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Pour Gaid Salah, "les prochaines élections présidentielles constituent la solution idéale"

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  • Pour Gaid Salah, "les prochaines élections présidentielles constituent la solution idéale"

    Gaid Salah se contredit une énième fois. En visite de travail à Constantine, 5e Région Militaire, le chef d’Etat-major, qui s’est exprimé sur la “lutte contre la corruption”, a évoqué la crise politique actuelle. Il a souligné, une fois de plus, que les prochaines élections présidentielles constituent “la solution idéale” à la crise, avant de faire part de l’attachement du commandement de l’armée ”à une solution dans le cadre de la Constitution”.

    Dans son discours, Gaid Salah a appelé, une fois de plus, la justice à “accélérer la lutte contre la corruption”. Il a affirmé que l’armée, qui détient “des informations vérifiées sur de lourdes affaires de corruption”, “ne va pas se taire” et “assumera ses responsabilités devant l’histoire”.
    La Constitution “cautionnée par le peuple”

    Lors de cette énième intervention depuis le 22 février, le Chef d’Etat-major s’est également exprimé sur les prochaines élections présidentielles, dont l’organisation dans des conditions idoines “incombe à l’armée”.

    Gaid Salah persiste et signe, affirmant que “tout changement ou amendement des dispositions de la Constitution ne relève pas des prérogatives de l’Armée Nationale Populaire, mais de celles du Président qui sera élu conformément à la volonté du peuple”.

    Il a rejeté la mise sur pied d’une Constituante, préconisé par plusieurs personnalités politiques comme solution à la crise, puisque, de son avis, que la Constitution est “cautionnée par le peuple à travers ses représentants au Parlement”.

    “Cette position de principe est un signe manifeste et constant de la détermination de l’Armée Nationale Populaire à ne pas s’écarter de la voie constitutionnelle, quelles que soient les conditions et les circonstances”, a-t-il affirmé.

    Les présidentielles, “solution idéale”

    Le vice-ministre de la Défense a ensuite appelé les Algériens à “faire preuve de bon sens et de clairvoyance et d’éviter de s’égarer dans des dédales et des conflits secondaires inutiles qui ne servent nullement l’intérêt suprême de la nation et qui sont à même de faire perdurer la crise”.

    “Nous comptons sur tous les citoyens jaloux pour l’avenir de leur pays de conjuguer leurs efforts sincères afin d’aboutir aux meilleurs moyens pour mener le pays vers la paix”, a-t-il rajouté.

    Le chef d’Etat-major a estimé que les ”élections présidentielles constituent la solution idéale pour sortir de la crise. Ce mécanisme constitutionnel permettra d’élire un président de la République ayant la légitimité et les prérogatives pour concrétiser le reste des revendications populaires légitimes et constitue la règle de base pour que notre pays reprenne le cours du développement et de l’édification”.

    Depuis la démission de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, les manifestants n’ont cessé, chaque vendredi, d’exprimer leur rejet de ces élections présidentielles, organisées sous la coupe du Chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah et de Nourreddine Bedoui, Premier ministre.

    Les “arrivistes et les opportunistes”

    Le même responsable a, comme à son accoutumée, évoqué les “individus qui ont intentionnellement causé cette crise”, “ceux-là même qui tentent aujourd’hui d’infiltrer les marches, brandissant des slogans suspects et tendancieux qui incitent à entraver toutes les initiatives constructives permettant le dénouement de la crise”.

    Ils ont, de son avis, “démontré qu’ils sont l’ennemi du peuple, lequel sait pertinemment comment mettre en échec, en compagnie de son armée, ces complots et mener le pays vers un havre de paix”, a-t-il conclu.

    Gaid Salah a surtout pointé du doigt ceux qui appellent à s’écarter de la Constitution, les qualifiant “d’arrivistes qui ont profité des richesses du pays à bien des égards et veulent aujourd’hui donner des leçons à l’Armée Nationale Populaire et son Commandement”.

    “Nous récusons catégoriquement ces comportements opportunistes qui ne servent en rien l’Algérie et ne contribuent aucunement à résoudre sa crise”.

    Depuis la convocation du corps électoral par Abdelkader Bensalah, chef de l’Etat par intérim, le vice-ministre de la Défense n’a cessé de revenir sur ses positions.

    Dans un discours prononcé le 10 avril, il a fait part de l’engagement de l’Armée Nationale Populaire de “veiller au suivi de la période de transition destinée à la préparation des élections présidentielles”.

    Une semaine plus tard, le 16 avril, il a exprimé “l’engagement de l’Armée Nationale Populaire d’accompagner les institutions de l’Etat durant cette transition, tout en soulignant que toutes les perspectives possibles restent ouvertes afin de surpasser les difficultés et trouver une solution à la crise dans les meilleurs délais”.

    Huffington Post Algérie
    30/04/2019
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien
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