien général demande : «Et si cette énième lettre était rejetée, que feriez-vous ?» La réponse est choquante : «Ce sera l’état d’urgence ou l’état de siège.» «J’étais surpris par tant d’inconscience. Je lui répondis : « Si Saïd, prenez garde, les manifestations sont pacifiques, vous ne pouvez en aucun cas agir de cette manière ! » A cet instant, je me suis rendu compte qu’il se comportait comme le seul décideur et que le Président en titre était totalement écarté», écrit l’ancien ministre de la Défense.
    Le second échange entre les deux hommes se déroule lors d’une conversation téléphonique survenue quelques jours après l’annonce, par Bouteflika, du report de l’élection présidentielle et de sa décision de renoncer à un cinquième mandat.
    Dans le pays, les évènements se sont accélérés. Le chef d’état-major, qui comptait parmi les fidèles du Président, venait de lâcher son ami exigeant de lui une démission immédiate en réponse au Hirak. Bouteflika et sa famille résistent, mais Gaïd Salah revient à la charge une seconde fois et demande l’application, sans tarder, de l’article 102. Les deux interventions publiques ont été précédées d’importantes réunions au sein de l’état-major. Les principaux chefs militaires mais aussi le chef de la Garde républicaine (jusque-là acquis à Bouteflika) assistant au second conclave. Saïd Bouteflika perd pied à ce moment, fait part de ses inquiétudes «d’être arrêté à tout moment» et projette dès lors d’écarter Gaïd Salah.
    «Le 30 mars, vers 17 heures, nouvelle tentative du même Saïd Bouteflika pour me joindre, cette fois-ci au téléphone (…) Au son de sa voix, j’ai compris qu’il était paniqué. Il me dit que le vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’ANP était en réunion avec des commandants des forces et qu’il pouvait agir contre Zéralda d’un instant à l’autre. Il voulait savoir s’il n’était pas temps de destituer le chef d’état-major. Je l’en dissuadai fortement au motif qu’il serait responsable de la dislocation de l’armée en cette période critique».
    Saïd Bouteflika a-t-il tout de même tenté d’écarter le chef d’état-major ? La confusion ayant régné tout le long de la nuit allant du 1 er au 2 avril laisse penser que la tentative a bel et bien eu lieu. Deux communiqués bizarres postés ce soir-là sur Facebook ont attiré l’attention. Le premier émanait de la présidence de la République et annonçait le limogeage de Gaïd Salah.
    A quelques minutes d’intervalle, un second communiqué officiel émanant du ministère de la Défense démentait l’information. La confusion avait alors atteint son comble. Par son témoignage, Khaled Nezzar lève probablement un coin du voile qui occulte les faits de la terrible guerre des clans qui s’est produite à ce moment-là.
    De manière directe, il enfonce aussi gravement Saïd Bouteflika au moment où celui-ci se trouve particulièrement ciblé par la rue.
    A. C.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    . manière directe, il enfonce aussi gravement Saïd Bouteflika au moment où celui-ci se trouve particulièrement ciblé par la rue.
    Il enfonce également gaid bermil , ça veut dire qu'il était au courant de l'usurpation de la présidence depuis un bon bout de temps sans avoir bronché .
    La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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    • #3
      Révélations du général Nezzar Saïd Bouteflika voulait limoger Gaïd Salah
      J'opte plus pour une allégégence de circonstance au nouveau homme fort du pays pour assurer ses arrières,
      Le mini hara kiri d'AP explique ceci.
      En 4cjours,
      AP se refait une virginité de circonstance

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      • #4
        Saïd Bouteflika voulait limoger Gaïd Salah
        Je n'arrive pas à comprendre , quelle fonction et quel pouvoir a said boutef pour limoger
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

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        • #5
          ACA
          Je n'arrive pas à comprendre , quelle fonction et quel pouvoir a said boutef pour limoger
          Le cachet de son frère mort-vivant.
          Dernière modification par Pomaria, 30 avril 2019, 14h07.
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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          • #6
            Le cachet de son frère mort-vivant.
            Et passible de haute trahison. :22:

            Je me demande ce qu'en pensent nos zamis partisans de l'apprenti dictateur/princesse sissi l'impératrice.

            Allô y a du cachir dans le tuyau ?
            “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
            Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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            • #7
              J'opte plus pour une allégégence de circonstance au nouveau homme fort du pays pour assurer ses arrières
              Les propos de Nezzar sont probablement vrais. C'est lorsque El Gaid a su que la bande à Boutef veut le limoger qu'il a lancé son ultimatum à Boutef et lui a demandé de dégager.

              En fait, El Gaid a viré Boutef non pas pour répondre à un vœu des manifestants mais pour sauver ses grosses fesses.

              A l'heure qu'il est et au bout de je ne sais combien de "vendredi", les manifestants en sont toujours au même point: le système est toujours là et il toujours aussi fort qu'avant le 22 février.

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              • #8
                Ce discours, car s'en est un, omet volontairement les évènements de 1988 qui ont conduits au massacre sur ordre du général NEZZAR de plusieurs centaines de jeunes emplis de peines, de douleurs, hurlant le cœur envahit de révolte et c'est la conséquence de cette jeunesse amère qui provoqueront l'avènement d'un parti " théocrate et rétrograde". L’injustice rend fou ! Elle se répandra dans une terreur mortelle en recrutant des hommes acculés au désespoir par l’injustice et l’ordre établi qui les a exclus. Plus tard, et pendant la décennie noire et sans distinction, leurs droits sont bafoués par les forces de l’ordre aveugles ou complices.

                Désœuvrés, déboussolés, une partie de ces jeunes gens tomberont dans la descente aux enfers des émigrants.
                Alors qu'ils rêvaient d'une Algérie hygiénique, autogérée, sans délit, où nul ne reste affamé, où chacun se respecte, où les décisions sont prises démocratiquement et dans lequel, comble de l’harmonie, il se donne les plus belles fêtes du pays.

                Ce rêve, ce grand espoir, est en marche et en passe d'être une réalité !

                Si ce n'était la gravite de la situation et la responsabilité politique de l'ex-général , je fonderai dans un rire en lisant sa déclaration-discours et particulièrement lorsqu’ il évoque ses entretiens avec ce petit apprenti dictateur dénommé Said Bouteflika:
                "la balle est dans votre camp..." Comme le colonel Dlimi face au général félon Oufkir en présence de Hassan II et lui tirant une balle dans la tête

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                • #9
                  Le cachet de son frère mort-vivant.
                  c'est grave d'utiliser les pouvoirs de son frère, il doit être traduit en justice pour usurpation de pouvoir
                  Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                  (Paul Eluard)

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