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Pour les vieux qui ont une bonne mémoire

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  • Pour les vieux qui ont une bonne mémoire


  • #2
    OOOH oui ! Je m'en souviens très bien ...


    Mohamed Lamari, plus connu sous le pseudonyme de Mohamed Polyphene, a tenu lundi après-midi une conférence de presse à la salle El-Djazira de l’hôtel El-Djazaïr –aux côtés de l’éditeur Belaïd Djermane (éditions Izem CGA)– pour annoncer la sortie d’un album best of d’un des groupes mythiques des années 1980, qui a bercé des énérations
    entières, et dont les tubes continuent d’avoir du succès, aujourd’hui encore : Polyphene. Créé en 1982 au Centre culturel de Chéraga, la formation Polyphene a été un des portes flambeaux d’une génération, qui a su trouver un compromis entre la musique traditionnelle algérienne, notamment le chaâbi, et une orchestration moderne (en ce qui
    concerne les instruments), le tout rehaussé par des textes bien écrits, qui reformulent éternellement la thématique de l’amour. Dans ce best of, qui sort aujourd’hui, on retrouve douze titres du répertoire de Polyphene. Douze titres revisités, remis au goût du jour, comme les incontournables «Mouhal», «Tenedmi» et «Salou». «Ce n’est pas mon best
    of, je préfère dire que c’est notre best of, il appartient à tous ceux qui ont travaillé sur cet album», a estimé Mohamed Polyphene. Et de souligner : «C’est un cadeau à tous mes fans, d’autant que ça fait un moment que je n’ai rien produit». Revenant sur la naissance de ce projet de best of, l’artiste a expliqué que c’est Nadir Guendouli, directeur de
    la Centrale des artistes (et producteur et manager de Polyphene), qui en a été l’initiateur. Ce dernier a indiqué qu’il a rencontré Mohamed Polyphene et Mahfoud Khalfi lors d’un spectacle à Tizi Ouzou, et qu’il leur a proposé l’idée de faire un album. Mohamed Polyphene lui a fait savoir qu’il avait quatre nouveaux titres, et qu’il serait peut-être
    intéressant de faire un disque où il serait question de mélange entre les nouveautés et quelques anciens titres, mais Nadir Guendouli a préféré «mettre de côté la nouveauté et de faire un best of, en attendant le nouvel album». La nouveauté de Polyphene est prévue pour l’hiver 2014 (novembre/décembre), et sera toujours ancrée dans la variété
    algérienne, avec des influences comme le Malouf, le Kabyle ou le Chaâbi. Et au niveau des textes, il sera bien évidemment question d’amour et de sentiments. En outre, la réalisation de ce best of a demandé deux mois et demi de travail en studio. «Ce projet à commencé chez Sono Star. J’ai choisi six chansons, et les autres titres qui constituent
    l’album ont été choisis par d’autres personne», a signalé le chanteur, tout en relevant qu’il a travaillé dans de très bonnes conditions. Questionné à propos de son absence de la scène artistique durant de longues années –même s’il a participé avec son groupe à des tournées en Algérie dans le cadre notamment d’Alger capitale de la culture arabe
    2007 et Tlemcen capitale de la culture islamique 2011–, Mohamed Polyphene a rappelé qu’il a quitté l’Algérie pour la France «le 28 décembre 1993», et ce, en raison de la difficulté de vivre de son art durant la période difficile et douloureuse que celle des années 1990. «Durant tout le temps passé en France, je n’ai pas eu de propositions qui
    m’intéressaient. J’avais certes beaucoup de propositions en France de la part d’éditeurs algériens, mais comme durant les années 1986/87/88 j’avas travaillé dans des conditions professionnelles, je ne pouvais me permettre de faire, plus tard, un album en une semaine, malgré tout le respect et que j’ai pour les personnes qui font ce travail-là», a-t-il confié.
    Par ailleurs, dans ce best of de Polyphene, on retrouve l’atmosphère et l’esprit des titres ce groupe, qui a sorti son premier album, «Issalou», en 1986. Les imperfections d’autrefois laissent place à de nouveaux instruments, des choristes, et des réajustements au niveau de l’orchestration générale, avec notamment des couleurs Latino ou Chaâbi.
    Les nouveaux arrangements restent en surface, et vont dans le sens de la suggestion. La voix de Mohamed Polyphene est toujours aussi puissante, même si elle a gagné en maturité, ce qui donne parfois l’impression que le chant est supérieur à l’orchestre...à la traine ! Mais autrefois, Mohamed Polyphene chantait comme si sa vie en dépendait, et les titres qu’il interprétait instillaient en nous de la nostalgie et de la joie de vivre, nous entraînant à regarder avec envie un des âges d’or de la musique algérienne, celui des années 1980, et ce, malgré tous les défauts au niveau du son. Un son old-school. Un son qui revit d’une autre manière avec ce best of, mais qui a quelque peu perdu de son charme. Aujourd’hui, Polyphene est dans l’air du temps, alors qu’il a toujours été en avance sur son temps !

    15 Août 2012
    https://www.liberte-************/cul...199985/print/1
    Dernière modification par abdelhamid31, 30 avril 2019, 17h35.

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    • #3
      ah le bon vieux temps

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